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suite à une surpopulation féminine, merci de privilégier les personnages masculins. «  in the middle of the night, when the angels scream » (aralix ♥) 1647362613
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 « in the middle of the night, when the angels scream » (aralix ♥)

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MessageSujet: « in the middle of the night, when the angels scream » (aralix ♥)   «  in the middle of the night, when the angels scream » (aralix ♥) EmptyDim 6 Déc - 16:53



« La nuit ça change tout la nuit, c'est merveilleux la nuit. »
Sombre et vaste océan d'encre de Chine. Ersatz de diamants étincelants dans l'obscurité latente de cette voûte céleste. Des volutes de fumée qui s'élèvent lentement dans l'atmosphère, rondeurs éphémères qui s'effacent au rythme de ses pas. Mains dans les poches, clope au bec, lunettes vissées sur le nez malgré la luminosité réduite. Il aligne les enjambées jusqu'à apercevoir le néon lumineux et calligraphié de cette boîte à lumière, à odeurs, à visions plus extravagantes les unes que les autres. Ce panier à salade, rempli d'âmes diverses, des plus éteintes aux plus lumineuses. Et une plus particulièrement, qui l'interpelle, le fascine, le turlupine. Cette muse à la crinière courte et turquoise, ce visage aux traits douloureusement fins. Un signe de tête, deux poings qui se rencontrent amicalement et le voilà déjà rentré dans la cage aux lions. Un mélange de fragrances : sueur, parfums entêtants, alcool. Des spots qui s'illuminent, qui déposent un fard rouge, vert, bleu, parfois violacé sur les silhouettes qui se meuvent, se déchaînent sur le dancefloor. Il se faufile, son mètre quatre-vingt et son visage de presque mineur ne passant pas forcément inaperçus. S'approchant à pas de loup, avec son chandail bleu-marine, avec sa démarche un peu traînante et toujours ses binocles aux verres fumés.

Cette fine dégaine aux accents rock'n'roll, ces mèches bleues qui flamboient, ce regard pâle et ces lèvres carmin. Le cliquetis des bouteilles, des verres qui s'entrechoquent, le glougloutement ininterrompu des liquides qui se mélangent, qui se croisent et fusionnent pour un délice dans le palais. Il s'assoit et un fin sourire orne ses lèvres à la vue de la demoiselle électrique. Accroupie derrière le comptoir, il n'aperçoit que quelques mèches qui s'agitent à la recherche d'on ne sait quoi. « Je m'attendais à un service de qualité, je suis...déçu. » Un soupir, qui s'échappe de sa bouche plissée, un sourcil haussé. Toujours tellement dramatique. « Un Blue Lagoon, pour la peine. Une ode à la perle de la soirée, à sa capillarité extraordinaire. » Tapotant sur le comptoir, le sourire toujours vissé sur les lippes, il se gave de ce minois délicat et enjoué. « Bonsoir, astre de mes nuits. »
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Arabella Watts
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MessageSujet: Re: « in the middle of the night, when the angels scream » (aralix ♥)   «  in the middle of the night, when the angels scream » (aralix ♥) EmptyLun 7 Déc - 13:24

in the middle of the night,
when the angels scream
You used to get it in your fishnets, now you only get it in your night dress, discarded all the naughty nights for niceness, landed in a very common crisis. Everything's in order in a black hole, nothing seems as pretty as the past though, that Bloody Mary's lacking a Tabasco, remember when he used to be a rascal?



La soirée était banale, l'ambiance avait atteint un seuil d'émancipation jusque là inimaginé, tout le monde se frottant un peu plus à l'autre que celui d'à côté, cherchant désespérément un moyen de contact, se collant jusqu'à s'en transpercer la peau, à s'en brûler les côtés, à ne plus faire deux mais une seule personne. La valeur pourtant si bien appliquée du respect de soi et d'autrui avait disparu, comme à chaque fois que quelqu'un entrait dans cette boite. C'est comme si la foule, au moment d'entrer, mettaient en place un voile devant leurs yeux, et à chaque gorgée de cocktails aux noms imprononçables, leurs corps étaient enveloppés d'un drap qui les faisaient se marcher sur eux, ou même régurgiter ce qu'ils venaient d'avaler. L'un des deux arrivait au moins une vingtaine de fois pendant la soirée, tout cela sous les yeux inintéressés d'Arabella, se tenant comme à son habitude derrière le bar, préparant des mixtures plus incroyables les unes que les autres à une horde de personnes qui ne désirent pourtant que se changer les idées.
Il était là. Il était là mais elle ne l'avait pas vu, et entendre sa voix l'interpella comme une berceuse, ou paradoxalement, son réveil, un signal qu'il faut retourner à la réalité, l'avertissant que de drôles de personnages de ce genre sont toujours capables d'être là pour changer le cours des choses.
Il est arrivé d'un coup, sans même dire bonsoir, sans prévenir, sans qu'elle puis mentalement se préparer à ce qui allait arriver. Une apparition semblable à celle d'un brouillard qui efface tout ce qui se trouve autour, faisant en sorte qu'elle ne puisse voir lui, lui et seulement lui. Une trappe dans laquelle elle est tombée la tête la première, sans même se rendre compte de la profondeur des abysses du regard de ce jeune homme dans lesquelles elle était tombée en quelques secondes.  Dans cette foule, il était si transparent, et pourtant si opaque lorsqu'on le remarquait.Les mots s'alignaient dans sa tête, absolument pas dans le bon orde. Tout se bousculait. Qui était-il ? Comment est que qu'un être pourrait avoir autant de charisme à lui seul, de manière à effacer tout ce qui se trouve autour de lui ? La question restait posée, sans réponse.
Sa démarche, sa dégaine, sa manière de parler, tout était singulier dans ce personnage, ce qui intéressa Arabella sans plus attendre.
" Je m'excuse de ne pas répondre aux attentes de monsieur, mais cet endroit est très dérangé à cause des barmans précédents, et je me dois de replacer toutes ces bouteilles dans le bon ordre "
Son regard croisa celui du jeune homme, l'iris tout à coup dillaté à la vue de cet Apollon. " Vous me flattez. Il faudra par ailleurs me concocter une boisson aussi divine que vous l'êtes. Et quelles paroles ! Je vais finir par fondre, si vous continuez à me rendre si désirable. "
Elle avait lâché beaucoup trop de mots à la fois, elle finirait peut être par l'effrayer avec ses éloges. Et c'est, tout en secouant le mélange, qu'elle lui cria presque, tentant de couvrir les basses omniprésentes dans leur conversation, " Vous savez à qui vous me faites penser ? Vous ressemblez à un personnage de Charles Dickens, au nom plus farfelu que sa façon de parler, une pipe toujours accrochée à ses lèvres rosées, parlant presque tout le temps en alexandrin, même pour les phrases les plus simples, comme demander l'heure. Monsieur, le plus beau compliment que je puisse vous faire ce soir, c'est bien que vous m'avez l'air très intéressant, sous vos magnifiques boucles. " Arabella déversa son cocktail dans une coupe de la manière la plus gracieuse possible, tout en battant des cils et en observant la moindre réaction du jeune homme.
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MessageSujet: Re: « in the middle of the night, when the angels scream » (aralix ♥)   «  in the middle of the night, when the angels scream » (aralix ♥) EmptyMar 8 Déc - 21:17



« La nuit ça change tout la nuit, c'est merveilleux la nuit. »
Elle semble éphémère, tout comme les mélodies qui s'essoufflent ici, irréelle. Avec ses mèches bleues, sa dégaine de rockeuse, son regard qui sonde à la volée. Et un flot harmonieux de paroles qui s'échappent d'entre ses lèvres au fur et à mesure qu'elle aligne les phrases. Elle est...incroyable. Elle se fond presque dans la masse grouillante qui se déhanche à quelques mètres, pourtant, elle est comme une aura qui se démarque nettement de cette banalité affligeante. Comme une lumière parmi l'obscurité, un éclat d'astre lumineux dans la grisaille d'un jour brumeux d'automne. Il se permet un franc sourire aux dires de la donzelle. « C'est assez divertissant de vous regarder vous perdre parmi les bouteilles chatoyantes. » Il croise une paire de prunelles à peine éclairées par le spot, oscillant entre le noisette et un vert de véronèse. Diablement tentante. « N'est-ce pas mon rôle de vous complimenter ? Pourquoi devrait-on dissimuler la vérité telle qu'elle est lorsque nous sommes plongés dans un monde mensonger ? » Une impression de réciter quelques tirades théâtrales, de manier les mots d'une manière presque exagérée, superficielle. Une main passée dans sa désormais plus courte chevelure. Il en regretterait presque ses longues boucles dorées. Elles sont présentes, mais légèrement raccourcies, toujours cette peur d'enfant accrochée au coeur. Une fille.

Elle le fascine, l'amuse, elle semble aussi mystérieuse que l'est son choix capillaire. Comme une boîte de Pandore dans laquelle il sait trouver d'innombrables curiosités. La musique l'empêche de collectionner le répertoire de notes que la voix féminine essaye tant bien que mal de lui transmettre. Il est certain que la voix correspond au visage, il trépigne presque de l'emmener dans le monde du silence pour savourer les modulations de sa gorge sans aucun obstacle sonore. « S'il vous sied de m'apparenter à Dickens, j'en serais honoré. » Il continue de déblatérer comme s'il se trouvait sur les planches, c'est amusant, étrangement naturel. Un peu trop d'ailleurs. Intéressant ? Alix n'est pas intéressant. Il est une chose étrange, grande, mince et blonde, qui se traîne ici et là. Qui récite des textes, qui joue, qui fume jusqu'à ce que mort finisse par s'en suivre. Il secoue le verre tendu, observant les reflets associés à la demoiselle. « N'imaginez même pas le niveau d'intérêt que vous exercez sur moi, dans ce cas. » qu'il dit, sirotant son cocktail tout en ne lâchant pas la merveille des mirettes. La saveur incendiaire de l'alcool russe, l'amère acidité du citrus limone, la douceur et le sucre du curaçao. « Splendide. Vous complimenterez la barman, le mélange est excellent. » Il ne sait pas vraiment ce qu'il est sensé faire ici, mais il sait que finalement, il va rester un petit moment. Posant sa joue sur sa main, le regard toujours dardé sur la sylphide en vis-à-vis. « Quel est le prénom qui accompagne le somptueux visage et la chevelure étincelante ? »
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Arabella Watts
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MessageSujet: Re: « in the middle of the night, when the angels scream » (aralix ♥)   «  in the middle of the night, when the angels scream » (aralix ♥) EmptyJeu 10 Déc - 20:20

in the middle of the night,
when the angels scream
You used to get it in your fishnets, now you only get it in your night dress, discarded all the naughty nights for niceness, landed in a very common crisis. Everything's in order in a black hole, nothing seems as pretty as the past though, that Bloody Mary's lacking a Tabasco, remember when he used to be a rascal?




Ce jeune homme était fascinant. Cette petite chose qui se tenait devant elle, si précieuse, lui donnant presque envie de rester avec lui jusqu'à la fin de la soirée, comme si quelque chose de malfaisant allait soudainement lui arriver, qu'il risquerait de se faire un hématome énorme rien qu'en s'appuyant sur le bar avec son coude. Ses traits étaient si fins, bien qu'elle ne soit pas croyante, Arabella était presque assurée qu'ils avaient étés tracés par un esprit divin, qu'on l'avait choisi, que c'était le genre de personne à n'exister qu'une fois tous les millénaires, ce qui rendait sa présence d'autant plus importante aux yeux de la jeune femme. Il ne s'agissait pas de coup de foudre, d'amour au premier regard, mais beaucoup plus subtilement d'attirance platonique, d'intérêt porté sans même connaitre la personne, le désir de ne pas perdre une seule seconde et de le chérir tant qu'il en est encore temps. Elle regretta soudainement de ne pas l'avoir connu auparavant, d'avoir eu plus de temps pour l'apprécier, l'idolâtrer. Il ne tenait qu'à une petite chose, un si petit détail, une petite personne si appréciable qui était finalement la personne qui manquait dans son entourage, la petite fleur dans le décor qui le rendait paisible et complet. " Je suis de mon côté aussi basée sur la politique de vérité. Et pour l'appliquer, je vais être honnête avec vous. Je ne vous connais que depuis quelques minutes, mais vous m'intéressez déjà. Même si cela peut paraître exagéré, vous êtes très charismatique, et j'ai envie de vous connaître, de vous apprécier tant que j'en ai encore le temps. Et puis finalement, il n'existe pas celui-là ; je peux vous parler pendant toute une vie sans que ça ne dérange personne. Vous serez Vénus et je serais Boticceli. Quand on y pense, on se tient simplement tous sur une énorme boulette de terre, d'eau, de feu et d'air, par des moyens que l’on n’arrive même pas à expliquer. Non pas que je veuille parler de physique et de gravité avec vous ce soir, mais nous avons tout le temps, et je rêverais de parler de tout et de rien avec vous, histoire d'apprendre quelque information qui m'intéresserait, ce qui ne serait pas difficile à faire. Je suis sûrement en train de vous parler comme si je récitais un monologue, mais je dois avouer qu'en voyant votre prestance et ce personnage qui se cache derrière cette crinière, j'ai bizarrement de l'inspiration comme jamais. Je ne sais pas dessiner, mais même mon cerveau ordonnerait à mes mains de vous dessiner, de vous peindre, de vous sculpter, soyez ma muse, je vous en supplie, soyez ma huitième merveille du monde, ma Frida, ma Françoise, mon Elsa. Je ne vous mérite pas, ni d'être là avec vous, ni d'avoir le droit de vous parler d'une telle manière. Vos traits si similaires à ceux d'un demi-dieu me troublent, et je ne saurais quoi dire si vous répondez à cette déclaration si prompte, mais je n'aurais pu me retenir. Mon cœur est hélas trismégiste et tout ce que je ne saurais faire serait de continuer de vous complimenter des heures comme je suis en train de le faire. " Presque à bout de souffle, étonnée par ce qu'elle avait elle-même énoncé, et fière en quelque sorte, de ne pas avoir bégayé, ni été troublée en plein milieu de phrase. Son cerveau et son cœur dansaient follement, les papillons dans son ventre tambourinaient, désirant plus que tout de sortir d'une quelconque manière, entourer cet être, cette si petite personne mais pourtant si grande, de tous ses papillons. Il avait l'air fragile, tendre, précieux, rare, telle une poluo youtan, clair, mais surtout léger. Plonger son regard dans le sien lui suffisait pour sortir de l'ennui, pour directement penser à autre chose, se concentrer sur lui, qui pourtant est quelque chose qu'elle peine habituellement à faire. " Je prendrais soin de lui transmettre le message. Ce visage, qui n'égale en aucun cas le vôtre, porte le nom d'Arabella. Un point trop féérique à mon goût, qui correspond finalement en quelque sorte à votre présence ici ce soir. Et si mademoiselle est étincelante ce soir, c'est peut-être, et même sûrement grâce à l'étoile de la soirée, qu'elle réussit à lui ressembler. Si vous me permettez, je vous proposerais presque d'aller danser parmi les étoiles comme vous, je vous invite à jouer avec moi dans ma voie lactée, je vous invite à vous plonger dans ce monde aux couleurs argentées, frôlant la lune du bout des doigts, main dans la main. " Toutes ces belles paroles enfin sorties de son esprit, c'est plus légère, souriante, le menton bien enfoncé dans la paume, qu'elle observa à nouveau admirativement cet ange en face d'elle.
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MessageSujet: Re: « in the middle of the night, when the angels scream » (aralix ♥)   «  in the middle of the night, when the angels scream » (aralix ♥) EmptySam 12 Déc - 21:24



« La nuit ça change tout la nuit, c'est merveilleux la nuit. »
Il était charmé par la fascination avec laquelle elle posait ses yeux sur lui. Avec quelle ferveur elle s'entêtait à déblatérer sur sa "soit-disant" perfection. Il en était bien loin, avec son haleine saveur nicotine, sa masse de boucles traîtres d'un blond sale, sa trop grande taille pour un corps mince. Comme un mélange qui lui semblait incohérent, étrange, différent. La différence, ça, il connaissait. Depuis toujours. Mais d'avoir ce regard brillant posé sur lui, ça le rendait toute chose. Réellement. Il se sentait comme la paire de chaussures hors de prix et tant convoitée par la ménagère de classe moyenne. Ce fut sans presque ciller qu'il écoutait la nymphe débiter paroles sur paroles, le cœur léger, l'âme en joie, l'esprit en ébullition. Citer un des maîtres de la peinture, des entités mythologiques nordiques, elle était parfaite. Franche, un peu extravagante à monologuer comme elle le faisait, mais tellement simple et naturelle, sans fioritures, sans complexes, sans peur du ridicule. Un sourire honteusement niais essayait de relever les coins de ses lèvres. Il siffle quelques secondes, impressionné, encore plus intrigué. Il voudrait pouvoir passer toutes les heures, toutes les minutes que comptent une journée pour apprendre et découvrir ce feu-follet qu'était la jeune femme. Elle semblait infatigable, irrésistiblement insatiable de mots. « Doux Jésus. » Il passe une main lasse dans ses cheveux, le sourire toujours accroché aux lippes. « Je dois dire que je suis outrageusement flatté, mademoiselle. Vous égayez mon monde de la plus chaleureuse et de la plus délicieuse des manières. » Jouant de son verre à moitié plein, ou à moitié vide, question de point de vue ; la cervelle turbinant à toute vitesse. « Me trouvez-vous quelque de la folie si je vous avoue que ce n'est pas la première fois que je viens ici ? Que je suis resté dans l'ombre, à admirer vos faits et gestes, votre port de tête altier et votre sourire aussi éblouissant que le sont les rayons de l'astre solaire ? Qu'il me tardait de remettre les pieds dans ce lieu pour le simple plaisir de venir à votre rencontre ? »

Elle est le piment de Cayenne que l'on ajoute aux plats pour en augmenter la saveur, pour rajouter à l'explosion de sensations dans notre papilles. Elle était ce petit piment coloré qu'il manquait à son existence platonique, monotone, sans saveur particulière. Pas qu'il n'ai pas aimé sa vie jusque là, cela serait mensonge, mais rien n'avait eu de goût extraordinaire jusqu'à ce qu'il entende la voix de la belle. Son être était revigoré de cette présence incroyable, hors du commun. « Arabella correspond exactement à la mystique nymphe dont on m'a gracieusement accordé la présence en cette fraîche soirée. Valser avec les étoiles serait un peu trop léger à mon goût, s'il fallait vous emmener danser quelque part. S'inviter et tournoyer dans la voie lactée, parmi des éclats étincelants, parmi les volutes cosmiques serait à votre image : grandiose, unique, intergalactique. » Il sirote tranquillement les dernières gorgées de la boisson alcoolisée, sentant la chaleur parvenir jusqu'à ses joues pâles. Un rehaussement de lèvres supplémentaire à rajouter sur la liste des innombrables sourires lancés à la demoiselle. Il s'imagine bien, main dans la main, avec Arabella. Ce prénom qui roule sur sa langue comme un bonbon à l'orange, savoureux, chaud, sucré. Pourquoi est-ce qu'une inconnue à la chevelure turquoise arrive-t-elle à tergiverser son monde de part en part ? Comment est-il possible de vouloir s'accaparer son être pour lui seul, à jamais ? « Plus accessible au commun des mortels que nous sommes, cette même promenade éthérée sous la lumière évanescente de la mère Lune vous sied-elle ? Je ne sais point l'horaire auquel vous terminez cette danse de bouteilles colorées, ces breuvages dosés au mililitre mais s'il vous en plaît, je ne saurais stopper cette conversation délicieuse ici-même. Ce n'est pas le lieu le plus adéquat. »
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MessageSujet: Re: « in the middle of the night, when the angels scream » (aralix ♥)   «  in the middle of the night, when the angels scream » (aralix ♥) EmptyLun 28 Déc - 22:36

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Elle avait besoin de lui. Pas pour la vie, pas pour une éternité, juste pour cette soirée. Elle ne voulait même pas savoir son avis, elle en avait besoin. Elle voulait s’envoler avec lui, ne jamais plus le laisser, le chérir, l’aimer, unir le feu de son cœur avec le sien, produisant un seul et unique feu, assez fort pour devenir le prochain soleil, quelque chose d’envoutant, comme lui. Quelque chose de si fort qui finirait finalement par s’éteindre en un coup de vent, en une beauté, une touche de piano, un sifflet. Un feu si fort qu’il pourrait tout brûler autour, destructeur mais beau, envoutant, comme lui. Un amour si beau qu’il pourrait rivaliser avec le soleil. Ils se transformeraient en papillons, et s’envoleraient, si vite qu’ils disparaitraient, aux yeux de tout le monde sauf aux leurs, proches l’un de l’autre, mais loin de tout le reste. Elle le sentait, qu’elle avait besoin de lui. Elle voulait ne faire qu’un avec lui, pouvoir admirer chaque petite parcelle de son corps, retracer les traits de son visage avec la pulpe de ses doigts. Cette petite chose mais pourtant si grande était devenue importante pour elle en quelques secondes. Leurs pupilles s’étaleraient sur leurs iris, ils se transformeraient en une chose simple et claire, sans besoin de communication. Elle devait faire quelque chose. N’avait plus besoin que de contact, plus de mots, plus rien d’autre que des mots. Et elle mit donc ses pensées en action. Elle quitta l’arrière du bar, sans écouter les reproches de son collègue, et se jeta presque sur Alix. Ses bras l’entourèrent, le serrant contre elle, cherchant à tout prix du contact. Elle huma son odeur, essayant de retenir chaque petite chose qui le définissait, dont elle pourrait se souvenir. Et le temps s’arrêta. Elle n’avait plus à compter le temps, ne voyait plus la différence entre le ralenti et l’accéléré, ne ressentait plus le temps, ne ressentait plus que le jeune garçon, plus que lui, et c’est tout ce dont elle avait besoin.
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