Les roses sont devenues noires. Le soleil ne brille plus maintenant.
Les oiseaux ont perdu espoir et ont arrêtés de chanter depuis longtemps.
Ce que l’on pourrait retenir, c’est que le plus beau cadeau que l’on peut offrir à un couple le soir de Noël, c’est un enfant. Cette petite chose remplit d’énergie quand il s’agit de t’empêcher de dormir en se mettant à pleurer à trois heures et qui, plus tard, viendra te réveiller un samedi matin à sept heures, car il voudra déjeuner ou parce qu’il ne saura pas allumer la télé pour regarder ses dessins-animés préférés. On peut dire que je suis ce genre de cadeau, un peu empoissonné, mais qui a tout de même fait le bonheur de mes parents. Je suis donc née le 25 décembre 1997 à Siloam Spring pour le plus grand plaisir de mes parents, mais un peu pour le plus grand malheur de ma grande sœur. Et évidemment, comme si je n'étais déjà pas assez exceptionnelle par le fait de ma date de naissance, mais parents ont eu la brillante et majestueuse idée de fusionner deux prénoms qu'ils adoraient pour en former qu'un seul. Ce qui, vous le devinez, a donné Chloris. Encore aujourd'hui, je me demande quelle mouche a bien pu les piquer ce jour-là.


Ma scolarité jusqu'à mon entrée au lycée n'a pas été une partie de plaisir. Déjà à cause des moqueries en rapport avec mon étrange prénom et ensuite à cause de la grosse panoplies de l'intellectuelle : l'appareil dentaire, les lunettes, les bonnes notes, cette envie de connaissance et de savoir. J'étais donc la victime idéal pour les moqueries. Mes parents et mon entourage en général, ont toujours pensés qu'il s'agissait que de querelles d'enfants et que ça finirait par passer. Malheureusement, plus je grandissais, plus ça empirait. J'avais du mal à comprendre pourquoi on s'acharnait sur moi alors que ma grande sœur, elle, était adorée de tous. On avait bien les mêmes gênes pourtant.
J'ai eu un changement radical de comportement seulement quelques jours après mon entrée au lycée. Je souhaitais me protéger du regard des autres et me fondre dans la masse. Ne plus être qualifiée comme l'intello à lunettes. J'ai commencé par changer de look. J'ai cassé mes lunettes et acheté des lentilles. J'ai jeté mes vêtements trop ''fifille à son papa'' et opté pour un style un peu plus trash. Mon comportement aussi a beaucoup évolué. Je me rebellais plus facilement, je faisais les quatre cents coups après les cours, je séchais, je fumais… J'avais toujours de bonnes notes, mais les appréciations sur les bulletins, elles, elles étaient en chute libre et sans parachute.


Ce sont les vacances d'été. Le lycée c'est du passé et à la rentrée, je pars pour l'université. Bien que je reste dans le coin, je me sens déjà plus grande, plus mature, prête à prendre mon envol. Je regagne ma chambre avec une tasse de chocolat chaud à la main, passe devant la chambre de ma petite sœur qui dort profondément en serrant sa peluche lapin contre son cœur et je souris, loin de me douter que c'était la dernière fois que je la voyais si paisible.
Je me réveille quelques heures plus tard, en nage. Je pousse le drap au fond du lit, il fait chaud, trop chaud. Je me redresse dans mon lit et me frotte le visage dans l'espoir d'enlever cette brume qui me voile les yeux, mais rien à faire, elle ne disparaît pas. Ce n'est qu'après de longues et interminables secondes que je réalise. Il y a le feu. Je me lève d'un bon et me précipite dans le couloir, déjà en proie des flammes. Je plaque le haut de mon tee-shirt sur ma bouche et ouvre la première porte, la chambre d'Albane. Elle est vide. Elle a dû sortir en boite et n'est pas encore rentrée. Tant mieux. Je cors alors dans la chambre de ma petite sœur, qui dort encore. La peur me tiraille le ventre. Je refuse de croire qu'elle est déjà morte. Je la secoue dans tous les sens, je lui hurle de se réveiller et lorsque ses deux petits yeux s'ouvrent, je ne peux m'empêcher de pleurer de joie. On va s'en sortir. Je la presse, je lui explique comme je peux qu'on doit partir, mais les flammes nous prennent en traîtres. On est coincée et passer par la fenêtre, c'est la mort assurée. Le toit s'effondre. Entraînant dans sa chute plusieurs meubles, dont une armoire. Je n'ai pas le temps de la protéger. Tout se brouille. J'essaie de la sortir de là, mais je ne peux pas. C'est bien trop lourd pour moi. Je la vois partir. Je cris, je pleure, j'appelle à l'aide, mais je ne perds pas espoir. Je dois la sauver. J'ai promis de toujours être là pour elle. Après une énième tentative, la porte de la chambre s'ouvre et laisse apparaître Albane. Je retrouve espoir. Elle va m'aider. On va sortir toutes les trois de cet enfer, mais non. Elle en a décidé autrement. Elle m'attrape par le bras, après un bref regard vers notre sœur et me traîne vers la sortie. Non. Non. Elle n'a pas le droit de faire ça. Je me débats, je l'insulte, mais elle tient bon. Je fini par lui mordre le bras et me dégage. Et elle, elle part. Comme une lâche. Je retourne auprès de Bérénice, bien décidée à l'aider, mais il est déjà trop tard. Je m'effondre. Je l'ai laissé mourir. Je m'allonge à côté d'elle, je ferme les yeux, prête à laisser la mort m’accueillir…


Je me devais d'y aller. Je ne sais pas pourquoi, mais j'en avais besoin. Dès que j'ai su que mon adorable sœur dédicaçait, j'ai ressenti le besoin de l'épier, de voir si dans sa petite vie parfaite, elle avait un peu de place pour la douleur. Capuche sur la tête, je l'observe signer son dernier livre pour enfants, drôle d'ironie pour quelqu'un qui en a laissé une mourir, guettant le moindre signe qui pourrait me montrer qu'elle regrette, qu'elle pense à moi. Mais rien. Tout ce que je vois, c'est sa joie de vivre. Je donne un violent coup de pied dans l'étagère qui se trouve en face de moi et lâche un juron. Je n'aurais jamais dû venir ici, c'était une grossière erreur. Je ne sais pas ce que je m'imaginais, après tout, elle n'a jamais cherché à faire un pas vers moi. Elle n'a jamais essayé de comprendre. Elle est restée la fille égoïste. Je fourre mes mains dans les poches et m’enfuie le plus vite possible et le plus loin possible d'elle, pour toujours.

Bravo mon bichon, t'as passé l'épreuve de la présentation haut la main !

Nan mais c'est quoi cette histoire horrible je plains trop chloris la pauvre ... Et puis c'est quoi cette grande soeur ... Bon et bien j'espère qu'elle aura une vie un peu plus tendre quand même hein... bon jeu o/

Tu peux dès à présent vérifier que ton petit nom apparaît bien dans le bottin ! Il est important d'avoir un carton de luxe où s'abriter, pour ceci tu peux aller faire une demande de logement afin que tu puisses fêter ta petite crémaillère, inviter tous tes potes à foutre le bordel ! Pour ceci, il faut aussi te créer des liens parce que ouais, si t'as pas d'amis, bah, c'est pas le top ! Tu peux aussi t'en créer, c'est une option, pour ça, les scénarios c'est pratique ! N'oublies pas non plus d'aller créer ta boîte à défis, pour t'amuser comme il se doit. Sinon, tu peux voter pour le forum et upper les sujets de publicité ! Enfin, après tout ceci tu peux commencer ton aventure, n'hésite pas à passer par le flood ou la chatbox histoire de raconter ta vie, on adore ça ! Tu peux aussi t'éclater avec les jeux ça ne fait pas de mal. Tu es un perdu avec tout ça ? Alors fonce, le parrainage c'est fait pour toi !

Bon courage pour la suite et amuse-toi bien, on t'aime fort petit bichon !