⭐ j'ai été adopté peu après ma naissance. Ma mère était une adolescente violée, elle m'a donc abandonnée, et je ne l'ai jamais connu. Je l'ai d'ailleurs longtemps considéré comme une trainé, avant de savoir mon histoire.
⭐ c'est la sage femme qui m'a vu naitre qui m'a adopté. Elle et son mari avait déjà deux enfants, Manon & Georgio. Ils ont longtemps été jaloux de moi. Peut après mon neuvième anniversaire, ils ont a nouveau eu un enfant : Callista, avec qui je m'entend plutôt bien.
⭐ les professeurs et les psychologues ont découvert que j'étais précoce lorsque j'avais sept ans. J'ai donc toujours eu des facilités à l'école, mais également des soucis d'intégration.
⭐ mon adolescence a été un peu compliqué, la drogue, l'alcool et le sexe étaient très présent. Je fume d'ailleurs depuis cette période. J'ai perdu ma meilleure amie d'une overdose lors de ma majorité, et c'est cet événement qui m'a fait me calmer.
⭐ Ma soeur Manon, et moi sommes devenus un peu plus proche pendant mon adolescente. Je suis d'ailleurs la marraine de sa petite fille, née lors de mes dix-neuf ans.
⭐ J'ai commencé des études de sociologie, un peu au hasard. Mais cela me plait beaucoup, même si à vingt-trois ans, je ne sais toujours pas quoi faire de ma vie plus tard. J'ai d'ailleurs rencontré mon fiancé en commençant mes études.
⭐ Il y a deux mois, notre maison à prit feu. J'ai perdu l'enfant que je portais à cause de la fumée, et mon fiancé est resté dans le coma pendant un mois. C'est un évènement qui à tout chamboulé dans mon couple. D'ailleurs, ma sœur a apprit sa seconde grossesse lorsque j'ai perdu mon bébé, et je l'ai très très mal vécu.
⭐ mon fiancé est de retour dans notre nouvel appartement depuis quinze jours environ. Ce n'est plus comme avant, et je l'entend souvent pleurer la nuit. Et puis il me réclame un enfant. Il n'a pas réellement conscience de ma souffrance.
⭐ Il y a quelques mois, j'ai entrepris des recherches pour connaître ma mère biologique. Suite à ça, j'ai découvert une famille. Des frères, des soeurs, des cousins, des cousines. Mais je n'ai jamais eu le courage d'aller les rencontrer. Sans doute la peur qu'ils ne connaissent pas mon existence.
⭐ depuis l'incendie, j'ai adopté un petit chien, pour me sentir moins seule lorsque mon compagnon n'était pas encore rentré à la maison. Sauf que voilà, j'ai un peu tendance à considérer le chien comme mon bébé, et ma famille a du mal à le supporter. Ils me disent que je devrais voir un psychiatre. Mais je ne suis pas folle, alors je refuse.



⭐ une évolution
⭐ une évolution
⭐ une évolution