What are you doing?!

Je ne travaillais pas ce soir, à vraie dire je ne travaillais pas souvent tout dépendait des rendez-vous que j'avais. Alors comme je ne savais pas vraiment quoi faire et qu'Iago n'était pas disponible ce soir pour qu'on se voit j'avais décidé d'aller en boîte. Après tout ça me changerait les idées et on ne pourra pas me reprocher de ne pas sortir de chez moi et ne pas m'amuser. J'enfilai une robe noire à manches longues mais elle était "ouverte" dans le dos, enfin une robe plutôt pas mal quoi. Je ne pas compter draguer la première venue ce soir, d'ailleurs je ne comptais draguer personne. On me reproche souvent de ne jamais vouloir rencontrer des hommes, pourquoi je le ferais? Le premier avec qui je suis sorti me battait, le deuxième m'a trompée alors que je lui avais donné ma virginité. Je ne mets pas tous les hommes dans le même sac, ce ne sont pas tous des connards et tous ça. Je n'ai jamais dit ça. Mais ce sont des abruties finies. Non, ce n'est pas la même chose. Je dansais tranquillement sur la piste de danse et un homme commença à me parler alors que nous dansions. Plutôt mignon comme type mais il portait une alliance alors je ne pense pas qu'il s'attende à quoi que ce soit, surtout avec moi. Il devait avoir au moins 35 ans. Il me proposa ensuite d'aller boire un verre, j'acceptai. Pourquoi je refuserais? Je n'avais rien à craindre, personne qui ne me taperais une crise de jalousie j'étais seule.

Nous nous assîmes au bar et je commandai un whisky et il fit de même. Et alors que j'allais prendre une gorgée de la boisson alcoolisée il me dit de regarder un homme qui était au fond de la salle je me tournai alors pour le regarder. C'était lui, la personne que je voulais éviter et que j'avais réussi à éviter durant deux longues années était dans la même boite de nuit. Il ne pouvait pas aller dans une simple barre?! "Tu le connais?" demandais-je à l'homme dont je ne connaissais en réalité même pas le prénom. Pourquoi il m'avait dit de regarder au fond de la salle, il n'aurait pas pu me payer mon verre et le boire avec moi? On serait simplement retourné sur la piste de danse mais non, j'étais là à fixer Ronn qui ne me regardait pas, enfin il regardait quelqu'un dans ma direction mais ce n'était surement pas moi vu l'expression de son visage. "Oh mon Dieu." Je cessai de le regarder et je regardai l'homme à côté de moi. Je ne savais pas quoi faire, boire mon verre d'une seule gorgée et fuir? Rester là et faire comme si de rien était? De toute manière il ne m'avait pas vue alors je n'avais rien à craindre, s'il se dirigeait vers nous c'était surement pour se payer un verre. De toute manière en deux ans il a bien eu le temps de se bourrer la gueule et de sauter des dizaines de pouffiasses non?

T'es allé travailler aujourd'hui. T'es youtubeur mais aussi, un garagiste à mi-temps. On ne peut pas dire que les matins, tu te casses au garage avec une veille tête. Non, au contraire, t'as le sourire jusqu'au oreille: les voitures? Ça te passionnés depuis gamin. Toujours une voiture dans les mains quand t'étais qu'un simple gosse, toujours à trafiquer des moteurs de moto, de scooter, de voiture.. T'as aucun diplôme sur ce domaine car l'école c'était clairement, pas ton truc, mais t'as réussi à avoir un job dans la mécanique. Tu fais ce travaille à mi-temps depuis pas mal d'années et tu t'en ai jamais passé. Rendre une voiture sous un nouveau jour, y'a rien de mieux. Et le meilleur, c'est quand tu vois des gens qui te ramènent leur voiture, limite stressé à l'idée d'en racheter une nouvelle, qui voient leur voiture plus belle que jamais. Ça te fait du bien de voir ses sourires aussi sincères. Au moins, si tu te sens inutile, penses à ça.
Tu rentres du travail, il est bien huit heures et demi. Arrivé à l'appart, tu chopes une clope et décide d'aller la fumer sur le rebord de la fenêtre. Y'a personnes dans l'appart, personne à l'extérieur, juste toi. Et tu trouves ça parfait, t'az peut-être de la chance d'avoir des potes, mais je te jure, y'a rien de mieux que de rester seul à des moments. À la fin de ta clope, tu décides d'aller en boite, par une simple envie. Bah quoi, on est vendredi soir, il fait un temps de merde alors, rien de mieux que d'aller en boîte.. En plus, toi même tu sais que, pas mal d'avions de chasse s'y trouve. T'enfille un simple pull gris Raph Laurent au logo jaune et un pantalon cigarette bleu avec des Stan Smiths. Évidement, le temps que tu t'habilles, que tu te laves, te prépare, il y a bien une heure et demi qui se sont écroulées. Tu claques la porte et tu pars en direction de la boîte et, tel un fêtard habitué, t'avais vu juste: y'avait que des femmes aux corps de fou. T'arrive vite à t'en prendre quelques unes sous tes ailes et la soirée se passa super bien. C'est ça, d'être célibataire et de voler de meuf en meuf. L'amour? Tu l'as déjà vécu, d'ailleurs, t'as trouvé ça magique. Mais c'est du passé maintenant. Ça fait un mal de chien l'amour. C'est pas pour moi. Tu danses sur la piste brièvement, puis, tu regardes en direction du bar. Tu plisses les yeux pour mieux apercevoir ce.. Attend, le gars met bien un truc dans le verre d'une nana là ? Elle est au courant ? Ouais, non, je pense pas. Alors tu décides d'aller en leur direction. Nerveux et sang chaud que tu es, tu serres tes poings jusqu'à en voir tes phalanges blanches. T'avais bien vu: le gars avait mit de la drogue dans le verre de la meuf. Quel bâtard. La fille, que tu aperçois à peine vu que la luminosité était assez faible, décidé de chopper le verre. Tu lui retires le verre de ses doigts fins et le jettes à terre. Tu tournes ton regard en rage, vers l'homme. tu m'expliques ce que t'as voulu faire, sale bâtard? en commençant à le chopper par le col. Il ne répondit pas, stressé, tremblant, peur de ce que j'allais faire. ta mère ne t'as jamais dit de respecter les femmes, sale porc? il ricana et me regarda d'un air de défis. et sinon, tu vas me faire quoi hein? Elle voulait de moi, ça crève les yeux. tu lui donnes un méchant coup de poing contre sa joue qui fit basculer sa tête à droite. parce que tu crois qu'elle voulait se faire droguer sale chien? Paye toi une pute! exclames-tu d'une voix colérique. Tu lui donnes un coup de pied dans le genou, il te donne un coup de tête qui percuta ton menton. T'avais déclaré la guerre et tu l'as gagneras.

What are you doing?!

Alors que j'avais remarqué Ronn au fond de la salle je ne pouvais m'empêcher de me dire que je devrais finir ce verre et partir ensuite, avec ou sans l'homme après tout dans les deux ces j'allais finir la soirée seule. Comme toutes mes soirées, enfin presque. Alors que j'avais pris le verre dans ma main pour en boire une gorgée on me l'arracha des mains je n'avais même pas besoins de le regarder, je devinai qui c'était quand il attrapa l'homme à côté de moi et une fois qu'il commença à hurler je reconnus sa voix. Je ne sais pas ce qui le prend, cette fois-ci je ne me faisais pas frapper dans une ruelle par un homme alors pourquoi il s'affolait comme ça?! Il avait perdu la tête ou quoi?! On était dans une boîte de nuit pas dans une rue paumée ici tout le monde le verra se battre et ce n'est pas forcément une bonne chose. "Ça va pas ou quoi?! Tu as complètement perdu la tête!" La plupart des personnes assises au bar s'étaient retourné en entendant un bruit de verre se briser au sol et elles continuèrent de regarder lorsqu'il commença à hurler. Cette fois-ci personne ne me voulait du mal, enfin c'est ce que je croyais. c'est alors que le type répondit que ça crevait les yeux et que je voulais coucher avec lui, du moins c'est comme ça que je comprenais cette phrase. Chacun a sa façon de voir les choses et j'ai la mienne. Ronn ne savait de nouveau pas que c'était moi qu'il était en train de sauver. Que ce n'était pas une jolie minette qui passerait sa soirée à le remercier d'une façon qu'il apprécierait. Moi la seule façon de laquelle je le remercierais c'est en lui mettant une bonne gifle. Il cherche les ennuis, peu importe ce qui allait se passer ou ce qui se serait passé il n'avait pas besoin d'intervenir et certainement pas de cette manière. Puis Ronn hurla quelque chose qui me fit peur. "Parce que tu crois qu'elle voulait se faire droguer sale chien?! Va te payer une pute." Donc, il agissait de nouveau comme le super héros. Le mec qui veut sauver la fille en détresse? Mais je n'arrive pas à croire que je me suis presque fait avoir Dune manière aussi banal... Il voulait m'offrir un verre et j'avais accepté, à aucun moment je n'avais cru qu'il allait me droguer... Encore moins qu'il voudrait me violer?! Je me disais que ce connard mérité peut être les coups de Ronn mais quand Ronn reçut un coup de boule j'essayais de les séparer. Je ne sais pas s'il s'était rendu compte de qui jetais ou pas mais peu importe. J'avais beau le détester je n'allais pas partir ou rester là les bras croiser. Je me mis entre les deux, en fixant Ronn bien sur. "Ça suffit!" S'ils l'auraient voulu ils auraient continué à se frapper seulement Ronn me dévisageait et le mec qui a voulu me droguer ne savait pas où se mettre. Je voulais sortir d'ici le plus vite possible et tout simplement rentrer dans mon appartement et voir Leïca, elle aurait été plus qu'heureuse de me voir arriver alors qu'ici je ne me sentais pas bien, vraiment pas bien.

Sachant que je portais une robe et des talons aiguilles j'aurais eu du mal à me battre si encore je savais le faire. La seule chose à laquelle je pensais en ce moment c'était cette soirée, il y a maintenant quatre ans, si je m'en souviens encore. Cest sûrement parce que j'ai vu Ronn comme mon sauveur. Mais la seule différence c'était que la dernière fois je n'étais pas intervenu, je lavais regarder frapper Nate et je lavais laisser faire parce que j'avais bien trop peur et bien trop mal pour protester. Mais bon, là jetais entre Ronn et ce type qui apparemment avait essayé de me droguer j'aurais aimé dire que Ronn délirait complètement et que rien de t'elle ne venait de se passer. Me dire qu'il était juste jaloux, même si au fond ça n'aurait rien changé, mais non. Lui il avait voulu secourir quelqu'un comme à son habitude. Il avait vraiment besoin de se calmer. "Rends-toi à l'évidence gamin! Tu ne crois vraiment que c'est toi qu'elle veut protéger dans cette histoire?" Oh mon Dieu, ce con cherchait la bagarre et s'il continuait Ronn aller lui sauter dessus. "Ferme ta gueule toi." Je levai les yeux au ciel, je m'adressais à cette inconnue et non à Ronn. Je devais parler à Ronn, enfin parler... Mais je devais prendre l'air, sinon je ferais surement une connerie. Dans quel genre? Je dirais gifler les deux hommes. Enfin chacun pour une raison différente. "Ronn, on doit parler. Mais pas ici." Disais-je sèchement. De toute manière sil ne sortait pas pour me parler c'est surement un des vigiles qui le foutraient dehors. En gros, il n'avait pas trop le choix.

Ta soirée commençait bien pourtant. T'avais chopé pas mal d'avions de chasses à tes côtés et tu savais, sans aucun doute, que t'allais finir au lit avec une d'entre elle. Comme d'habitude. Mais, les habitudes ça avaient tendance à te soûler, l'habitude tu détestes ça.. Mais pourtant, sauter de meufs en meufs, c'était malheureux à dire, mais t'aimais ça. Ça pourra en choquer quelques uns, mais t'as déjà connu l'amour, tu sais, le vrai, celui qui te rend faible. T'as beau avoir un caractère de fou, mais tu le jures, l'amour, ça te rend faible. T'as été faible et tu l'assumes. Mais t'as été faible envers une fille parfaite. Cette histoire, t'aime y repenser, secrètement, elle te fait tant rêver et, Dieu sait, que tu aimerais secrètement, avoir une relation qui dure. Mais, t'es tellement habitué au sexe tout les weeks-ends, que t'en deviens de plus en plus accro. Ouais c'est con à dire. Ça te fait peur. Tu veux pas devenir comme ce gars qui est entrain de droguer cette fille, aux courbes si ravissantes, aux cheveux ondulés et longs, aux jambes si féminine qui en fond baver plus d'un, accompagnées de ses magnifiques talons aiguilles. Tu voles à son secourt, comme Super Man, comme une Tortue Ninja. Quel mec n'aime pas voler aux secours d'une belle demoiselle? Personne. Même pas un pauvre boutonneux aux lunettes rondes qui est encore puceaux à ses vingt-cinq ans. En arrivant vers ses deux personnes, tu commençais à voir rouge. Tout rouge. Rouge de rage par ce chien qui en plus, assume pleinement avec un grand sourire que oui, il allait voler et droguer cette nana. C'est fou comme des hommes peuvent être de gros connard, faible, pervers, bâtard et encore, ses mots sont trop faibles. Si il y a bien un truc qui te dégoûtes, c'est qu'on s'en prenne à une meuf. Même si tu peux être en grosse rage car, on le sait tous qu'avec tes pulsions colériques et ton sang chaud, tu peux en finir vite fait bien fait, mais crois-moi, on te place devant une femme, tu seras incapables de t'en prendre à elle car tu t'en souvient très bien. Oh oui, tu t'en souviens de cette scène où t'as sauvé la femme de ta vie. Enfin, ton ex, Zelda. La voire comme ça, t'as tellement fait du mal. Autant mal que tes propres blessures assez profondes. L'avoir vu en sang avec des bleus te donnait l'envie d’assassiner ce mec. Il te provoque et toi, incapable de t'exprimer, tu frappes. Tu lui infliges de sales blessures. Tout le monde pouvait vous regarder, mais tu t'en battais les couilles. C'est tellement dégueulasse ce qu'il a fait putain. La fille en question avait demandé d'arrêter. Tu buguas deux minutes, cette voix.. Tu l'as reconnais parmi milles.. Cette voix si féminine, aigus et douce.. Zelda? Mais c'est impossible, Ronn. Quatre ans que tu ne l'as pas revu, elle va pas réapparaître comme ça, dans ta vie? Tu sortis de ton long bug et lui donna un coup de tête. La fille en question se plaça devant vous. Elle avait raison d'un côté, t'aurais été capable de te battre sur la piste de danse, jusqu'au sang. Comme la dernière fois, un type t'avait agressé et tu t'es simplement.. "défendu" en le mettant à sang, à terre. T'as même frôlé la police, en sprintant vers l'appart. C'est fou comment tu peux passer de calme, doux, attendrissant à.. un vrai loup en rage. Bipolaire. Tu concentras alors ton attention sur le gars en montant de la main. Mais, j'vais pas le laisser filer! Je sais pas si t'as conscience mais limite il aurait été prêt à te violer ce chien en hurlant, t'étais emporté par la rage. Puis tu fixas la femme, inconnue.. Ou pas. Tu baissas la main quand tu vis ce visage si familier, celui que t'as aimé pendant deux ans. Celui qu'il te fait toujours un truc en le voyant. Au fond, t'étais si content de la voir. Tu t'en voulais à mort de la scène que tu as pu lui donner l'occasion de voir. Y'a rien de plus horrible que de voir sa moitié avec une autre personne dans le lit, autre que toi. Tu t'étais découverts un côté dépressif après votre rupture. C'était bien l'une des seuls fois que t'as pu lâché des larmes, secrètement. Elle t'avait tellement manqué.. comme elle a pu te faire rager. Rager de t'avoir laissé dans un état aussi piteux. De partir, refaire sa vie, comme si de rien était. Même pas elle t'a laissé la chance de t'expliquer. Si elle t'aurait vraiment aimé, elle t'aurait laissé la parole et elle aurait comprit ton désolé vu comment tu l'aurais rattrapé. Prit de rage, tu vas regardas d'un air froid, rageur. En même temps, tu vas pas la regarder avec un regard d'ange après ce que t'as pu lui faire et après des années d'éloignement. La parole du type te forças à mettre ton attention sur celui-ci. Putain mais il veut sa mort? va-y vient dehors toi que je te casse en deux, on va voir si tu continueras à faire le malin. en serrant tes poings. Puis, tu regardas Zelda qui t'informas, sèchement, qu'il faut parler. T'étais d'accord, mais là, t'avais pas tellement envie de parler. Tu voulais juste péter la gueule du type et continuer ta vie. Mais, au fond, t'en avais envie de t'expliquer avec elle. Juste pour mettre les choses au clair. Tu lui chopes le poignée, en voyant les vigiles arrivés. Tu lui plaças à l'oreille un: on se bouge à aller dehors, lâche moi pas. t'allais te diriger dans la foule pour passer discrètement vers la sortie, parce que, si on te chope, t'es mort. Tu la lâches pas, tu la serres assez fort, l'envie de ne pas la perdre dans la foule puis ton côté agressif qui l'acharne à rester en toi fait que tu l'as serres assez fortement. Arrivés dehors, tu la lâchas et tu décidas de te poser contre un mur, en essayant de reprendre ta maîtrise de ton âme. Tu places quelques coups dans un mur, reprend ta respiration, puis, quand tu te sens un peu plus calme, tu plaças: putain mais tu peux pas faire gaffe toi aussi? On t'a jamais dit que ne jamais quitté des yeux ton putain de verre? d'un ton encore collérique. La rage, chez toi, elle part que quand elle en a envie. T'essayes de te reprendre, de te calmer, car c'est pas en lui gueulant dessus que vous allez arriver à vous parler. désolé. dis-tu sèchement et brièvement, car dire "pardon" chez toi, c'est un grand effort.

What are you doing?!

"a-y vient dehors toi que je te casse en deux, on va voir si tu continueras à faire le malin." Ronn, je savais qu'il aurait du mal à se calmer. Ce n'était pas le genre de mec avec qui j'aurais dû sortir, j'étais plus dans le genre "petite intello" alors je devrais me tapper un intello aussi non? Mais lui il était tout le contraire de moi, et putain j'avais été folle amoureuse de lui. Le trouver au lit avec elle... Je lui en avais tellement voulu, je refusais de le voir, même aujourd'hui j'en souffrais encore. Je revoyais cette scène en boucle, je ne l'avais pas laissé s'expliquer. Pourquoi je l'aurais faits? Pour qu'il me dise que ce n'est pas ce que je crois? Nate s'excusait bien après m'avoir frappé ce n'est pas pour ça qu'il n'a jamais recommencé. Il suffit de regarder les anciennes photo de moi. Mais bon, j'avais conscience que vouloir lui parler maintenant n'était pas la bonne solution mais si je ne le faisais pas j'allais encore avoir des insomnies à me demander ce qu'il se serait passer si j'avais eu une explication. N'importe quoi, même savoir qu'il l'a trouvé plus sexy, qu'elle était meilleure au lit. Quelque chose, même si ça faisait mal j'avais besoin de l'entendre le dire lui-même. Il m'attrapa alors par le poignet et je dois avouer qu'il me serait plutôt fort au niveau du poignet, mais peu importe. Je me doutais pourquoi il faisait ça, les vigiles le cherchaient surement et il ne voulait pas se faire attraper, sacrée Ronn non?

Nous étions enfin dehors et je le fixais de haut en bas. Il était toujours le même, il se battait mais putain qu'il était sexy de toute manière ça ne changerait surement jamais. Il frappa quelques fois dans un mur puis il me hurla presque dessus. La personne qui devait hurler ici ce n'était pas moi mais lui. "Quand on te dit de regarder une personne au fond du Bar et que tu vois la personne que tu as aimé plus que tout mais que tu as retrouvé celle-ci au lit avec une autre tu pense que j'étais réellement préoccuper par mon verre?!" Puis merde il se prenait pour qui? "Je n'ai rien ok. Tu vas surement dire que c'est parce que tu étais là et bah merci, tu m'as sauvé d'un viol. Vraiment, merci de revenir comme tu l'as faits il y plus de quatre ans. Seulement la différence c'est que j'ai plus envie de te voir." Il s'excusa après avoir hurlé, il y avait de quoi seulement je n'avais pas encore dit tout ce que je pensais et je devais le faire. "J'en ai rien à foutre que tu sois désolé ou pas Ronn. Que tu le sois pour ce soir, la nuit où tu m'as trompé. Rien ne changera." Rien ne changera, c'était vrai sur mes sentiments également. J'étais entre la haine et l'amour, plutôt difficile quand il vient de nouveau de me sauver d'une mauvaise situation. "Tu n'étais pas venue ici pour me voir. Ce n'était pas mon cas non plus, retourne voir cette fille avec qui tu dois être." Je le regardais, je ne voulais pas qu'il parte de nouveau. Vraiment pas, je l'aimais toujours c'était triste à dire mais je n'ai jamais réussi à l'oublier enfin ne pas le voir me l'a fait croire mais après tout ce temps il m'avait suffi de le revoir pour que mes sentiments reviennent eux aussi. Ils n'étaient jamais partis. Puis repenser à cette nuit, toutes les nuits où je n'arrivais pas à dormir me demandant si j'avais faits quelque chose de maux. Si je m'héritais ce qu'il m'avait fait. Ou si je n'étais simplement pas assez bien pour lui. Je craquai, pas complètement parce qu'il était en face de moi tout même mais j'avais les larmes aux yeux et une larme coula sur ma joue. Putain, cette situation était pire que gênante. J'essuyai la larme du revers de la main et je baissai la tête. Pourquoi j'étais si faible? Pourquoi devant lui? "Écoute je sais pas, c'était surement une erreur de vouloir te parler... Je... Je voulais juste une explication, sur cette nuit. La nuit où tu m'as trompé... Elle était mieux que moi? Plus sexy? Meilleure au lit? J'ai juste besoin de savoir Ronn." J'étais ridicule, je passais des cries aux larmes. "Parce que même après ses deux putains d'année j'ai besoin de savoir ce que j'ai faits de mal." Je levai alors la tête pour le fixer, j'avais peut-être les larmes aux yeux mais je voulais voir sa tête quand il me répondrait.

Incontrôlable. Voilà le mot qui t'allais à merveille quand t'étais en rage, en colère. Même pas ton frère, ta famille, tes amis et amies. Personne, seul toi pouvais te calmer et encore, tu t'énervais encore plus car, l'idée de ne plus avoir contrôle de toi-même, ça t'enrages. Depuis quand? Depuis la fois où ta trompé Zelda. La fille que tu considérais comme ta femme, la maman de tes gosses. T'y a cru si fort que maintenant, quand on te parle d'elle, tu deviens froid en lâchant "parle-moi pas d'elle, c'est du passé" avant de partir. Au fond, tu savais que t'avais tellement honte et que tu regrettais tellement. Oh oui tu regrettais. Tu regrettais de t'être drogué et bourré, les deux choses qui te font perdre contrôle de toi-même. Et regarde ce que tu peux faire comme merde quand t'as pas contrôle de toi: t'es capable de coucher avec une femme alors que tu sortais avec la plus belle, la plus parfaite femme à tes yeux. Depuis, tu te bourres plus la gueule. Tu restes sobre. Pas tout le temps, c'est vrai, mais la plupart du temps, contrairement à ce que les autres croient: oui. La voire devant toi, t'as fait du bien quand même. T'étais heureux, content, comme si le soleil avait resurgit dans ton âme. Bah en même temps, c'est la seule fille qui a pu te voir pleurer, qui a pu te voir en rage mais plus qu'un tigre, limite. Oh oui, personne peux t'approcher dans t'es énervé. Personne. Sauf elle. Tu te souviens où t'allais péter la gueule à un gars, que t'avais mit à terre car il avait osé faire du rentre-dedans à Zelda? Ton état était inexplicable. Un fauve, tu étais. Un sale fauve sanguinaire. T'aurais pu le mettre à sang, mais elle est arrivée, t'as reculé de ce connard et t'as demandé de la regarder dans les yeux. Et voilà. Le mal est partie. Ouais, cette femme était vraiment la seule qui pouvait te toucher sans se prendre un pain dans la gueule. C'était ta vie, TA Femme rien qu'à toi.

Mais faut savoir que de l'avoir en face de toi, t'as rien fait ce coup-là, t'avais la rage contre elle aussi. Faut pas l'oublier. Arrivé dehors, tu commences à taper de partout: faut faire évacuer sa rage. Ton moyen, c'était de frapper, jusqu'à plus pouvoir. Limite, jusqu'à avoir les poings en sang. Tu commences à l'engueuler. Comment ne pas lui crier dessus alors que tu voyais rouge? T'étais pas lunatique à ce point. Tu t'arrêtas de frapper dans le mur, posa ta main dessus pour prendre appui en baissant la tête. Tu t'étais calmé en entendant sa voix qui t'avais terriblement manqué. Sa voix, la seule que t'acceptais qu'elle te fasse des remarques où qu'elle t'engueule. Ses paroles, te fis lever la tête et la tourner de façon à l’apercevoir du coin de l’œil. Tu te tournas dans son sens, afin de l’apercevoir entièrement. Mais putain, elle veut te faire culpabiliser plus que ça, c'est ça? Te faire encore plus de mal? Te donner encore plus la rage contre toi? Tu fis un grand geste brusque avec tes deux mains. Putain mais t'es revenu me faire culpabiliser encore plus? Me donner encore plus la rage en me reparlant de ça?! hurles-tu dans la rue avant de reprendre. je le sais putain, je sais que t'as souffert ! j't'imagine même pas au lit avec un mec alors toi, de me voir avec une autre, je sais que ça t'as fait souffert. Mais merde quoi, tu crois que t'es la seule à avoir souffert? Mais de rien ma chérie, c'est naturel. Moi aussi j'te remercie de m'avoir laissé en plan du jour au lendemain sans avoir eu le temps de m'expliquer. Ah mais parce que tu crois que j'ai envie de te voir dans l'état où tu m'as mit après notre rupture? dis-tu avant qu'elle te dit ouvertement d'aller rejoindre la fameuse femme que j'étais entrain de draguer.Mais oui, évidement ! J'avais oublié, madame n'accepte jamais les pardons. Au point de ne pas en entendre après une rupture, même pas une simple explication ! Mais oui, excuse-moi ma biche, j'avais oublié.. Enfin non, comment oublier la chose qui me fait toujours culpabiliser? Tu ricanas nerveusement, avant qu'elle continue à parler. Tu l'as laisse parler. Et, plus elle parle, plus tu repenses à cette fameuse soirée, celle de votre rupture. Tu respiras fortement, en ne bougeant plus, restant concentré sur Zelda. En la voyant pleurer, tu baissas les bras. T'avais qu'une envie c'était de la prendre dans les bras, de sentir son parfum si rassurant, si différend des autres putes, caresser ses cheveux doux et de lui chuchoter que tu regrettes. Lui expliquer comme quoi tu t'en veux comme pas possible, que t'as tellement souffert d'être séparer d'elle. Mais tu l'exprimas autrement. Tu pètes un cable en gueulant dans la rue:MAIS RIEN PUTAIN. Elle avait rien de plus que toi, t'étais la femme parfaite à mes yeux ! la femme que j'ai eu tant de chance d'avoir, la mienne. t'étais qu'à moi merde. Tu commenças à bouger, dans tout les sens. T'OSES ME DIRE CA? PUTAIN MAIS ZELDA MERDE. T'es partie comme si de rien était, même pas j'ai eu le droit à m'expliquer, alors que, si tu m'aimais réellement, t'aurais prit cinq minutes à m'écouter et à voir à quel point je m'en voulais. Et maintenant, à quel point j'm'en veux de ne pas t'avoir dit pardon et de ne pas mettre expliqué avec toi. avant de baisser le son de ta voix. Tu t'approches d'elle. Et arrête de te faire passer pour celle qui a reçu toutes les claques, toutes les saloperies. Car moi aussi, contrairement à ce que tu peux penser, j'ai souffert. Demande à Reese, à Alysha, j'étais dans un sale état. Pour la première fois d'ma putain de vie j'ai pu savoir que ce c'était d'être dépressif: Je mangeais plus, je sortais plus. Je restais dans l'appart comme un putain de fantôme. Je faisais rien appart culpabiliser, me rabaisser comme quoi tout ça c'était de ma putain de faute, que la femme de ma vie vient de me passer entre mes doigts. Mais ça, tu peux pas savoir hein, bah ouais, tu m'as lâché comme une grosse merde, sans rien. Même pas tu m'as donné une chance de te rattraper. Pas une. Alors dit pas que t'as souffert car tu sais très bien qu'on aurait pu se donner une deuxième chance, mais si seulement t'aurai vu ma franchise dans mes yeux pendant que j'aurai eu la chance d'expliquer le gros bordel qui c'était passé. Et voilà que maintenant tu me le demandes? Mais t'es pas sérieuse quand même? t'exclames-tu, limite en crachant. Fallait que ça sorte, t'en avait besoin. tu l'as regardas avec des yeux sincères, remplies de remorts. Putain, tu t'en ai sorti, faut pas que tu le fasses une deuxième fois quand même?

What are you doing?!

Il était là à hurler. Je ne savais pas si je devais croire ce qu'il disait, si à l'époque j'avais écouté cette conversation je lui aurais tout pardonné et je n'avais pas de droit de faire ça. Il m'avait trompé et je ne pouvais pas lui pardonner ça en une soirée. Je l'aimais plus que tout et je savais que ce n'était pas une bonne chose de faire ça, lui pardonnait pour une chose que je n'oublierais jamais. Seulement il commença à hurler, à dire ce qu'il pensait de tout ça. Raconter que lui aussi avait était dans une pite état. Qu'il avait mis du temps à s'en remettre. Il ne suffit qu'une phrase, une seule et si on n'était pas en train de me engueuler je lui aurais sauté dessus. S'il ne m'aurait pas trompé je l'aurais faits également. "MAIS RIEN PUTAIN. Elle n'avait rien de plus que toi, t'étais la femme parfaite à mes yeux ! la femme que j'ai eu tant de chance d'avoir, la mienne. T'étais qu'à moi merde." Je le fixais, mon Dieu. Comment pouvait-il me dire ça, ici maintenant. Après ce qui vient de se passer? Je suis censée le regarder et faire comme si de rien était? Comme s'il ne venait pas de dire que pour lui j'étais sa femme, la sienne?

Et alors qu'il hurlait je repensai à cette soirée. On était chez lui, seul même si dans cet appartement on avait rarement la chance d'être seul, son frère traînait toujours à la maison et il aimait bien me faire chier en m'appelant Zizi et à m'emmerder moi et Ronn. Mais ce soir-là on avait réussi. Je n'avais pas prévu que ça arrive ce soir-là, je n'avais rien prévu. Strictement rien prévu mais ça arriva. J'étais sur le point de coucher avec la première fois avec Ronn. Il me demanda au moins une dizaine de fois si j'étais sure de vouloir faire ça. Oh, que oui j'en étais sure. Avec lui je me sentais bien, j'avais confiance en lui et je savais qu'il n'était pas avec moi juste pour ça. Puis on avait prévu à la base de passer une simple soirée entre amoureux, regarder un film, bouffer un truc puis aller dormir. Passer une simple soirée quoi mais non, tout c'était passer différemment et je ne regretterais jamais. C'était la plus belle soirée de ma vie, ma première fois avec Ronn. Je ne sais pas si pour lui ça avait une aussi grande signification que moi mais c'était ma première fois et j'avais décidé de la faire avec lui. Tout ça parce que je l'aimais comme une folle, j'espérais passer des années avec lui. Finir ma vie avec lui j'aurais tellement aimé mais j'étais consciente que des ados qui tombe amoureux ça ne dure pas toutes la vie. Mais j'avais espéré plus que deux ans.

"Ronn, si je serais resté. Si j'aurais decider de t'écoutez je sais que tu n'aurais pas eu besoin de dire un seul mot que je serais retombé dans tes bras. Mais j'avais trop peur, peur de te pardonner trop vite que tu recommences encore. Je m'étais dit que si tu avais préféré coucher avec ce soir-là c'était pour une raison. Que nous deux ensemble pendant deux ans c'était peut-être trop long. Que cette relation était peut-être fini." Je ne hurlais pas, je ne pleurais pas non plus. Du moins les larmes ne coulaient pas sur mes joues et c'était déjà un énorme effort après le souvenir que je venais de me remémorer. Savoir dans quel état il avait fini me m'était mal à l'aise, je ne savais pas que c'était à ce point. Vraiment, j'aurais l'air débile à dire ça a haute voix mais je l'aimais énormément et je savais que c'était réciproque mais putain il était devenue dépressif? À ce point. "Je... Je savais pas que c'était à ce point." Il avait l'air heureux aujourd'hui, enfin heureux... À la façon de Ronn quoi. Il me fixa dans les yeux et je savais qu'il m'en voulait d'être partie sans le laisser s'expliquer et la seule chose que je trouvai à faire c'était de baisser les yeux. J'aurais pu faire? Rien, il n'y avait plus rien à faire. Je lui avais donné ma virginité, je l'avais aimé comme je ne l'ai jamais fait avec personne et aujourd'hui c'était fini. C'est la vie.