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suite à une surpopulation féminine, merci de privilégier les personnages masculins. ≡ you're so gorgeous, cause you make me feel gorgeous 1647362613
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 ≡ you're so gorgeous, cause you make me feel gorgeous

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Ariel Chester
Ariel Chester
you make it all shine
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≈ métier : assistant fermier, il aide le père caldwell dans toutes les tâches les plus ingrates du travail à la ferme.
≈ côté coeur : il se noie dans un bonheur amoureux. il n'en aime et n'en aimera qu'une. devon. ♡

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MessageSujet: ≡ you're so gorgeous, cause you make me feel gorgeous   ≡ you're so gorgeous, cause you make me feel gorgeous EmptyDim 7 Fév - 13:23



devon , ariel
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Le café était rempli, c’était indéniable, et ce n’était pas étonnant sachant que l’on était samedi après-midi et qu’il faisait assez beau pour sortir de chez soi, mais encore trop froid pour rester trop longtemps dehors. Cependant, il n’était pas bondé pour autant et Ariel guida facilement sa dulcinée jusqu’à une petite table contre un mur, un peu en retrait. Sur le mur était accroché le tableau d’un peintre inconnu, représentant deux amoureux s’embrassant sur un banc. Ariel esquissa un sourire, trouvant la peinture plutôt bien trouvée pour l’occasion. Il déposa d’ailleurs un baiser sur les lèvres de Devon après qu’elle se soit assise, puis vint s’asseoir lui-même en face d’elle. Il planta son regard dans le sien et le soutint pendant quelques secondes, le sourire qu’il affichait ne quittant pas ses lèvres. Il balaya ensuite des yeux la salle du café, de la même manière qu’il aurait fait un geste vague de la main pour englober la salle. « C’est pas un restau gastronomique, tu m’excuseras. Mais je trouvais ça aussi sympa. » Il savait, en plus, que sa petite amie n’était pas forcément branchée cuisine gastro, qui était selon elle – et selon lui aussi – plutôt réservée aux gens « de la haute », comme leurs parents. Ariel se rappelait encore les rassemblements de chefs d’entreprise ou autre réunion mondaine, où les portions qu’on leur servait étaient ridiculement petites. À quoi bon appeler un plat « pavé d’agneau et ses petits pois sautés aux herbes douces », quand en réalité il n’y avait qu’un centimètre carré de viande accompagné de trois petites billes vertes parsemées de deux paillettes de ciboulettes ? Ariel exagérait peut-être, mais c’était l’impression qu’il avait toujours de ces repas, qui en plus de cela rimait pour lui avec « ennui ». En tout cas, lui, il préférait de loin la cuisine familiale, sans chichi, où l’on mangeait à sa faim et un réel plat, non une œuvre d’art. C’était pour ça qu’il avait préféré emmener Devon ici, dans ce petit café qu’ils côtoyaient régulièrement, dont ils avaient fini par connaître les propriétaires et la plupart des serveurs, et où ils étaient assurés de trouver des bons petits encas fait maison. « Vous prendrez quelque chose ? » demanda un serveur en arrivant à leur table. Ariel hocha la tête, mais donna un petit coup de menton en direction de Devon pour qu’elle choisisse d’abord. « C’est moi qui offre, » dit-il avec un clin d’œil. Et encore heureux. Parce que, même s’ils venaient ici la plupart du temps sans raison particulière, aujourd’hui était un jour spécial. C’était l’anniversaire de Devon, et elle fêtait en ce trente janvier ses vingt-et-un ans. Ils en avaient fêté des anniversaires ensemble, que ce soit les siens ou ceux d’Ariel ; ils en avaient célébrés une vingtaine, en tout. Mais celui-ci avait une saveur particulière. Vingt-et-un ans, c’était l’âge de la majorité dans leur pays d’adoption qu’était les États-Unis. La majorité internationale, l’âge auquel elle pouvait enfin boire de l’alcool en public – même si ce n’était sûrement pas sa priorité –, l’âge qui lui permettait d’accéder à certains bars, certains endroits qui lui étaient interdits jusque là.  Et, quand bien même tout cela n’apportait rien à Devon, cela faisait toujours quelque chose de passer la barre des vingt-et-un ans. Ariel avait donc vu les choses en grand ; du moins, le plus grand qu’il pouvait compte tenu des moyens qu’il possédait. Ainsi, le serveur qui était parti quelques minutes plus tôt avec leurs commandes, revint avec leurs boissons et… une petite surprise en plus. Une surprise qui n’en était en réalité pas une pour Ariel, puisque c’était lui qui avait demandé ça au café quelques jours plus tôt, mais qui en serait sûrement une pour sa petite amie. Alors que le serveur approchait avec un gigantesque gâteau, les lumières s’éteignirent. Les bougies brillaient dans la relative pénombre – la pièce restait lumineuse grâce au soleil extérieur – et Ariel commença à entonner la célèbre chanson pour l’occasion. Il fut rapidement rejoint par le serveur et le reste des clients, qui s’étaient tous retournés en direction du jeune couple. « Jo-yeux A-nni-ver-saaaire, joyeux anniversaire… Joyeux Aaaaanniversaire Devon, joyeux anniversaaaaaire ! » Le visage d’Ariel était illuminé d’un sourire, alors qu’il gaugeait la réaction de son amoureuse. Il espérait sincèrement que cette attention lui plairait, que ce gâteau lui ferait plaisir. Il avait demandé expressément à ce que la recette soit végane. Les lumières se rallumèrent, on déposa le gâteau devant Devon. « Fais un vœu et souffle, » murmura Ariel. Après quelques secondes, les clients et le staff du café détournèrent le regard, laissant le couple à leur intimité. « Bon anniversaire, chérie. »
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Devon Connely
Devon Connely
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≈ métier : donne des cours d'équitation à des enfants.
≈ côté coeur : en couple avec l'homme de sa vie, son meilleur ami.

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MessageSujet: Re: ≡ you're so gorgeous, cause you make me feel gorgeous   ≡ you're so gorgeous, cause you make me feel gorgeous EmptyMer 10 Fév - 8:18



devon , ariel
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« Joyeux anniversaiiiiire ! » Je ne peux pas m’empêcher de glousser, le combiné collé à ma joue. « Joyeux anniversaire à toi aussi frangipane. » Je l’entends prendre sa respiration pour me lancer une remarque sarcastique mais finalement, il s’abstient. « Non, tu sais quoi ? Je ne vais rien répondre. Nous sommes majeurs aujourd’hui alors ton surnom à la noix me coule dessus tu vois ? » Je rigole de plus belle. C’est dans ce genre d’instant que je me rends compte à quel point mon frère jumeau me manque. Vraiment. « Alors ? T’as prévu quoi ? » Et là, Ashton se lance dans une grande explication. Pendant qu’il me raconte que son petit ami lui a fait une surprise au réveil, je jette un coup d’œil par la fenêtre du salon des Caldwell pour voir qu’Ariel m’attend sagement, appuyé sur le capot du van. Je ne peux pas m’empêcher de me mordiller la lèvre. « Hé ! Devon, tu m’écoutes ou quoi ?!» Je retombe immédiatement sur terre. « Oui ! Oui oui, excuse-moi. » Un silence s’installe entre nous deux. L’avantage c’est que je n’ai pas à m’inquiéter de mes pièces de monnaie ; les Caldwell me laissent utiliser leur téléphone quand j’ai besoin de parler à mon frère. « Tu… As reçu quelque chose pour ton anniversaire ? Une lettre ou un paquet ? » Je me racle la gorge, mes yeux se mettant à fixer le bout de mes bottines. « Hum… Non. Et je n’attends rien. Ils ont déjà assez de chats à fouetter avec un enfant qui devient majeur. » J’essaie de dire ça sur le ton le plus léger possible, comme si j’essayais de prouver à mon frère mais aussi à moi même que ça ne me touche pas. « Ne dis pas ça, ils savent qu’ils ont un deuxième enfant. Laisse leur le temps. » Deux ans, deux ans que mon frère me répète ça. Qu’est-ce qui leur faut de plus comme temps ? Dans dix ans ça sera trop tard. « Ouais. Ecoute, faut que je te laisse frangipane, Ariel m’emmène en ville. Salue bien Clark de ma part hein. » « Je lui dirai, il aimerait bien te rencontrer un jour. » Je souris contre le combiné. « Je t’aime. Je te rappelle dès que possible. » « Ouais c’est ça, dès que tu auras fini de t’envoyer en l’… » Bip, bip, bip. Je secoue la tête, amusée. Parler à mon frère est à la fois une source de bonheur mais on finit toujours par parler de mes parents aussi ce qui me rend triste. Heureusement, Ariel a prévu quelque chose pour aujourd’hui, ça me changera les idées.

Durant tout le trajet de la ferme jusqu’en ville, je ne cesse de poser des questions à Ariel. J’adore les surprises ! Mais il ne lâche rien à part que ce n’est pas grand chose, il ne faut pas que je m’emballe. Et à chaque fois je roule les yeux au ciel pour toute réponse. Ariel a toujours eu une petite attention pour moi pour mon anniversaire et j’ai toujours fait en sorte de lui rendre la pareille pour le sien. Quand on est que deux pour sa fête, le tour est vite fait. Mon petit-ami gare le van sur une des places de parc près de la fontaine et je descends en refermant mon manteau autour de mes épaules. Ariel vient me prendre la main et me guide vers le café de la ville. Un large sourire s’étire sur mes lèvres plus on s’avance dans la salle. On s’installe à une table et Ariel me vole un baiser avant de s’asseoir en face de moi. Je ne peux pas m’empêcher de sourire en le regardant. Cet anniversaire a un goût particulier cette année ; c’est mon premier anniversaire en tant que sa petite-amie. Ca peut paraître anodin mais vu notre histoire, pour moi, c'est une raison de plus de le fêter. « C’est parfait. » lui répondis-je. La salle est finement décorée. Sur le mur, en dessus du comptoir, s’étend un immense tableau en ardoise avec une vingtaine de sortes de cafés, chocolat chauds et autres boissons chaudes faites maison. Je m’y attarde quelques minutes, mes mains sur la table, enlacées avec celles d’Ariel. Ils font même du chocolat chaud au lait végétal. Me voilà conquise ! Le serveur s’approche et Ariel me précise que c’est lui qui offre. Je lui souris avant d’ouvrir la bouche pour demander s’ils ont une tranche de tarte lorsque toutes les lumières s’éteignent. Mon cœur se met à battre dans ma poitrine croyant à une panne d’électricité mais une fraction de seconde après, toute la salle se met à chanter « joyeux anniversaire » y compris Ariel. Je comprends la supercherie lorsqu’un immense gâteau est apporté par un serveur. J’ouvre la bouche avant de me sentir rougir jusqu’au bout des cils. Je porte mes mains sur mon visage, ne pouvant pas quitter Ariel des yeux. Le serveur pose le gâteau de manière synchronisée avec la fin de la chanson. Tout le monde attend que je fasse un vœux alors je réfléchi quelques secondes avant de finalement souffler mes bougies. Je secoue la tête, un large sourire sur mon visage. Les lumières se rallument et tout le monde retourne à ses occupations. Je me penche en avant sur la table pour atteindre Ariel et l’embrasser. « Merci… » Je ne peux évidemment pas cacher mon émotion, mes yeux sont légèrement humides. J’observe le gâteau et devine immédiatement qu’il est vegan. La crème chantilly est beige et non pas blanche comme le voudrait le lait de vache. Ariel a vraiment fait les choses en grand. « Tu es fou… » Le serveur revient vers nous et je lui commande un chocolat chaud au lait d’amande et noisettes. Inutile de dire que ça va être léger tout ça… Il repart après avoir pris commande d’Ariel et nous nous servons d’une tranche de gâteau. « En plus d’être beau, il est délicieux ! » m’exclamais-je la bouche pleine.
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Ariel Chester
Ariel Chester
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MessageSujet: Re: ≡ you're so gorgeous, cause you make me feel gorgeous   ≡ you're so gorgeous, cause you make me feel gorgeous EmptyVen 19 Fév - 16:56



devon , ariel
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Ariel voulu demander à sa petite amie quel était le vœu qu’elle avait fait, en soufflant ses bougies. Il était curieux, forcément, et l’était particulièrement dans ce genre de situation ; comme lorsqu’une étoile filante passait et que tout le monde se mettait à faire un vœu en secret. Le fait qu’il sache que c’était secret lui donnait plus encore envie de savoir, mais bien sûr la tradition voulait qu’il ne fallait pas répéter ses souhaits, sinon quoi ils ne se réaliseraient jamais. Il aimait à penser, pour rire et de façon un peu égocentrique, que Devon avait fait le vœu que leur histoire d’amour dure éternellement. Mais, elle n’était sûrement pas niaise à ce point et, qui plus est, cela aurait été un vœu de gâché. Parce que, leur histoire, elle était faite pour durer. Certains auraient pu trouver ça naïf, il était d’ailleurs auparavant lui-même de ces personnes qui ne croyaient pas en l’amour tout court, donc encore moins à l’amour éternel, mais Ariel savait désormais au plus profond de lui que Devon était la bonne, et que c’était ensemble qu’ils finiraient leur vie. Peut-être qu’elle avait fait le vœu d’avoir un chien, tout bêtement. Depuis le temps qu’il le refusait. Il pensa alors que cela aurait pu faire une bonne surprise, comme cadeau d’anniversaire, mais tant pis. Il avait d’autres choses de prévu. Le chien, ce serait pour une autre fois. Un autre anniversaire, ou une autre occasion. « Moi, fou ? » s’offusqua-t-il faussement, avant de reprendre : « Fou de vous, oui. » Il décocha à sa petite amie son célèbre sourire en coin, celui qui avait fait craquer tant de filles par le passé mais qu’il ne réservait plus qu’à Devon, depuis un peu plus d’un an maintenant. Depuis leur grosse dispute, celle qui avait tout déclenché. À la suite de sa petite amie, Ariel commanda une boisson. Il hésita à commander un café au lait, puis un chocolat chaud basique, puis décida de continuer dans la lancée végane jusqu’au bout. Par curiosité, encore une fois, mais aussi pour montrer à Devon qu’il faisait des efforts. Il n’avait fondamentalement rien contre le principe, mais l’idée d’abandonner la viande était encore trop difficile pour lui. Et, quand il pensait lait, c’était logiquement qu’il se tournait vers le lait de vache. Il opta donc pour un chocolat chaud au lait de soja, parsemé de billes de chocolat croustillantes et d’éclat d’amandes. Au vu du nom, ça ne pouvait pas être mauvais. « C’est vrai que c'est pas mal ! » répliqua Ariel après que sa copine se soit délectée du gâteau. Il avait avalé sa première bouchée avec beaucoup d’a priori, et il se rendait compte qu’ils étaient tous infondés. Le goût était différent, forcément, mais pas désagréable pour autant. Mieux encore ; il avait eu peur de manquer cette sensation de « gras », qu’il avait lorsqu’il se goinfrait de chantilly ou de gâteau au beurre, mais elle était pourtant bien présente. C’était pareil qu’un « vrai gâteau », comme il disait si bien, mais avec des produits uniquement végétaux. Arrivé à la moitié de sa part, il ne pouvait plus le nier : on se faisait tout autant plaisir à manger « de l’herbe » - encore une fois, selon ses propres dires. « Je retire ce que je disais jusque-là Dev’, c’est vraiment pas dégueu. » Euphémisme, quand tu nous tiens.

Vingt-quatre heures plus tôt. Les mains tremblotantes, Ariel composa le numéro sur les touches poussiéreuses du téléphone des Caldwell. Il vérifia une dizaine de fois pour s’assurer que c’étaient les bons chiffres puis, la respiration saccadée, décrocha le combiné. Il avait bien pris garde à ce que Devon en est encore pour une bonne demi-heure de travail et, de toute façon, la fermière faisait le guet. Le stress d’Ariel était palpable, et il eut tout juste le temps de prendre une grande inspiration qu’une voix se fit entendre à l’autre bout du fil. « Résidence Connely, bonjour ? » Ariel soupira. Une domestique. Il se mordit la lèvre, se racla la gorge, puis parla à son tour. « Est-ce que je pourrais avoir Madame Connely, s’il-vous-plaît ? C’est urgent. » La domestique n’accepta pas tout de suite ; elle voulait connaître son identité. Ariel était pourtant bien conscient qu’elle ne transmettrait jamais le combiné si elle entendait le nom de Chester. Celui qui avait « embarqué » Devon n’avait pas une très bonne opinion au sein de la famille. Après quelques minutes d’argumentation, on lui passa la personne qu’il souhaitait joindre. « Tu… si je comprends bien, A-ri-el, » elle détachait chaque syllabe de son prénom comme si cela lui écorchait les lèvres, « tu désires que nous lui envoyions des billets de banque ? Ou que nous lui fassions livrer une… une nouvelle voiture ? » Ariel secoua la tête. Il expliqua de nouveau ce qu’il avait en tête, puis pris une grande inspiration. Le moment qu’il redoutait particulièrement était arrivé, et cela lui coûtait de dire tout ça. Mais il le faisait pour Devon, et il garda ça en tête pour se donner du courage. « Je me mets à sa place, Madame Connely. Et… même si je ne l’avouerais jamais à haute voix, en dehors de cette conversation bien sûr, je… j’aimerais vraiment… j’ai besoin… » Il inspira de nouveau, bruyamment, puis continua, « Ça me ferait vraiment plaisir si mes parents m’appelaient. Juste pour savoir comment je vais, si tout se passe bien, savoir ce que je deviens. Sans jugement, sans me prendre de haut, sans critiquer ce que je suis devenu. Ça fait… ça fait plus de deux ans qu’on est parti. Deux ans que je n’ai pas parlé à mes parents. Et malgré tout, ils… ce n’est pas qu’ils me manquent, mais… ouais, ça me ferait plaisir de leur parler. »

Le serveur apporta les commandes des deux amoureux, et Ariel sirota une gorgée de son chocolat chaud. C’était étrange, différent, mais il ne pouvait pas dire que c’était mauvais. À la deuxième gorgée, il appréciait déjà un peu plus. « Je te ressers une part de gâteau ? » demanda-t-il alors à Devon, sa voix faiblissant légèrement à l’idée de ce qui allait se passer dans quelques minutes. Il regarda sa montre ; seize heures vingt-cinq. Il esquissa un faible sourire à sa petite amie, et engouffra en moins de temps qu’il ne faut pour le dire la part qu’il s’était resservi. Il entretenait la conversation qu’ils avaient, mais avait l’esprit ailleurs. Il entendait plus qu’il n’écoutait réellement, répondait automatiquement, sans réfléchir. Il regarda sa montre de nouveau ; seize heures trente. Il souffla, et attrapa la tablette qu’il avait apportée dans un sac en tissu. Il n’en était pas propriétaire, bien sûr, et l’avait loué spécialement pour l’occasion, pour la journée. Il déverrouilla l’écran, qui afficha une fenêtre Skype. Seize heures trente, c’était l’heure qu’ils avaient convenue avec les parents de Devon. Sans attendre plus longtemps, Ariel déposa la tablette devant sa petite amie. Le profil de ses parents était ouvert, il ne restait plus qu’à les appeler. « Appuie, » murmura Ariel. Il n’était sûr de rien. Il craignait que les parents changent d’avis. Il avait peur que Devon le prenne mal, que cela lui gâche sa journée plutôt que ça ne lui embellisse. Il redoutait qu’elle n’appuie pas. Il avait fait sa part du cadeau, il avait fait tout ce qu’il pouvait pour que sa petite amie ait la chance de reparler à ses parents. Ils ne se réconcilieraient peut-être pas, mais c’était déjà ça. La balle était dans leur camp, maintenant. Dans le camp des Connely, fille et parents.
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