TON HISTOIRE si tu le souhaites, tu feras.

Chaque matin, bellamy effectuait le même trajet, pour aller au même endroit. Aller suivre ses cours, voir ses potes, vivre sa vie. Il l’aimait, il n’était pas malheureux. Il était même des plus chanceux de la vie. Mais le fait est que chaque matin il effectuait la même chose. Et cela l’ennuyait, cela lui manquait, quelque chose de différent, d’imprévu. Pourtant, c’était ce qu’il aimait, les choses bien cadrés, les choses contrôlées, le quotidien. Il n’avait jamais été un grand fan de surprise, il ne se l’expliquait pas. Il aimait l’ordre. Mais le quotidien avait quelque chose d’ennuyeux, qu’il essayait d’enfuir en lui. Jamais il aurait volontairement perturbé ce quotidien si rassurant. Bellamy était de ces garçons riches et populaires, qui ne devait pas se soucier de la vie qu’il allait prendre, qu’il allait vivre. Il ne l’avait pas aperçut au départ, il ne faisait que suivre son chemin, quotidiennement tracé, bien clair dans sa tête. Il s’arrêta au feu. Il avait presque tellement l’habitude qu’il avait à peine regardé le feu se mettre au rouge pour les piétons, et au vert pour les voitures. Il aurait pu être aveugle, regarder ses pieds, ne pas être attentif et pourtant il la remarqua foncée tout droit vers les voitures. Inconsciente. Il ne réfléchit pas et l’attrapa par le bras pour l’empêcher de continuer. Il l’attira à lui, sans vraiment se rendre compte. Elle était toute petite, elle était différente. Il ne l’avait jamais vu. Elle était… différente. « Est-ce que ça va mademoiselle ? » elle semblait complètement perdue, choqué. Elle était de celle qui semblait dans les nuages. Ils restèrent sur le bord de la route, pendant que les voitures continuaient leurs vies, leurs chemins. Il répéta sa question mais la fille semblait ne pas l’entendre. Il la scruta, cherchant une blessure, enfin c’est ce qu’il se disait. En réalité, il l’observa, chacun de ses traits. Elle avait une peau claire et parfaite. Elle semblait être faite en porcelaine. Il n’avait jamais vu une fille dégagé autant de … il ne trouvait pas les mots. Elle était différente, et il sentit que la différence, l’imprévu qui l’effrayait tant, l’attirait à ce moment précis, au touché de cette fille différente. Il tenta de capter son regard, en agitant sa main gauche en face de ses yeux. Elle décocha enfin un mot, un simple petit mot « pardon ? ». Il ne put s’empêcher de rire. Elle était complètement dans les nuages, c’était rare. La plupart des filles qui lui parler était du genre à tellement parler qu’il n’arrivait plus à suivre le fil de leur conversation. D’après son meilleur ami, c’était parce qu’il était tellement sexy qu’elles étaient toute stressées. Il réitéra sa question et pour toute réponse n’obtenant qu’un simple hochement de tête. Il aurait pu lui répondre par un hochement de tête et partir, la laisser là en sécurité. Mais pour une raison inconnu, il n’avait pas envie, juste pas envie de la laisser, de lâcher son bras, de s’éloigner d’elle. Il n’était jamais tombé amoureux, n’avait jamais même compris le sens. Et à ce moment-là, il ne compris pas non plus ce qu’il se passait, tout ce qu’il savait c’était qu’il ne pouvait pas s’éloigner d’elle. Il devait savoir qui elle était. Il chercha quelque chose à dire, lui qui n’avait jamais eu de mal pour combler les trous d’une conversation ; il l’observa brièvement pour remarquer l’uniforme de son école. Elle était donc de son école, essayant de cacher son enthousiasme il lui demanda   « tu es nouvelle au lycée ? »  Encore une fois, pour toute réponse, il n’obtient qu’un hochement de tête. Peut-être qu’il l’ennuyait ; un rire compulsif sortit de sa bouche. Il n’était donc pas habitué à ce genre de situation. « Tu es muette ? » lui demanda –t-il sur le ton de l’humour. « Non, non. C’est jute que …euh …euh » il ne pouvait pas s’empêcher de sourire. Quelque chose dans cette fille l’intriguait et le rendait heureux sans explication. Alors il décida qu’il ne pouvait pas la laisser là, avec ses heu au bord de le rue. Et au fond cela l’arrangeait bien. « Je devrais sans doute pas te laisser seule. C'est trop risqué. »  Et elle sourit, voilà, enfin. . « Millie. Je ... Euh ... Je m'appelle Millie. »  Il sourit à son tour, millie, c’était magique comme prénom. « bellamy ». Il ne se doutait pas qu’il venait de rencontrer une personne plus importante pour lui, qu’il ne pourrait jamais se douter.