Je veux t'offrir un monde aux mille et une splendeur | feat Sam ♥

❝Je veux t'offrir un monde aux mille et une splendeur❞
Jules & Midnight

Je ne comprenais plus ce qu'il se passait. Depuis la soirée de l'université, Jules (enfin Sam) ne m'adressais presque plus la parole. J'avais pourtant l'impression que nous nous étions un peu retrouvés lors de cette soirée, mais apparemment j'avais encore pris mes rêves pour la réalité. Je venais de fêter l'anniversaire de ma mère au mois de juillet avec ma jumelle et ma mère. Nous étions allés deux semaines en Angleterre pour voir ma famille. Je n'avais donc pas vraiment revu mon ancien meilleur ami depuis la fin de l'année scolaire, sauf lors de son groupe de soutient. J'y allais à chaque fois, je me mettais dans le fond de la salle et je ne disais jamais rien. Je ne sais même pas s'il savait que j'étais là, tant pis le voir me faisais du bien. Je passais des heures à le dessiner dans mon carnet. J'avais remplis des pages et des pages depuis la soirée.

Aujourd'hui, comme tous les mercredi après-midi, j'étais passé au restaurant où travaillait le jeune homme. Je me mettais toujours dans un coin à l'écart des autres. La plupart du temps, je composais des chansons ou bien je dessinais. Je commandais toujours la même chose à manger et je ne partais jamais avant la fin du service de mon ami. Parfois je le suivais du regard quand il passait près de ma table. Mais se soir là, je n'avais envie de rien : ni de dessiner, ni de composer. Depuis quelques temps à chaque fois que je venais manger là, Sam passait beaucoup de temps avec un autre serveur. Un nouveau qui semblait plutôt sympa...sauf qu'il était trop proche de mon ami pour que je l'apprécie. Se soir j'étais en train d'attendre ma commande comme d'habitude et c'est lui que je vis arriver avec mon plat. J'engageais alors la conversation mine de rien.
"Tu te fais bien à ce restaurant ?? Les autres ne sont pas trop chiants avec toi ??
-Non, ils sont plutôt sympa. Surtout le petit Sam, je crois qu'il a flashé sur moi.
-Ah...et il te plaît à toi ??
-Ouais, je crois que je vais me le faire une nuit ou deux avant d'aller voir ailleurs."
Et là...le coup de poing est parti tout seul. J'avais réussis à me contrôler jusqu'à là, mais là c'était trop. Je me jetais sur lui, laissant mon poing s'abattre sur son visage sans pouvoir m'arrêter. Pour qui se prenait-il a traiter mon ami comme ça ?! Mais quel con !! Je continuais a frapper quand je sentis deux bras m'encercler et m'entraîner dehors.

Midnight-Roméo & Sam
Je vais t'offrir un monde aux mille et une splendeur

Je n'adressais plus la parole à Midnight depuis la fête de Noël, j'avais passé une très mauvaise soirée et j'avais finis par rentrer assez tard, après avoir calmé mes larmes. Je détestais mon ex-meilleur ami, même si j'étais toujours sous son charme, je le détestais, qui sait ce qu'il avait fait avec cette cheerleader en chaleur, je crois que je préfère ne pas savoir, ça risquait de me faire trop souffrir. Je voyais peu Midnight, je l'évitais mais je savais qu'il aimait pas cette situation, il venait tout le temps à mon groupe de soutien même si il participait pas. Il restait dans le fond de la salle sans dire un seul mot, je sais même pas pourquoi il venait là en fait. Moi, ça me faisait du mal aussi cette situation mais ça me permettait de pas souffrir, de ne pas avoir mal et de ne pas craquer plus que nécessaire pour lui et de ne pas craquer tout court, tout du moins devant lui, quand je rentrais chez moi et que mes parents étaient pas là, je pleurais, ça me permettait de supporter cette douleur qui vrillait mon coeur chaque fois que je pensais à lui ou que je repensais à ses magnifiques yeux émeraudes et à son sourire qui ferait fondre n'importe qui.

J'avais bien remarqué que Midnight venait tout les mercredis après-midi dans le restaurant où je bossais, il se mettait toujours à une table à l'écart et commandais toujours la même chose, je m'arrangeais pour ne jamais avoir à le servir. Quand je passais à côté de sa table, je ne lui adressais pas un seul regard, non, ça me ferait trop mal. Il s'arrangeait pour partir en même temps que moi. Un nouveau était arrivé depuis quelques temps, il était mignon et sympa mais impossible de me faire oublier Midnight, surtout en le voyant régulièrement.

Ce soir, je vis Midnight parler avec mon collègue, je les laissais faire m'occupant d'une table qui devait être nettoyer. J'entendis soudain des clients hurler, je compris quand je vis Midnight entrain de donner des coups de poings à mon collège. Je courus vers eux, encercler Midnight et le sortit par la porte arrière avant de le lâcher en me mettant devant la porte pour l'empêcher de retourner frapper mon collègue :

- Qu'est-ce qui t'a pris Midnight ? Il c'est trompé dans ta commande ? Pas la peine de le traiter comme ça.

Je le regardais en croisant les bras. Qu'est-ce qu'il lui arrive ? Ce n'est pas le Midnight que j'ai connu, il ne m'a jamais frappé lors de nos retrouvailles à la fac, dans la salle de mon groupe de soutien et là, il était prêt à tuer mon collègue. Pourquoi ?
Codes par Wild Hunger.

❝Je veux t'offrir un monde aux mille et une splendeur❞
Jules & Midnight

Tandis que mon ancien meilleur ami m'entraînait dehors je vis plusieurs personnes se diriger vers le jeune homme au sol. Son nez saignait pas mal, j'eu un sourire en coin Il allait avoir beaucoup plus de mal à draguer maintenant. Tant mieux pour lui. Je m'éloignais légèrement de Jules pour me calmer, quand je m'énervais comme ça j'avais un peu tendance à taper tous le monde jusqu'à me calmer. J'attrapais mon paquet de cigarette de ma poche et en sortie une que j'allumais avant de tirer longuement dessus. Je soupirais ensuite avant de dire plus ou moins durement. "Bien sûr que non t'es bête ou quoi ?! C'est juste qu'il a dit quelque chose sur quelqu'un qui ne m'a pas plus. Pas plus du tout même." Je tire sur ma cigarette, regardant mon poing et constatant que j'ai plusieurs égratignures. Ma mère et Dolce allaient encore me tuer.
Tout à coup je relève la tête en direction du jeune homme avant de demander presque méchamment. "Et toi pourquoi tu m'as emmené dehors ?? J'veux dire, tu ne m'as pas adressé la parole depuis Noël, tu évite toujours mon regard au groupe de soutient et quand je viens ici tu t'arrange toujours pour ne pas me servir. Alors pourquoi tu m'as empêché de le frapper ??" Je met un poing sur les hanches d'un air rageur, tout en continuant à tirer sur ma cigarette. Et puis tout à coup ça me frappe en plein visage : ce n'est pas pour moi qu'il m'a fait sortir...c'est pour l'autre, pour pas que je l'abîme trop. J'écrase mon mégot au sol, mon dos contre le mur. "Il te plaît n'est-ce pas ?? C'est pour ça que tu m'as empêché de le frapper. Bah rassure toi tu lui plaît aussi, il veut s'amuser un peu avant de te jeter." Je lui lance un sourire narquois. S'il espérait un truc qui dure ça ne sera pas avec lui.

Midnight-Roméo & Sam
Je vais t'offrir un monde aux mille et une splendeur

Je vis plusieurs personnes aller vers mon collègue alors que j'emmenais Midnight dehors pour l'empêcher de le tuer car il allait vraiment envie de le tuer à ce que je voyais. Midnight avait de la rage dans les yeux, ça se voyait mais je voyais pas ce que mon collègue avait pû faire ou dire pour l'enrager à ce point. Une fois dehors, Midnight s'éloigna légèrement de moi, il sortit son paquet de cigarettes de sa poche, en sortit une du paquet qu'il alluma avant de tirer longuement dessus. Il soupira et me répondit plus ou moins durement. Il tira sur sa cigarette et regarda son poing, je soupirais :

- Non, je suis pas bête, je me demande tout simplement ce qu'il a pû te faire pour que tu ais envie de le tuer. Tu avais qu'à lui dire de retirer ce qu'il avait dû ou de se taire plutôt que de le tabasser, sache que tout le monde ne pense pas la même chose que toi sur une personne. Par exemple, je déteste tes amis et toi tu les aimes bien, enfin amis, suiveurs plutôt.

Oui et il m'a jamais tabassé pour ça donc je trouve pas son excuse valable même si je me doute que c'est quand même la vérité. Il releva la tête vers moi et me posa plusieurs questions méchamment. Il mit un poing sur ses hanches d'un air rageur :

- Pour éviter que tu le tues et que tu sois envoyé en prison. Tu n'es pas un meurtrier et j'ai pas envie que tu le deviennes, c'est pour ça que je t'ai empêché de plus me frapper. Le fait que je ne t'ai pas adressé la parole de puis Noël, que je m'arrange pour pas croiser ton regard au groupe de soutien et que je m'arrange pour pas te servir ne veut pas dire que je me fous de toi et de ta vie.

Il continuait de tirer sur sa cigarette, il écrasa son mégot au sol, son dos contre le mur et me dit quelque chose qui me dit sourire et rire malgré qu'il me lança un sourire narquois :

- Non, il me plait pas, je suis amoureux d'un autre, voilà pourquoi il me plait pas et puis même si j'étais pas amoureux, c'est vraiment pas mon type de mec. Je te l'ai déjà dis, je t'ai empêché de le frapper pour pas que tu le tues, dommage pour lui, il me plait pas et j'ai envie de quelque chose de durable.

J'aurais aimé que de sa part ce soit une crise de jalousie mais c'était pas le cas, il me disait juste ça pour me faire souffrir comme il pensait que je craquais pour lui mais non. Je lui ai dis que j'étais amoureux, sans lui dire que je l'étais de lui.
Codes par Wild Hunger.

❝Je veux t'offrir un monde aux mille et une splendeur❞
Jules & Midnight

J'aurais aimé que de sa part ce soit une crise de jalousie mais c'était pas le cas, il me disait juste ça pour me faire souffrir comme il pensait que je craquais pour lui mais non. Je lui ai dis que j'étais amoureux, sans lui dire que je l'étais de lui.
Je n'aimais pas quand mon ami me parlait comme si j'étais un enfant. Déjà plus jeune je n'aimais pas ça, alors encore moins maintenant. Je soupirais bruyamment avant de croiser les bras sur ma poitrine comme pour me protéger de ces paroles. Je levais alors un sourcil face à sa réaction sur ma bande d'amis. Je crois qu'il avait un problème tout spécialement avec Cynthia qui n'avait pas arrêté de le draguer à cette fameuse soirée. Je lui fis un petit sourire avant de répondre : "Se ne sont pas mes amis. Et puis même si c'était le cas, là il parlait de quelqu'un de beaucoup plus important à mes yeux et je ne supportais pas ça. Il y a certaines personnes autours de moi qu'il ne faut pas toucher." Je ne m'énervais pas souvent comme ça sauf lorsque l'on touchait à ma famille (enfin ma jumelle et ma mère) ou alors quand on s'en prenait à Jules...là je pouvais devenir vraiment, vraiment méchant. La preuve. Et puis finalement, tu lui demande pourquoi il a fait tout ça et là tu reste figé face à sa réponse. Alors comme ça je compte un peu pour lui quand même ?? Je ne peux empêcher un sourire de naître sur mes lèvres. Savoir que même s'il ne me parle pas et ne me regarde pas il est quand même là pour moi si j'en ai besoin. Mais je repris bien vite mon masque de froideur. Il ne lui plaisait pas mais il était amoureux de quelqu'un d'autre. Je me mordis la lèvre face à cette remarque. Soudain, je sentis mes genoux me lâcher. Je m'affalais contre le mur. Les tremblements ne tardèrent pas à arriver, ainsi que le manque d'air, j'essayais de respirer le plus calmement du monde, mais je n'y arrivais pas. La phrase tournait en boucle dans ma tête. "Tu...tu...aimes quelqu'un..." J'avais murmuré cette phrase entre deux bouffés d'oxygène. Il avait pas le droit, il avait pas le droit !!

Midnight-Roméo & Sam
Je vais t'offrir un monde aux mille et une splendeur

Je n'avais pas le choix de le sortir du restaurant, enfin si j'avais le choix mais il allait le tuer, je voyais ça donc pour éviter qu'il fasse un meurtre et finisse en prison et donc que je puisse le voir qu'au parloir, je l'avais sortis pour qu'il garde sa liberté et que je puisses continuer à le voir sans avoir besoin d'aller dans un pénitencier. Il soupira bruyamment et croisa les bras sur sa poitrine, il leva un sourcil quand je lui ai fais part de ce que je pensais de ses "amis" qui sont des suiveurs et qui connaissent pas Midnight comme je le connais, je connais le vrai Midnight, le Midnight homosexuel. Il me fit un petit sourire :

- Je le sais, ce sont des suiveurs. Qui ça ? Ta star préférée ? Ta mère ? Dolce-Lynn ? Eh bien dis-moi qui est cette personne qui mérite que tu manques de tuer mon collègue.

Il resta figé suite à ma réponse à sa question. Pourquoi avais-je fais tout ça ? Je le vis sourire et je souris à mon tour, il est mignon quand il sourit. Mais son sourire disparut bien vite, ce qui n'annonçait rien de bon pour la suite. Il se mordit la lèvre quand je lui dis que j'étais amoureux de quelqu'un. Serait-il jaloux ? Si seulement ça pouvait être ça. Il s'affala contre le mur en tremblant peu de temps après. Je crois qu'il refait une crise de panique, il avait du mal à respirer. Je le pris dans mes bras en m'asseyant à côté de lui et lui murmurais à l'oreille en caressant ses cheveux pour tenter de le calmer :

- Oui, j'aime quelqu'un, celui qui m'a fait comprendre que j'étais gay, ce garçon ...

Comment lui dire la vérité ? Dois-je lui dire ? Et si il ne m'aime plus ? Si il me repousse ? Tant pis, au moins je saurais que j'aurais tout fais pour vivre une histoire d'amour avec lui :

- C'est toi.

Voilà, je lui ai dis, il reste plus qu'à voir sa réaction, je continuais de caresser ses cheveux, ça me plaisait et si ça pouvait aussi le calmer alors tant mieux.
Codes par Wild Hunger.

❝Je veux t'offrir un monde aux mille et une splendeur❞
Jules & Midnight

Je levais les yeux au ciel genre par moment Jules aimait bien exagérer la situation. Je ne pu m'empêcher de murmurer quelque chose pour moi-même, espérant quand même qu'il entende un peu. "Pour un viol on ne reste pas en prison longtemps, pourtant on a détruit beaucoup plus qu'en commettant un meurtre." Je lui souris narquoisement, oui je sais, il n'y était pour rien dans ce qu'il m'était arrivé, mais je ne pouvais m'empêcher de lui retourner sans arrêt en pleine face. Ensuite il me demanda de lui dire pour qui j'avais frappé son collègue et cela me fis sourire qu'il pense automatiquement à ma mère et ma sœur. Cela ne l’effleurait pas une seule seconde que ça puisse être quelqu'un d'autre, comme lui par exemple. "Disons que c'est comme ma famille, mais que se n'est ni ma mère, ni Dolce."

Et puis finalement, la crise arriva sans que je puisse faire quoi que se soit. C'était plus fort que moi, c'était comme un mécanisme de défense contre les attaques extérieures. Je sentis Jules s'asseoir près de moi pour me calmer. Sa main dans mes cheveux me faisait du bien et en même temps cela me faisait tellement mal. Comment pouvait-il me parler de cet homme. Il espérait quoi ?! Que j'allais devenir ami avec ce mec uniquement parce que je lui avait pardonné pour le lycée ?? Certainement pas non. J'avais envie de lui dire de ce taire, que je ne voulais pas entendre parler de ce gars, mais je n'arrivais pas à en placer une, j'avais trop de mal à respirer pour ça. Et puis soudain, il me dit que c'est moi. Le mec dont il parle c'est moi. Et là....j'ai cessé de respirer. Mais genre littéralement. Pendant au moins une minute, je n'étais plus capable de respirer. et puis ma respiration à repris un rythme plus ou moins normale, tandis que j'enregistrais cette nouvelle. "Je vois que ça t'amuse toujours autant de t'amuser avec ce que je ressentais pour toi au lycée. C'est pas drôle comme blague Jules, vraiment pas drôle." Je me recroquevillais un peu plus sur moi même, attendant que ma crise se calme complètement.

Midnight-Roméo & Sam
Je vais t'offrir un monde aux mille et une splendeur

Jules leva les yeux au ciel quand je lui dis qu'il avait failli le tuer et sérieusement, je pense que c'est le cas, il lui avait donné beaucoup de coups de poing et si je l'avais pas arrêté, je pense qu'il l'aurait tué. J'entendis la phrase qu'il murmura et je soupirais, je ne dis rien mais je sais qu'il va continuer de me balancer ça en pleine tête, ce n'est pas de ma faute concrètement et pourtant, je crois que dans un sens, ça me soulagerait que ce soit de ma faute. Mais je peux pas changer le passé et si je le pouvais, je le préviendrais de pas aller à cette fête et même je lui dirais que j'étais aussi amoureux de lui, c'était pas le cas mais sachant qu'avec le temps ce serait le contraire, j'aurais simplement attendu patiemment que les sentiments apparaissent. Il me lança un sourire narquois, décidément je le déteste de plus en plus le nouveau Midnight, il sourit quand je lui demandais de qui mon collègue avait dit du mal :

- Dis-moi qui sait s'il te plait ?

J'espère que c'est une fille comme ça, ça ne sera pas un rival pour avoir le coeur, l'âme et le corps de Midnight. Il peut dire ce qu'il veut, il est et restera gay même si il veut faire croire le contraire à tout le monde en particulier à sa mère, à sa jumelle et à moi, ont sait tout les trois qu'il est gay et je crois qu'ont est les seuls à le savoir ici.

Je n'aimais pas voir Midnight faire une crise, ça me terrorisait et ça me faisait mal de le voir comme ça, ça me faisait mal parce que je suis amoureux de lui, qu'il souffre et que je n'aimais pas voir l'homme que j'aime souffrir. Après mon aveu, je le sentis plus respirer mais plus du tout. Un temps interminable plus tard, une minute qui me sembla une heure, il reprit enfin sa respiration. Ok, il a pas eu la réaction que j'espérais mais bon, je peux le comprendre. Il se recroquevilla sur lui-même après m'avoir dit sa phrase en réponse à mon aveu :

- Je ne plaisante pas Midnight, je ne suis pas comme ça et tu le sais. Et j'espère qu'avec ce que je vais faire, tu le comprendras.

Je le regardais et arrivais à faire en sorte qu'il ne soit plus recroquevillé, je le regardais dans les yeux et l'embrassais tendrement et avec amour, quelques secondes, juste le temps de lui faire comprendre à quel point j'étais amoureux de lui, bien sûr, j'avais vérifié avant qu'ont étaient bien seuls.
Codes par Wild Hunger.

❝Je veux t'offrir un monde aux mille et une splendeur❞
Jules & Midnight

Il avait beau me supplier je ne céderais pas. Hors de question. Je ne voulais pas qu'il sache à quel point je l'aimais encore. Il n'avait pas le droit de savoir qu'après tout se temps je voulais encore qu'il soit l'homme de ma vie. Heureusement pour moi, enfin si l'on veut je me mis à faire une crise de panique, cette foutu crise qui me servait à me protéger quand on m'annonçait quelque chose qui ne me plairait pas. J'étais donc assis par terre, les jambes repliées contre ma poitrine. Essayant tant bien que mal de récupérer mon souffle.

J'étais plus ou moins parvenu à y arriver quand je sentis les lèvres du châtain se poser sur les miennes. Mais il foutait quoi là ?! Mon cerveau ne savait pas quoi faire. L'ancien Midnight que j'étais avait envie d'en avoir plus, il avait rêvé des centaines de fois de sentir les lèvres de Jules comme ça sur les siennes, mais le nouveau Midnight que j'étais ne pouvait pas tolérer ça. Si jamais quelqu'un nous voyais hein ?! Si quelqu'un voyait que j'embrassais un mec que se passerait-il ?? Tout recommencerais comme au lycée. Alors à contre cœur, je repoussais le jeune homme en face de moi me levant plus ou moins facilement après la crise que je venais d'avoir. "Je ne suis pas gay Samuel et même si je l'étais...ça ne serais certainement pas toi que je choisirais." Mais quel focus, je ne croyais même pas un seul mot que je venais de prononcer. J'époussetais rapidement mes vêtements avant d'ajouter doucement : "Je vais y aller. Tu as du travail de toute façon. Je...je te rappellerais un de ces jours. Bonne soirée." Et sur ceux je partis jusqu'à ma voiture, le cœur plus lourd que d'habitude.

Midnight-Roméo & Sam
Je vais t'offrir un monde aux mille et une splendeur

Midnight me rend fou, fou tout court et fou de lui. Je veux savoir de qui il parlait, sa mère et Dolce étaient les personnes les plus importantes pour lui. Je voyais pas pour qui d'autres il aurait pû se mettre dans une telle colère. Midnight fit une crise de panique, il s'assit par terre, les genoux repliés contre sa poitrine, il essayait de récupérer son souffle sans grand succès.

Je l'embrassais pour lui prouver que je me foutais pas de lui, pour goûter enfin à ses lèvres et pour tenter de le calmer, bien qu'il commençait déjà à se calmer. Il avait des lèvres délicieuses. Il me repoussa rapidement, beaucoup trop rapidement à mon goût :

- Quoi ? Midnight, arrêtes de mentir quand tu es face à moi, ont connaient tout les deux la vérité. Tu étais amoureux de moi et je suis persuadé que c'est toujours le cas. Alors pourquoi nous refuser le bonheur d'être ensemble ? Je veux bien cacher notre relation comme tu dois jouer le Midnight hétéro et homophobe.

Je n'aimais pas ce Midnight mais je savais qu'au fond de lui, il était toujours le Midnight dont j'étais tombé amoureux et je crois qu'il disparaitra jamais ce Midnight. Il épousseta rapidement ses vêtements :

- Tu peux rester si tu veux. D'accord, bonne soirée.

Il partit jusqu'à sa voiture pendant que je retournais bosser, mon collègue avait le visage en sang et était en train de se faire soigner par une cliente qui devait être infirmière. Je repris mon boulot et rentrait chez moi à la fin de mon service. Une fois dans ma chambre, je m'effondrais en larmes sur mon lit. Alors c'est ça un chagrin d'amour ? Putain, ça fait un mal de chien !
Codes par Wild Hunger.

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