TON HISTOIRE si tu le souhaites, tu feras.

TON HISTOIRE Eden, papa Andrew et maman Katherine, voilà mon histoire parfaite ! Mais bien souvent dans la vie, tout n'est pas comme on le souhaite JUSTEMENT ! Patience, vous allez très vite comprendre. Je me lance. J'ai vu le jour le 23 juin 1988 dans cette grande ville qu'on appelle Saint Petersbourg. Deuxième plus grande ville d'habitants de Russie. Fille d'un célèbre homme d'affaire et de sa femme au foyer qui profite tout bonnement de son argent, ma venue au monde ne fut pas la plus discrète. Je peux vous ressortir les quelques magazines people qui ont parlé de moi Eden Jane (comme ma grand-mère) Pastrow. Même si je doute que ça ne vous est pas de très grande utilité. Qui dit petite fille de riches, dit petite fille pourrit gâtée qui crie au loup pour que dix servantes débarques à son petit soin. J'ai une enfance et une adolescence des plus heureuses. Du moins c'est ce que j'ai toujours vu du petit bout de mon nez. Puisque je l'avoue complètement, seule ma petite personne me préoccupe. Je n'ai jamais vu à quel point mes parents me haïssaient et à quel point ma petite vie de fille parfaite allait changer. La petite punaise trop gâtée se métamorphosa très vite en jeune femme sûre d'elle. Un peu trop d'ailleurs. Arrivée au lycée, j'entrais dans l'équipe des pom-pom girls et prenais tout aussi vite la grosse tête en prenant la place de capitaine. Tout le monde me mangeait dans la main. Tous les mecs rêvaient de sortir ou coucher avec moi, quant à toutes les filles, sans aucune prétention, je le dis, elles voulaient être moi. Eden Jane Pastrow connue pour son nombre incalculable d'amis au lycée.  Vous aviez intérêt de l'être d'ailleurs. Car je n'ai jamais hésité à écraser toute personne se mettant sur mon passage. Ces personnes-là n'avait qu'un très court moment de gloire, car je m'arrangeais toujours pour bien les mettre plus bas que terre et détruire leur vie entière. Comment ? C'est simple ! Tu couches avec le petit copain, tu fais « amie amie » avec cette personne, qui bêtement et naïvement te présente ses parents, là tu les mets à dos et pour finir en beauté tu « pique » les amis. Recette de garce qui fonctionne parfaitement. Il faut savoir endormir les gens et les piquer telle une vipère au bon endroit au bon moment. Les mecs, les gens, je m'en foutais royalement. Ma mère, mon père, mon argent, mon rôle de leader étaient les seules choses qui m'importaient. Jusqu'au jour où il fit son apparition. Il était le parfait « gentil », capitaine de l'équipe de foot, qui sait canaliser et calmer les petites garces dans mon genre. Il est très vite devenu tout pour moi. Il avait même réussit à me faire « changer », « devenir gentille ». Mais voilà, ma très chère mère ne le supportait pas, quant à mon père, à cette époque-là il était pas mal absent. Je me demande même si mes parents étaient encore ensemble. Il n'était jamais là. Si ça se trouve il s'était déjà barré depuis un moment. Voilà que la pire chose du monde arriva. Je tombais enceinte de lui... Quand ma mère l'appris c'était la fin du monde ! Pour elle une femme devait être indépendante avant d'être maman. C'est ce jour-là où j'appris qu'elle n'avait jamais voulu de moi. C'est ce jour-là aussi qu'elle m'annonça qu'on déménageait pour l'Australie. Pourquoi ? Car mon père avait eu une promotion Ma mère ne mit pas longtemps à se trouver un amant. J'avais à peine 18 ans, j'étais enceinte, amoureuse et j'avais l'intention de garder ce bébé. Mais j'ai très vite changé d'avis quand ma mère m'a donné une lettre écrit par lui qui disait qu'il ne voulait pas de cet enfant, que je devais avorter et suivre mes parents, écouter ma mère puis partir en Australie. Elle a aussi pris bien le soin de me donner une photo de lui, accompagné d'une blonde. Photo qui laissait montrer mon petit ami un peu trop proche de cette pimbêche. Contre mon grès je fis ce qu'il m'avait été demandé. J'avortais, le quittait (sans vraiment le quitter puisque je n'eus aucun contact avec lui) et je partais vivre en Australie, à Broome avec Katherine. C'est comme ça que j'appelle ma mère. Par son prénom.

Voilà que j'arrivais à Broome à 18 ans. Au début je ne savais pas vraiment où me mettre. Tout le monde se connaissait, c'était la dernière année de lycée, j'étais plutôt mal.. Mais ma nature de garce manipulatrice, meneuse, reprit vite le dessus et lui ne fut qu'un souvenir lointain bien enfoui au fond de ma tête. Très vite je repris le « pouvoir » et instaurait ma loi à Broome. La capitaine des pom-pom girls eu très vite un accident bête et j'en avais profité pour lui prendre sa place en douceur, en brossant tout le monde dans le sens du poil et en les mettant dans ma poche. Puis, je grandis, mais avec l'âge rien ne s'arrangeait. J'avais dans le but premier de détruire ma très chère mère qui avait fait ça auparavant. J'avais alors une vingtaine d'années, vingt-quatre je crois et mon père qui était l'un des plus grands chef d'entreprise du monde m'avait invité à aller avec lui à Little Rock et voir comment les affaires se passaient. Depuis toute petite, j'étais vouée à marcher sur les traces de mon père et je n'attendais que ça. Je l'avais alors suivi, et puis échapper aux griffes de ma mère c'était après tout ce que je désirais le plus au monde. Nous avions passés une semaine à Little Rock pour que je découvre soit disant. Mais je savais que je devais faire mes preuves et que c'était la semaine test. Ça tombait bien, j'étais là pour ça. Nous étions logés dans un hôtel très luxueux. Un jour j'étais descendue pour me prendre un petit-déjeuner dans une sorte de cafétéria. J'avais commandé au bar et était parti, mon café à la main, voilà qu'un idiot m'avait foncé dessus et renversé tout mon café sur mon beau chemisier blanc. J'avais alors relevé la tête assez en colère, voilà qu'il s'excusait. D'ordinaire je lui aurais hurlé dessus, mais je n'étais pas dans cet état d'esprit j'étais plus dans le truc "montrer à papa que c'est moi la meilleure". Je pris alors une grande respiration  « Ça ne fait rien, c'est pas grave laisse tomber j'ai pas le temps. » Bizarrement il semblait ne pas faire attention à ma remarque et avait l'air d'avoir plus envie de me draguer qu'autre chose. Je relevais alors un sourcil curieuse et étonnée en resserrant mes bras devant ma poitrine. « Excuse moi, laisse-moi te repayer un café. » m'avait-il alors lancé, un truc du genre. Je roulais alors les yeux aux ciels, après tout pourquoi pas se détendre un moment ? Il n'avait pas l'air de l'avoir fait exprès et puis il n'avait pas l'air si méchant que ça et puis mignon après coup. « D'accord, mais brièvement alors. » Nous nous asseyions alors l'un en face de l'autre, il m'avait tendu la main « Seth Oliver Hemmingway. » Je hochais la tête, lui tendis aussi la main et répondait alors affichant un très léger sourire « Enchantée, Eden Jane Pastrow. » Je ne savais pas vraiment s'il savait qui j'étais, voilà qu'il rajoutait avec des yeux ronds « Pastrow comme la fille Pastrow de Andrew Pastrow le chef d'entreprise ? Je ne savais pas que c'était Eden le prénom de cette charmante jeune femme et que j'allais me trouver face à elle un jour. » Et voilà, c'était ma veine, il savait qui j'étais. Je hochais alors la tête à nouveau et regardais alors la montre à mon poignet « C'est ça. Et merde... Je suis en retard, je dois y aller, au plaisir, on se croisera peut être avant que je parte. Sinon tant pis, merci pour le café.».  A ça oui, j'avais eu l'occasion de le recroiser tiens et sous toutes les coutures. Il ne s'en est pas fallu longtemps avant qu'on se retrouve à coucher ensemble. Seulement voilà, le jeune homme n'avait jamais vraiment su qui j'étais réellement. Il ne savait pas que j'avais extrêmement souffert par le passé et qu'il ne réussirait pas à m'avoir comme ça. J'avais fait mes petites enquêtes à son sujet et je savais que c'était un homme à femme. J'en avais alors très rapidement déduis que tout ce qui l'intéressait c'était mon argent. En quelques semaines j'ai complètement triomphé dans le sujet "détruire la vie de Seth". Ce gens d'hommes me sortaient complètement par les yeux depuis toujours. Je lui ai pourrit la vie à tel point qu'il a quitté la ville par honte qu'il se soit fait descendre de son beau pied destale par une femme. Il me croyait faible et naïve, mais il l'était bien plus que moi. 

Après cette petite escale de quelques mois à Little Rock, mon père m'a fait confiance et m'a engagée dans son entreprise. Entre ma mère et moi il n'y avait pas beaucoup de communication, voir plus du tout. Mon père est décédé quelques mois après d'un cancer. En fait cet essai c'était pour voir si j'allais être capable de m'occuper de la firme familiale dans peu de temps. Je lui en ai beaucoup voulu de m'avoir menti, mais aujourd'hui j'ai repris les reines comme il le voulait. Je me suis installée à Siloam Springs il y a environ un an. Siloam Springs est une petite ville charmante de l'Etat de l'Arkansas aux Etats-Unis où nous avons commencé le projet de développer encore plus l'entreprise qui ne connaissait des bureaux que dans les grandes villes. Nous avons voulu nous étendre de plus en plus. Depuis un an c'est chose faite. Qu'elle a été ma surprise quand je suis retombée sur Seth. Grande et heureuse surprise, je connais beaucoup de secrets le concernant et j'ai adoré reprendre ma torture. Il s'en est passé des choses en un an ! Une fusillade dans laquelle j'ai été assez gravement blessée. Suite à cet événement, quelques mois plus tard, j'ai eu l'opportunité de partir à New York pour affaire. Mon entreprise c'est ma vie et je ferais tout pour qu'elle fonctionne. Cependant, j'ai appris que récemment il y a eu des événements à Siloam Springs.   «  Alo ? » avais-je décroché mon téléphone alors que je me trouvais confortablement installée derrière la chaise tournante de mon bureau à New York.  « Madame Pastrow ? qui est-ce que ça pouvait bien être ?  «  Oui ? J'écoute »  « Je me présente, Ben Bowen, je fais partis de vos bureaux à Siloam Springs. » Je fronçais alors légèrement les sourcils  « Oui, je sais qui vous êtes Ben. » il est important quand on est PDG de connaître ses employés.  «  Je m'excuse de vous déranger... mais, vous devez savoir que nos locaux ont brûlés » Je me décomposais littéralement sur mon siège.  «  Vous allez bien ?  Quel est l'étendue des dégâts ? »  «  Je pense que vous devriez revenir au plus vite. » Je me relevais de ma chaise en me tenant au bureau devant moi  « Je prends le premier vol demain matin. » Je raccrochais. Je savais qu'il y avait eu des incendies à Siloam, mais je n'avais rien appris me concernant ou concernant mes amis à ce sujet. Mes locaux avaient donc brûlé ! Je pris le premier avion le lendemain pour me rendre dans cette ville que j'avais particulièrement affectionné ces dernières années. Me voilà de retour à Siloam pour constater des dégâts. En espérant qu'il n'y ait que ce problème-là auquel je sois confrontée.