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suite à une surpopulation féminine, merci de privilégier les personnages masculins. day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron) 1647362613
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 day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron)

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Ariel Chester
Ariel Chester
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≈ métier : assistant fermier, il aide le père caldwell dans toutes les tâches les plus ingrates du travail à la ferme.
≈ côté coeur : il se noie dans un bonheur amoureux. il n'en aime et n'en aimera qu'une. devon. ♡

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MessageSujet: day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron)   day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron) EmptyDim 1 Nov - 18:59


devon , ariel
let's go to mexico my love

Ariel avait souvent du mal à réaliser l'ampleur de la chance qu'il avait. Même avant qu'il quitte Edmonton, on ne pouvait pas dire qu'il menait une vie horrible ; loin de là, même. Mais depuis qu'il avait pris son envol en compagnie de sa meilleure amie et qu'il avait mis les pieds aux États-Unis, il avait carrément fait son entrée au paradis sur terre. Il vivait sur un petit nuage, parfois plus cotonneux, parfois plus frileux... mais réellement, il vivait un rêve éveillé. Il n'était plus emprisonné dans une société qu'il abhorrait -du moins plus complètement, parce que malheureusement le capitalisme à outrance ne se cantonnait pas qu'aux capitales-, il vivait au plus proche de la nature et, surtout, il était aux côtés de Devon au quotidien. Every single day of the year. Cela faisait à présent deux ans qu'ils se côtoyaient tous les jours sans exception, et Ariel avait l'impression qu'ils s'entendaient encore mieux qu'auparavant, que plus ils se connaissaient et mieux cela fonctionnait entre eux deux. Ils devenaient toujours plus complices, toujours plus attachés l'un à l'autre. Qu'ils soient en couple n'y avait d'ailleurs rien changé, bien au contraire. Et, essoufflé après avoir fait la course sur toute la longueur de la piscine, sa petite amie dans les bras, Ariel se rendait pleinement compte de la chance qu'il avait. Il prit comme une claque, la réalité le rattrapant soudain, et il fut envahi d'une vague de bonheur. Combien d'hommes pouvaient se vanter de travailler dans une ferme pour un salaire dérisoire, tout en se permettant un voyage à deux jours de route dans l'une des plus belles villes du monde, en compagnie de la femme de sa vie ? Pas beaucoup, certainement. Alors, Ariel profitait de ses moments au maximum. Il en profitait pour lui, et pour tous ces hommes qui n'avaient pas la même chance. « Ouais, mais au moins c'est bon pour mon ego ! » Il avait à peine eut le temps de finir sa phrase que Devon s'appuya sur ses épaules pour le faire couler. Même s'il avait eu envie de résister, il n'en eut pas le temps, prit de surprise. Quand il remonta à la surface, il papillonna à plusieurs reprises des paupières pour évacuer le trop-plein d'eau, tout en joignant son rire à celui de sa petite amie. « Bon, c'est mort pour mon ego là... » Il secoua la tête, le sourire aux lèvres et les yeux rieurs. Devon colla son front au sien, et Ariel plongea son regard dans celui de sa petite amie. Sa respiration s'accéléra, mais pour une toute autre raison que sa course à la nage. Devon l'embrassa tendrement avant de glisser ses mains le long de son corps, et Ariel répondit au moindre de ses mouvements. Sans quitter son regard, il caressa du bout des doigts la ligne de sa colonne vertébrale, descendant jusqu'à frôler le tissu de sa culotte, avant de remonter doucement le long de ses hanches, de sa taille, de sa poitrine. De son côté, c'était comme s'il recevait des micro-décharges électriques à chaque contact de la peau de Devon contre la sienne, et elle laissait des saillies de frissons grisant. Ariel se mordit l'intérieur de la lèvre, les yeux brillants. Brillant d'amour, bien sûr, mais brillant de désir aussi ; il ne fallait pas se mentir. Devon était belle à tomber, et il savait qu'elle aurait pu avoir n'importe quel garçon si elle n'était pas aussi timide. Il n'avait jamais autant désiré une fille qu'elle, même si l'on mettait de côté les sentiments qu'il éprouvait, et les mois d'abstinence ne faisait qu'amplifier ça. Il lui avait dit qu'il attendrait le temps qu'il faudrait, et il avait attendu. Il pouvait attendre encore, évidemment, mais il ne pouvait pas nier qu'elle lui faisait un effet monstre et que chaque cellule de son corps était attirée par elle. Ce n'était pas une question de besoin masculin, loin de là ; simplement une envie de lier son corps à celui de sa petite amie. Un désir de partager un plaisir intense avec celle qu'il aimait, au-delà des baisers et des caresses légères. « Et moi donc... » Lui aussi en avait de la chance, beaucoup. Ariel se laissa envoûter par le regard perçant de Devon, il s'y perdit avec plaisir. « Je t'aime... » Son cœur manqua un battement et il se mordit de nouveau l'intérieur de la lèvre. Sa respiration s'accéléra et le bas de son ventre se contracta de bonheur. Devon avait mis longtemps à prononcer ces trois petits mots à haute voix, mais Ariel savait que lorsqu'elle les prononçait, ce n'était pas à la légère. Ce n'était pas sans raison. Il plaqua ses lèvres contre celles de sa petite amie, dans un baiser un peu plus passionnel que les précédents et, légèrement essoufflé par le désir qui s'emparait de plus en plus de lui, fit à son tour part de ses sentiments. « Je t'aime aussi, Dev. Si tu savais à quel point. » Il caressa le bord de son visage du revers de sa main, avant de glisser ses doigts dans ses cheveux. Ce n'était pas lui qui avait fait le premier pas, pas lui qui avait montré les premiers signes d'attirance et, sans la crise de jalousie de Devon il y a de nombreux mois à présent, ils en seraient encore sûrement au même stade ; mais peu importait tout ça, Ariel l'aimait d'un amour inconditionnel. Il espérait qu'elle le savait. Il déposa ses lèvres contre celles de Devon, glissant ses mains dans son dos, la serrant contre lui. Bon dieu, il l'aimait vraiment. Cela faisait quelques secondes qu'ils mélangeaient leurs souffles quand Ariel sentit une lumière bouger derrière ses paupières. Il n'y prêta d'abord pas attention, pensant que c'était les lumières de la piscine. Et puis, lorsqu'ils mirent fin à leur baiser et qu'il rouvrit les paupières, Ariel réalisa que la lumière ne venait pas de la piscine. Elle était bien trop haute, et elle bougeait bien trop. Et elle avançait, aussi. Rapidement, il entendit le bruit de l'herbe froissée, foulée par des pas. Shit. Ariel passait un pur moment de bonheur, seul avec sa petite amie, et il n'avait aucune envie d'être dérangé par des adolescents mexicains. Des aboiements résonnèrent alors. Un chien ?! Ariel fronça les sourcils et donna un petit coup de menton en avant, pour que Devon se retourne. Bientôt, la lumière mouvante rejoignit le bord opposé de la piscine, et il put distinguer malgré la pénombre un homme, tenant d'une main une lampe de poche et de l'autre, la laisse de son chien. « Merde... » Toute bonne chose a une fin, c'est bien ce que l'on dit, non ? Peut-être, mais Ariel aurait apprécié que la fin n'arrive pas tout de suite... L'homme au chien se stoppa quelques longues secondes, avant de reprendre sa marche et s'approcher des deux amoureux. Ariel baissa les yeux vers sa petite amie, l'interrogeant du regard. « On est censé faire quoi ? Prétendre qu'on ne comprend pas l'espagnol, ou déguerpir en courant ? » Le désir fit bientôt place à un mélange de peur et d'adrénaline. Il espérait juste que la soirée ne se finirait pas dans un commissariat de police ; c'était tout ce qu'il souhaitait. Courir en boxer à travers Mexico City ne le dérangeait pas plus que ça, si cela voulait dire qu'il pouvait profiter un peu plus encore d'une soirée en amoureux.
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Devon Connely
Devon Connely
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MessageSujet: Re: day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron)   day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron) EmptyLun 2 Nov - 20:03


devon , ariel
let's go to mexico my love

Ce soir, j’ai décidé de sortir un peu de mes sentiers battus en faisant la surprise à Ariel d’une petite baignade dans une piscine scolaire et donc un minimum surveillée. La dernière fois que j’ai lâché prise c’était il y a presque deux ans, lorsque j’ai fait mon sac et que j’ai quitté Edmonton sans un seul regard dans le rétrovieuseur du van, avec Ariel au volant. C’était la première fois de ma vie que je faisais quelque chose que moi j’avais envie, que j’avais suivi mon instinct à la place des ordres de mon père. Je suis quelqu’un de très timide, je suis celle qui suit, je suis celle qui écoute et qui fait ce qu’on lui dit. Je me rappelle encore du moment où je remplissais mon sac de vêtements autant chauds que froid – à l’époque nous ne savions pas trop où nous voulions aller, du moment que c’était loin d’Edmonton, il fallait donc prévoir toutes les météos possibles – j’ai vraiment eu l’impression qu’une barrière s’abaissait dans ma tête, une barrière en fer forgé, comme celle qui entourait la belle demeure de mes parents et qui m’empêchait d’aller au-delà du jardin lorsque j’y jouais en étant enfant. Il y a eu comme un déclic et même si une centaine de kilomètres plus loin d’Edmonton, j’ai fondu en larmes dans le van, je savais que c’était mon corps et mon esprit qui se relâchaient complètement de toute ces années à être modèle. Même lorsque nous étions libres et sauvages, en passant de ville en ville, mon côté « maniaque du contrôle » n’était jamais très loin. Pendant qu’Ariel allait s’amuser en ville, je restais sagement au van à lire ou à peindre. Lorsqu’il en avait marre de manger du riz ou des pâtes et qu’il me suppliait pour un morceau de fromage ou même de la viande, je lui rappelais que nos finances ne nous le permettaient pas. Avec le recul, je me demande comme il a supporté de voyager avec quelqu’un qui avait souvent besoin d’avoir le contrôle sur quasiment tout. Peut-être parce qu’à côté de ça, j’étais facile à vivre, je suivais simplement.

Quoi qu’il en soit, lorsque l’on se trouve tout les deux à s’embrasser tendrement dans la piscine scolaire, j’ai à nouveau cette impression de déclic. Je suis collée à mon petit-ami, ne portant que mes sous-vêtements sur moi et ressentant un désir pour lui que je cachais jusqu’à présent. Nous sommes dans une piscine où nous risquons de nous faire attraper et peut-être pire, embarqué par la police. Et je n’y pense même pas. La Devon de ce matin qui s’inquiétait encore de savoir si le van avait le droit d’être garé à cet endroit est bien loin depuis quelques minutes. Et j’espère qu’elle va rester encore un peu en retrait, au moins pour le reste de ce voyage. Parce que ça fait vraiment du bien de lâcher prise, d’être entièrement libre.

Mon cœur est au bord de la rupture lorsque des lumières attirent mon regard. Je m’écarte lentement d’Ariel qui me colle un dernier baiser surpris sur le coin des lèvres. Il a vu la même chose que moi. Ce ne sont pas les lumières de la piscine qui nous éclaire peu à peu. « Mince… » Le concierge. Avec son chien. Et surtout ; sa lampe de poche. Voilà pourquoi je n’aime pas lâcher prise. Ariel me demande ce que l’on est sensé faire et ma respiration se bloque. « Les deux. » murmurais-je. Je croise le regard de mon meilleur ami, mes lèvres s’étirant en un sourire timide. « Tu te rappelles quand on était petits et que tu disais que je ne pouvais pas courir vite parce que j’étais une fille ? » Cette fois le concierge nous a vu et s’avance dans notre direction en marmonnant des phrases en espagnol. « Prouve-le ! » criais-je à Ariel en me débattant de ses bras, illare. Je nage au plus vite jusqu’à l’autre bord et prends appui sur mes maigres bras pour sortir de l’eau. J’attrape ma robe et mes chaussures et je retrouve Ariel pour notre course folle. Avec son aide, nous sautons par-dessus la barrière, nos cheveux dégoulinants sur nos épaules. Je n’arrive pas à m’empêcher de rire. Nous courons à toute allure à travers le quartier où les gens stoppent net leur barbecue pour nous regarder courir en sous-vêtements, complètement trempés. J’attrape la main d’Ariel et jette un coup d’œil par-dessus notre épaule. Le chien du concierge nous court après mais nous avons une large avance. Nous nous rapprochons du centre ville alors en voyant Ariel remettre son t-shirt, je passe ma robe par-dessus la tête. Nous nous arrêtons un bref instant pour enfiler nos chaussures et je reprends la main d’Ariel pour l’inviter à reprendre notre course même si plus personne ne nous suit. Je rigole, les cheveux mouillés me fouettant le visage. Je ne peux pas m’empêcher de lancer des regards à mon meilleur ami. Il est magnifique. Je l’aime tellement. Nous empruntons une autre ruelle, moins fréquentée pour rejoindre notre van. Il y a à peine deux lampadaires qui illuminent l’endroit où nous sommes garés. « C’était génial ! » dis-je en prenant appui, pliée en deux, sur le van pour reprendre mon souffle. « Wow… » Je tousse un peu avant de me concentrer pour prendre de grandes et profondes respirations. Je me tourne vers Ariel, légèrement rieuse. Je me rapproche de lui et viens nouer mes bras derrière sa nuque. « Je crois qu’on peut dire que notre première soirée à Mexico est une réussite. » Je rigole un peu avant de chercher les lèvres d’Ariel pour l’embrasser. Nos vêtements nous collent au corps à cause de l’eau de la piscine mais je m’en fiche. Je veux juste profiter de mon meilleur ami. De mon petit-ami. Je glisse mes mains sur ses épaules, je sens les papillons dans mon ventre revenir à la charge. J’ai envie de lui, j’ai envie qu’Ariel m’embrasse et me caresse, j’ai envie de sentir tout son corps contre moi, j’ai envie qu’il comprenne à quel point je l’aime et j’ai envie de sentir à quel point lui, il m’aime. Une de mes mains glisse sous son t-shirt tandis que l’autre s’affaire à trouver les clés du van dans sa poche de short collée à cause de l’eau. Maladroitement, sans quitter ses lèvres, j’ouvre la porte latérale du van et je nous laisse guider à l’intérieur. Le van se referme dans un bruit métalique sourd mais je ne fais pas vraiment attention. Je me laisse tomber sur notre lit, tenant Ariel par le col de son t-shirt pour qu’il me suive. Nos lèvres se retrouvent et je me sens encore plus à la maison, je me sens entière.
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Ariel Chester
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MessageSujet: Re: day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron)   day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron) EmptyDim 8 Nov - 19:17


devon , ariel
let's go to mexico my love

Le concierge s'approchait d'eux de plus en plus et il n'avait pas l'air très content de les voir là. En même temps, son job était justement d'empêcher que des intrus s'aventurent sur son territoire, c'est-à-dire l'école dont la piscine faisait partie ; et là, clairement, il avait failli. En même temps, on ne pouvait pas dire que de grandes mesures de sécurité avaient été mises en place ; il n'y avait même pas de cadenas sur la grille de l'école. Alors, à moins que le concierge fasse des rondes de surveillance vingt-quatre heures sur vingt-quatre, ce devait être bien difficile de garder un œil sur l'école constamment. Heureusement que le chien avait envie de faire ses besoins... Quoiqu'il en soit, les deux loustics, homme et animal, continuaient d'avancer. Devon et Ariel n'avaient plus beaucoup de temps pour réfléchir, plus beaucoup de temps pour élaborer un plan B. Devon trouva cependant bien rapidement une solution, celle d'allier les deux propositions de son petit ami. Sitôt dit, sitôt fait, elle s'était élancée en dehors de la piscine et Ariel l'avait rapidement suivie. Il se rappelait, oui, ce qu'il lui avait dit quand il ne mesurait encore qu'un mètre vingt-cinq. À l'époque, son esprit était encore bien formaté, entre le noir et le blanc, le bien et le mal, les hommes et les femmes. On lui avait inculqué l'éducation selon laquelle la gente masculine était supérieure à la gente féminine, et par conséquent il croyait dur comme fer que les filles étaient nulles en sport. Elles n'étaient bonnes qu'à la cuisine, n'est-ce pas ? Bien entendu, il avait bien changé depuis, et il ne doutait pas que Devon sache courir. Peut-être même qu'elle courrait plus vite que lui ; après tout, elle était plus légère, cela devait y faire pour quelque chose. Et, sachant qu'elle faisait de l'équitation, ses cuisses et mollets devaient être musclées, ce qui était un autre avantage. Ariel, lui, était davantage musclé dans les bras ; chacun son domaine. Il n'eut d'ailleurs aucun mal à sortir de la piscine, s'en extirpant par la seule force de ses bras. Sans perdre de vue Devon, qui n'était que quelques mètres devant lui, il attrapa son t-shirt et son bermuda, ainsi que ses chaussures qu'il faillit oublier. Il passa à deux mètres à peine du concierge et, sans réfléchir, lui tira la langue. Il s'esclaffa de rire ensuite et retrouva Devon à la barrière. Il sauta par-dessus puis tint la main de sa petite amie, pour qu'elle ne trébuche pas comme à l'aller et se foule une cheville. Ce serait bien leur veine, si elle ne pouvait plus courir. Si tel était le cas, il y avait fort à parier que la suite de leur soirée serait beaucoup moins marrante. Quelques mètres à peine après avoir passé la barrière, Ariel cria à l'attention du concierge un « GRACIAS ! » accentué à la canadienne. Il s'esclaffa de nouveau, regarda par-dessus son épaule et accéléra la cadence quand il l'aperçu que l'homme et le chien les poursuivaient. Les deux amoureux descendirent la rue à toute vitesse, sous le regard étonné et sûrement amusé des passants et habitants, avant de ralentir à proximité du centre-ville. Courir rendait Ariel euphorique et il s'arrêta, hilare et essoufflé. Il enfila son t-shirt et son bermuda, ainsi que ses baskets. La sensation de la peau mouillée contre les habits secs était d'ordinaire assez désagréable, mais il n'y pensait pas vraiment. Tout ce à quoi son esprit était occupé, présentement, c'était échapper au concierge et rejoindre le van au plus vite. Le surveillant, trop vieux et pas assez entraîné, s'était pourtant arrêté il y a bien longtemps, à environ deux pâtés de maisons de là. Le chien avait poursuivi la course poursuite un peu plus longtemps, mais il avait fini par abandonner lui aussi. Ariel et Devon, quant à eux, rejoignirent leur van sans aucun souci, mais en courant tout de même, au cas où. Après tout, même si Ariel en doutait fortement, le concierge aurait très bien pu appeler la police. « C'était une réussite oui, » confirma Ariel en hochant la tête, le sourire aux lèvres. Il se cala contre le van pour reprendre son souffle et, à l'instar de sa petite amie, prit quelques grandes inspirations. Il manquait peut-être un peu d'endurance, mais il ne mit pas longtemps avant de retrouver son calme. Son cœur avait tout juste repris son rythme normal qu'il s'emballa de nouveau, alors que les lèvres de Devon se plaquait contre les siennes. Il esquissa un sourire contre ses lèvres, sans cesser de l'embrasser pour autant. Leur baiser se fit bientôt plus passionné, plus fougueux, comme s'ils reprenaient là où ils s'étaient arrêtés dans la piscine, quand on les avait interrompus. Ariel frissonna de plaisir au contact de la main de Devon contre son ventre, et il retourna chacun de ses baisers, chacune de ses gestes. L'une de ses mains s'était glissée dans sa nuque et sa chevelure encore mouillée tandis que l'autre lui caressait la taille. Quand il sentit les doigts de son amoureuse se glisser dans la poche de son bermuda, Ariel fronça les sourcils. Il écarta légèrement son visage de celui de Devon, avant de le rapprocher et de l'embrasser de nouveau quand le cliquetis des clés retentit. Il ne leur fut pas longtemps pour être tous les deux dans leur lit, dans l'espace sécurisant du van, coupés de l'extérieur. Ils étaient dans leur petite bulle, celle qui n'appartenaient qu'à eux. Celle où Ariel se sentait le mieux. Ils continuaient de s'embrasser avec fougue, ne cessant brièvement seulement pour respirer. Ariel n'avait jamais vu Devon aussi passionnée, aussi désirante et désirable. Il n'allait pas s'en plaindre ; il regrettait seulement la pénombre du véhicule, qui l'empêchait de voir clairement la femme qu'il aimait. Le désir se faisait plus fort au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient, et cela s'entendait à sa respiration. Après un énième baiser, il bascula pour se retrouver au-dessus de Devon, et plaça ses mains de chaque côté de son visage. « Dev' ? » Elle ne le voyait sûrement pas, mais Ariel affichait un sourire heureux, et légèrement timide aussi, étonnamment. « Tu es... ? » Il n'osait pas poser la question en entier. Il ne voulait pas la freiner, il ne voulait pas qu'elle lui réponde par la négative... il avait envie d'elle depuis si longtemps, et ce soir était peut-être le moment où il pourrait l'aimer pleinement, complètement ; il avait peur de passer à côté de ça s'il ne se montrait pas assez subtil dans sa question, mais il voulait aussi être certain que Devon était prête et sûre de ce qu'elle s'apprêtait à faire. Cela faisait plus de six mois qu'ils étaient en couple, plus de six mois qu'ils n'avaient pas couché ensemble, et Ariel savait que la première fois de Devon n'était pas une chose à prendre à la légère. Si elle avait attendu tout ce temps, c'était pour que sa première fois soit parfaite, et il fallait qu'elle le soit. Cela ne devait pas se faire sur un coup de tête, et même si Ariel bouillonnait de désir pour sa petite amie, il préférait attendre encore quelques temps plutôt que de faire l'amour avec Devon ce soir et qu'elle le regrette par la suite. En attendant sa réponse, il approcha son visage du sien et déposa ses lèvres sur sa joue, sur le lobe de son oreille, dans son cou. Ce n'était sûrement pas la meilleure solution pour avoir d'elle une réponse objective, mais il ne pouvait pas faire autrement. Il l'aimait trop, la désirait trop, et il avait du mal à tenir ses lèvres à l'écart du corps de sa petit amie plus de quelques secondes.
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Devon Connely
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MessageSujet: Re: day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron)   day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron) EmptyDim 22 Nov - 9:54


devon , ariel
let's go to mexico my love

Quand je repense à notre parcours avec Ariel, j’en suis légèrement prise de vertiges. On a commencé à sympathiser dans le jardin de la belle maison de mes parents, lorsque sa mère venait boire le thé avec la mienne. On était très différents à ce moment là, nous n’aimions pas jouer aux même jeux et il était clairement plus casse-cou que je ne l’étais. Petite fille sage qui joue avec de la fausse porcelaine en plastique, petit garçon qui préfère grimper aux arbres et parler d’aventure. Ariel a toujours parlé de ça, il a toujours dit qu’il voulait partir et découvrir le monde avec juste un sac à dos. A l’époque, il voulait partir à dos de chameau et j’avais beau lui expliquer que ce n’était pas possible, il me traitait de rabas-joie et continuait d’en rêver. C’est en grandissant qu’on a commencé à se ressembler. Qu’un peu car je continuais à être très sage, très timide alors que lui arrivait en cours avec sa cravate défaite et ses chaussures cirées sales. Ce qu’ils n’acceptaient pas dans notre école primaire privée. Mais j’avais de plus en plus envie de cette liberté et de cette aventure dont il continuait de me rabâcher les oreilles. Et puis on est devenus des adolescents, priés de faire ce que cette belle société voulait qu’on fasse. Il se rebellait, je me taisais et faisait ce qu’on me demandait. Et finalement… Il a toqué à ma porte, ce jour là, il y a maintenant bientôt deux ans, pour me délivrer. C’est comme ça que je le vois au final ; mon sauveur, mon délivreur. Je n’ai jamais autant appris, je ne me suis jamais autant enrichie en restant assise derrière un bureau d’une classe de droit que depuis que nous sommes sur les routes à sillonner les états d’Amérique en improvisant, en se débrouillant par nos propres moyens et avec le peu de choses que nous avons au final. Nous nous sommes rapprochés, nous nous sommes éloignés, nous nous sommes retrouvés et au final nous nous sommes aimés. Ariel est mon délivreur, mon sauveur, il est mon roc, mon amoureux et maintenant mon amant. C’est pour toutes ces raisons que je sais pertinament que je ne regretterai pas ce que je suis en train de faire. J’ai la conviction qu’il est le bon, qu’il est l’homme de ma vie. Je sais, je suis peut-être jeune pour penser ça. Combien de personnes ont dit ça à l’âge de vingt ans et se sont retrouvées avec les ailes brûlées par un douloureux échec amoureux ? Mais pour le moment, je ne veux pas penser au futur, je veux vivre l’instant présent. Je ne veux pas non plus repenser au passé et me rappeler ce que le seul homme qui a essayé de me toucher me faisait. Cette image, cette silhouette sont cachés dans un petit coin de ma tête. Ariel est loin d’être comme lui, Ariel m’a tant donné, il a tant attendu. Et puis, ici, c’est notre van, c’est notre maison, notre repère, notre église. C’est là que je me sens le plus en sécurité depuis deux ans. Je ne me trompe pas, alors lorsqu’il me demande si je suis sûre… ou peut-être veut-il dire « prête » je n’hésite pas une seule seconde. Je connais la réponse. Je me suis peut-être un peu emballée par notre présence à Mexico City, par ce petit bain de minuit dans la piscine d’une école mais je sais que mon cœur et mon esprit ont raison. J’avais envie de répondre mais je crois que mon corps le faisait à ma place. Me collant un peu plus contre lui au contact de ses lèvres sur la fine peau de mon cou, serrant mes doigts autour de ses épaules musclées par son travail à la ferme. Mais je veux quand même lui donner une réponse parce que je sais qu’il en veut une, je sais qu’il me respecte trop et qu’il m’aime trop pour foncer tête baissée sans être sûr que je ne regretterai pas. Mes mains remontent le long de sa nuque puis de chaque côtés de son visage pour l’encadrer et être sûre qu’il soit bien à l’écoute. Je ne vois que son contour et les ombres de son visage mais je sais qu’il me regarde. Je caresse sa mâchoire du bout des doigts, ma respiration quelque part bloquée dans ma gorge. « Je t’aime Ariel. J’en suis certaine. » Ma manière de lui dire que je sais que je suis sûre, ma manière de lui donner le feu vert, ma manière de me donner entièrement à lui. Je ne peux, évidemment, pas ignorer cette petite pointe de peur, d’appréhension dans le creux de mon ventre mais je suppose qu’elle est normale. J’espère surtout ne pas lui faire regretter les filles qu’il a pu connaître avant moi.
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Ariel Chester
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MessageSujet: Re: day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron)   day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron) EmptyLun 28 Déc - 20:07


devon , ariel
let's go to mexico my love

Les corps des deux amants amoureux étaient plus proches qu'ils ne l'avaient jamais été. Ils étaient entrés dans une intimité qu'ils avaient seulement côtoyée par le passé. Frôlée. C'était plus fort que tout ce qu'Ariel avait pu connaître auparavant. Plus intense. Tous ses sens étaient en éveil, d'une façon qui le surprenait. Lorsqu'il s'apprêtait à dormir, que tout autour de lui était noir et qu'il se sentait sombrer, les sons qui l'environnaient étaient amplifiés. Quand il brûlait de désir pour sa petite amie, alors qu'ils étaient simplement allongés côte à côté dans l'herbe d'un parc, et que leurs bras se frôlaient légèrement, c'était comme s'il ressentait une chaleur intense et précise sur chacun des pores de sa peau. Ce soir, cette nuit, contre le corps de sa petite amie, ce n'était pas un, mais tous les sens d'Ariel qui étaient amplifiés. Son ouïe et son toucher était décuplés, et malgré le peu de lumière qui parvenait dans l'habitacle du van, Ariel n'avait jamais aussi bien vu de nuit qu'en ces moments. Des sensations aussi extrêmes, il n'en avait jamais ressenties de telles qu'auprès de Devon, et son désir se faisait plus intense de seconde en seconde. Il savait qu'il serait déçu et frustré si sa petite amie le repoussait, mais il ne voulait pas prendre le risque qu'elle ne soit pas sur la même longueur d'onde que lui ; même si, honnêtement, il avait du mal à voir comment il aurait pu ressentir de pareilles émotions si elle ne l'était pas. Il soupira de plaisir quand la voix suave de son amoureuse retentit, lui avouant son amour et le fait qu'elle était certaine. Certaine de s'abandonner à lui, autant que lui s'abandonnerait à elle. Certaine de lui offrir sa virginité, sa première fois. Il ne pouvait pas en dire autant, parce que Devon était loin d'être la première ; en cet instant précis, c'était pourtant comme s'il n'y en avait jamais eu d'autres. C'était une première fois aussi, d'une certaine manière. La première fois avec elle. Sa plus belle des premières fois, il en était certain. S'il se rappelait de la toute première fois qu'il avait perdu sa propre virginité ? Vaguement, oui. Très vaguement. Une soirée un peu arrosée. C'était sa première année de lycée, et il avait un peu bu. Légèrement, assez pour que les maigres résidus de timidité composant sa personnalité disparaissent, pour que sa joyeuseté naturelle soit encore plus amplifiée, pour qu'il soit plus désinhibé encore que d'ordinaire ; pas mais trop, pas au point d'en perdre la mémoire, pas au point de faire quelque chose qu'il regretterait par la suite, pas au point de vomir dans les buissons du jardin de son ami. Il était bien. Une fille, lycéenne aussi mais de dernière année, une belle blonde, populaire, l'avait entraîné sur la piste de danse. Ils avaient dansé, la tête dans les étoiles, l'esprit embrumé. Elle était légèrement soûle, elle aussi. Comme lui. Elle le trouvait beau, cet Ariel. Ce jeune homme de deux ans son cadet, mais dont le charme et la popularité n'étaient étrangers à personne. Trois mois qu'il était arrivé au lycée, et il était déjà apprécié de tout l'établissement. Alors que leurs corps habillés se frottaient au rythme de la musique, elle l'avait voulu dans son lit. Dans un lit, peu importe lequel. Elle l'avait désiré, l'avait embrassé. C'était loin d'être son premier baiser, à Ariel, mais c'était la première fois qu'il ressentait ce désir particulier. Celui qui était plus fort qu'un simple bisou de cour de récré. La blonde l'avait entraîné par la main, à travers le dédale d'escaliers. La suite, Ariel n'en avait pas grand souvenir. Tout ce dont il se rappellerait, c'était qu'il avait pris autant de plaisir qu'elle. Ces ébats d'une nuit n'avaient fait qu'augmenter sa popularité ; et cela avait déclenché son amour pour la chaire et les relations sans lendemain. De cette blonde, il ne se rappelait même pas le prénom. Quelque chose comme Ania ou Tania ou Lana. Il avait oublié, tout simplement. Il s'en fichait. Mais Ariel, il ne voulait pas que Devon oublie. Elle n'oublierait pas son prénom, c'était impossible ; mais il ne voulait pas qu'elle oublie le lieu, l'atmosphère. Il voulait qu'elle se souvienne de chaque minute de leur amour, qu'elle prenne plaisir à chaque instant et qu'elles chérissent ces instants encore longtemps. Ariel déposa ses lèvres brûlantes sur celles de sa petite amie, puis embrassa son menton, son cou et sa clavicule. Son souffle était fort, presque rauque. Il se stoppa à la limite de la robe de la brune, puis glissa ses doigts sous les bretelles alors que son corps se pressait toujours plus contre celui de sa petite amie. Il glissa ensuite les bretelles doucement, lentement, le long des bras de Devon. Au fur et à mesure qu'il retirait la robe de son amoureuse, il embrassait sa peau découverte du bout des lèvres. Il embrassa sa poitrine, la naissance de ses seins, passa par-dessus son soutien-gorge et vint embrasser son ventre. Il sentait la peau de sa petite amie tressauter légèrement à son passage, et ses lèvres s'étirèrent en un sourire. Ses mains frôlaient le corps de la jeune femme, le long de son dos jusqu'à sa taille. Ariel déposa ses lèvres sur le nombril de son amoureuse, et descendit quelques centimètres encore. Il s'arrêta là, la robe de Devon accrochée sur ses hanches, au niveau de sa culotte. Il releva la tête, le regard brillant de désir. Son cœur battait la chamade, plus encore que lorsqu'il lui avait avoué pour la première fois qu'il l'aimait. Il se redressa, tendit ses bras pour se soulever de sa petite amie, et planta son regard dans le sien. Avec une lenteur et une tendresse infinie, il se rapprocha d'elle et joignit ses lèvres aux siennes dans un baisser passionné. Il voulait aller plus loin, mais il voulait s'assurer, encore et toujours, que elle aussi. Il voulait qu'elle le lui montre, non plus seulement pas les mots, mais par les gestes aussi.
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Devon Connely
Devon Connely
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MessageSujet: Re: day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron)   day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron) EmptyDim 17 Jan - 7:46


devon , ariel
let's go to mexico my love

Il y avait cette petite voix dans ma tête qui essayait de se frayer un chemin parmi les réponses de mon corps aux caresses et aux baisers d’Ariel. Cette voix qui voulait que je me rappelle que ce soir était ma première fois, que j’allais peut-être avoir mal, que je n’allais peut-être pas être à la hauteur. Elle voulait aussi que je me rappelle des gestes brusques et autoritaires du seul homme qui a voulu me toucher jusque là. Oui, cette petite voix criait dans ma tête mais malgré ça, mes frissons, nos gémissements communs passaient au-dessus. J’étais sûre, j’étais sûre qu’Ariel allait bien me traiter, qu’il allait être doux, que je ne regretterai pas et que je l’aimais de tout mon cœur. Cette dernière chose était vraiment la chose la plus sûre dans ma vie en ce moment. C’était lui. Evidemment, cette petite voix pourrait aussi me rappeler que j’étais loin d’être la première pour Ariel, que je n’étais qu’un prénom de plus qu’il caressait, qu’il embrassait, qu’il avait connu des filles qui l’avait sûrement mené au septième ciel alors que moi, à part mes romans à l’eau de rose, je n’avais jamais eu de pratique. Mais de nouveau, cette petite voix se tut lorsque les baisers d’Ariel quittèrent mes lèvres pour descendre sur mon menton, puis mon cou et ensuite ma clavicule. Je me découvrais des points faibles, sensibles ; ma peau se couvrait de chaire de poule à son contact sur ma poitrine, mon cœur râta un battement lorsque ses doigts frôlèrent mes épaules pour faire glisser les bretelles de ma robe le long de mes bras. Tout ça était nouveau pour moi et si ça m’auvait fait bizarre, voir peur par le passé, j’en appréciais chaque instant ce soir. Il me découvrait, il n’a jamais frôlé mes seins comme ça, ni mes hanches. Mais je me découvrais aussi, sous son toucher, sous son regard malgré l’obscurité. Un gémissement s’échappa de ma gorge lorsque je sentis les lèvres de mon amant sur mon nombril, mon dos se cambrant légèrement. Une de mes mains va se perdre dans ses cheveux en bataille et encore humides de notre baignade. J’en oublie complètement que nous ne sommes ni au Canada, ni aux Etats-Unis. Nous sommes à Mexico mais tout ce dont je me rappelle vraiment pour le moment c’est que nous sommes dans notre van, notre maison, notre petit paradis et je me sens en sécurité, je me sens bien.

J’ai la bouche sèche, le cœur prêt à sortir de ma poitrine tant il bat. Je ne sens plus les baisers d’Ariel sur mon corps alors j’ouvre les yeux pour voir qu’il s’est redressé. Je me soulève avec son aide, les yeux brillants même dans le noir. Ma respiration est saccadée lorsque je suis à genoux devant lui, ma poitrine contre son torse. Mes mains tremblent mais ce n’est pas de peur et en tout cas pas de froid ; tout mon corps bouillonne. A bout de souffle, je cherche quand même ses lèvres, ma main serrant un peu plus ses cheveux entre mes doigts. Sentir son cœur battre comme ça contre ma poitrine a un effet libérateur sur moi ; je ne suis pas un prénom de plus. Il m’aime. Mes mains glissent dans son dos musclé par son travail à la ferme jusqu’à passer sous le tissu de son t-shirt pour le lui retirer. Un nouveau gémissement se fraya un chemin entre nos deux bouches collées l’une à l’autre lorsque mes doigts caressèrent son torse nu, ses abdominaux. Secrètement, j’en avais rêvé de ce corps, de le toucher sans timidité. Alors que j’embrassais maintenantt sa mâchoire puis l’arrière de son oreille, mes mains tremblantes descendire vers le bouton de son short. J’eu un léger mouvement de recul en constatant le désir de mon petit ami. Je le libéra de son short, reprenant ensuite son visage entre mes mains pour l’embrasser, mon dos se heurtant à nouveau à notre matelas.

Je ne me sentais pas encore prête à partir sur des chemins inconnus. J’en avais envie mais j’avais quand même cette petite appréhension dans mon ventre alors je le laissa gérer la situation et j’ai bien fait. Ariel a été d’une tendresse infinie avec moi. Je ne dirais pas que ça a été agréable mais sa douceur a grandement aidé à ce que j’oublie la douleur. Nos corps ont été en parfaite harmonie, comme s’ils étaient, au final, fait pour se retrouver ensembles de cette manière. Nos gémissements mêlés à nos cœurs battants était la plus belle mélodie que j’aie pu entendre jusque là. J’étais encore plus amoureuse de lui. Comment c’était possible ? Je n’en sais rien mais en me réveillant ce matin, la lumière filtrant à travers les rideaux des vitres du van, je n’ai pas regretté un seul instant de m’être donnée à lui. Malgré qu’il dorme encore, je cherche quasi immédiatement à retrouver ses bras. A plat ventre, encore dénudée, je pose mon menton sur son torse, attendant le réveil de l’homme de ma vie.
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Ariel Chester
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MessageSujet: Re: day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron)   day 1 ☆ let's go to mexico my love (aron) EmptyDim 31 Jan - 17:24


devon , ariel
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Ariel respirait bruyamment, allongé sur le dos, le drap en travers du corps, sa main caressant la chevelure de Devon. Tous les deux muets, ils parlaient en silence sans même se regarder. Ariel était toujours autant empli de désir, et d'amour plus encore. Ce qu'il venait de vivre était en aucun point comparable à toutes les nuits qu'il avait pu passer par le passé. Cela avait été l'apothéose, sans exagération. Il avait littéralement été porté au septième ciel, après n'avoir fait qu'un avec celle qu'il aimait plus que tout au monde. Bon dieu, qu'est-ce qu'il l'aimait. Il ne croyait en rien, se revendiquait athée, mais il avait parfois l'étrange sentiment que quelque chose de plus grand que lui existait, quelque chose qu'il ne comprenait pas. Il pensait à ça lorsqu'il se rendait compte de l'immense chance qu'il avait, du bonheur dans lequel il nageait. Comment était-ce possible qu'il puisse être si heureux ? Et puis, bien vite, son esprit raisonné reprenait le dessus. Tout ce qu'il avait, tout ce qu'il était aujourd'hui, ce n'était pas tombé du ciel. Il ne l'avait pas eu grâce à un dieu quelconque ou une force supérieure. Non, Ariel l'avait mérité. Il avait travaillé dur pour se procurer son van, et pour partir enfin de son Canada natal. Et Devon... Devon, c'était autre chose. Cela venait d'ailleurs, d'un endroit qu'il n'avait pas façonné lui-même, qu'il n'avait pas prévu. Il ne l'avait pas mérité. Cela s'était fait, tout simplement. Et les seuls acteurs de ce bonheur, c'était eux. Eux, et personne d'autre.

Encore fébrile de leurs ébats, Ariel s'assoupit contre sa petite amie. Quand il se réveilla, un léger sourire vint étirer ses lèvres alors qu'il se rappelait la folle nuit qu'ils avaient passé ensemble. Tout doucement, il entrouvrit les yeux, pour apercevoir Devon qui l'observait. Il n'aurait pas pu rêver mieux comme première vision de la journée. Son sourire s'agrandit, et il caressa la joue de son amoureuse du bout des doigts. « Salut, toi, » murmura-t-il, la voix rauque du réveil. Il passa sa main dans le dos encore nu de la brune, avant de la faire basculer doucement. Il se redressa sur son flanc, fit voyager ses doigts le long du corps de Devon puis vint déposer ses lèvres contre les siennes, dans un baiser doux et passionné. « Bien dormi ? » demanda-t-il, sans jamais se départir de son sourire. Il était heureux, amoureux, et toujours autant désirant. Il aurait bien fait de nouveau l'amour avec elle, mais il ne voulait pas la brusquer, pas abuser, et surtout, ne pas la fatiguer. En effet, une journée qui n'était pas des plus reposantes les attendait. Ils avaient prévu une grande balade, puis la visite d'un monument connu, avant de terminer par une soirée mexicaine en ville, qui durerait jusqu'au bout de la nuit. C'était une journée chargée, mais les deux amoureux ne restaient au Mexique qu'une petite semaine, et il y avait beaucoup de choses à voir et à faire. Il ne fallait pas perdre de temps.

Cinq jours avait passé depuis cette magnifique nuit, et Devon et Ariel s'apprêtaient à partir. À quitter ce beau pays, qui les avait accueilli durant presque une semaine, qui leur avait montré des paysages époustouflants et leur avait fait croiser la route de personnes exceptionnelles. C'était la première fois depuis leur départ d'Edmonton qu'ils quittaient les États-Unis, l'Amérique du Nord, et le Mexique était probablement la destination qu'avait préférée Ariel jusque là. C'était complètement différent de ce qu'ils avaient pu voir jusqu'à présent, et il adorait l'ambiance qui régnait là, si festive et joyeuse. Cela lui donnait envie d'y revenir, bien sûr, mais aussi de s'aventurer vers de nouvelles contrées. Vers de nouveaux continents. Voyager lui manquait terriblement. Pour le moment, il était malheureusement l'heure de dire au revoir à cette belle ville et ce sublime pays. Ariel alluma le moteur, à contre cœur. Ce n'était pas chez eux qu'ils retournaient. Leur maison, c'était leur van et, surtout, leur amour. Leur maison, ils la transportaient avec eux partout où ils allaient. Non, Devon et Ariel rentrait dans leur ville d'adoption. Mais, pour combien de temps le serait-elle encore ? Les amoureux échangèrent un baiser, et Ariel appuya sur la pédale d'accélération. Dans trois jours, ils seraient de retour à Siloam Springs, de retour aux États-Unis. Dans trois mois, il espérait se trouver en Italie. Ou en France, ou en Lettonie. Ailleurs, mais toujours avec elle.
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