Douces effluves du matin. Lumineux soleil filtrant à travers les rideaux. Voilà à quoi ressemblait un matin chez Reese. Du moins, un dimanche matin. Dimanche c'était sans aucun doutes son jour préféré parce qu'il n'y avait rien à faire, rien à organiser et rien à prévoir. Une bonne grosse journée remplit de fainéantise qu'il savourerait minutes par minutes jusque ça fin. C'était vrais qu'on pouvait avoir le blues parce que le dimanche laissait place inévitablement au lundi jour des malheureux travailleurs. Mais passer un bon dimanche voulait dire passer un bon lundi pour lui alors il abordait sa journée avec le plus grand des sourires. Au salon Sky avait préparé un petit déjeuner, il allait d'abord se doucher avant de remplir son estomac. Mais alors qu'il prenait la direction de la salle de bain commune il remarquait quelque chose d'inhabituelle en face de la porte de la chambre voisinant la sienne : celle de Ronn. Une chaussure à talon. Un escarpin qu'il n'avait jamais vu ici et de toute manière ce n'était pas du tout le genre des filles de laisser traîner leurs affaires. Oh mais ça voulait dire que … Avant même qu'il n'ai pu finir sa pensé une jeune blonde sortie de la chambre de son frère. « Bonjour. » ; lui dit Reese un sourire aux lèvres avant d'aller se doucher. Il sortit rapidement de la douche torse nu car une idée machiavélique venait de naître dans son cerveaux immature. « Comme je suis impolis je ne me suis pas présenté. Reese, le frère de Ronn. » ; il lui tendait sa main très poliment. « Vous resterez bien prendre le petit-déjeuner avec nous, j'insiste. » . La jeune fille le regardait, intriguée et troublée. Reese lui tirait la chaise pour qu'elle puisse s'y installer. « Je suis étonnée... Ca ne vous dérange pas d'être un sujet d'expérimentation... » ; le jeune homme retenait son rire et alors que la jeune femme lui demandait de quoi il parlait Ronn arrivait dans la pièce. « Bah Ronn tu lui as pas dis que tu n'étais pas sur d'aimer les femmes et que du coup tu testais avec plusieurs personnes ? » - retenir son rire était devenu insoutenable mais Reese tenait.

par avance:

La nuit parfaite. La nuit fauve. J'ai vraiment passé une nuit de malade. Moi qui sentais qu'il y allait avoir que des meufs coincées bah je me suis carrément trompé. Elle était si belle, cette femme avec ses cheveux blonds comme le blé qui s'entremêlaient au vent, ses escarpins noirs qui finissaient de tailler ses jambes aussi féminine soit-elle, sa taille de guêpe, ses belles hanches qui en fait baver plus d'un, son rouge à lèvre rouge posé sur ses lèvres si pulpeuse. Elle m'avait vraiment fait rêver. Jamais d'ma vie j'aurai laissé passer cette chance de l'avoir dans mon lit, alors je suis passé à l'action et on est rentré, tout les deux, dans l'appart en arrêtant pas de s'embrasser. On faisait pas gaffe où on marchait, on a sûrement fait tomber des trucs mais on s'en fichait. Nous ce qu'on voulait, c'était le lit, ce que je voulais c'était elle, son corps, sa chaire, son odeur si douce. Faut dire que je lui faisais l'amour correctement vu les orgasmes qu'elle a pu me lâcher. Si on aurait été que tout les deux dans cet appart, crois moi je lui aurais dit d'hurler plus fort. Et c'est, avec un dernier orgasme que j'ai trouvé le sommeil à ses côtés, à dormir comme un bébé contre elle, contre sa chair féminine, contre son corps. Je me réveille à cause des foutus rayons qui traversent le volet. Je touche les draps pour la sentir prêt de moi mais.. Elle n'y est pas. Je regarde le lit, en essayant d'ouvrir mes yeux encore habitués à la pénombre et y'a personne. Je soupire: j'aurai bien aimé prendre son numéro pour se revoir.. Mais, c'est bizarre: y'a encore sa robe, que j'ai prit soigneusement le temps de la détacher pour la faire frissonner, hier soir. Bon au pire, je me lève et je verrai bien. J'attrape un boxer, l'enfile et sors de la chambre. Et, comme à mon habitude, je regarde dans la chambre d'en face, celle de mon frère pour aller le faire chier, car je suis d'humeur mais y'a personne. Alors je file au salon, l'humeur montée à bloc. Mais, c'est pas j'aperçois Reese parler avec ma blonde? Oh putain, je le sens pas, surtout quand il me lâche sa question. je sais ce qu'il veut faire, je sais quelle est son idée. je le déteste ce gosse. Elle me regarde avec des yeux choqués. Je soupire et viens lui plaquer un bisou contre son font avant le lâcher un méchant regard à mon frère qui veut simplement dire "toi, t'es mort" eh bah, t'es plus renseigné que moi sur ma vie sexuel mon cher frère avant d'aller dans la cuisine, chercher tout les trucs du petit-déjeuner. Je les rejoins et donne une claque derrière la tête de mon frère, malheureusement. Elle me regardait perplexe. nan mais crois-moi, j'suis pas gay.. putain mais je voulais tellement avoir son numéro à son départ.. Mais ce con va tout faire foirer.

C'était comme ça depuis des années les frères McFallen. Ils avaient beaux être jumeaux ça ne signifiait pas forcement qu'ils se soutenaient dans tout et tout le temps.Ils aimaient beaucoup se taquiner et se faire chier dès qu'ils le pouvaient. C'était une preuve d'amour chez les McFallen. Et puis fallait l'avouer faire chier le frère ou la sœur ça permettait de mettre fin à l’ennuie quotidien. Mais c'était toujours dans l'humour et le second degrés : ça n'allait pas jusqu'à faire rater son entretient d'embauche à l'autre. De l'humour à petite dose. Voilà pourquoi Reese avait développé ce talent d'acteur hors pair. A force de pratiquer l'art du mensonge pour tromper il devenait doué. « J'ai toujours été plus renseigné que toi sur ta vie sexuelle mon grand. J'étais celui qui te voyais essayer les robes de maman quand on était petit. » ; en plein milieu de sa phrase Ronn donna un coup sur l'arrière de la tête à son frère. « La violence ne résout rien Ronn. » ; Reese, toujours dans son jeu d'acteur hochait la tête de gauche à droite lorsque son frère affirmait à la fille qu'il n'était pas gay. « Ronn, j'en ai marre de te voir comme ça renier ton identité c'est pas possible ! » ; le rire était de plus en plus dur à contenir pour Reese tandis que la jeune femme levait les yeux aux ciel désespéré et se leva pour aller en direction de la chambre. Alors qu'elle était de dos qu'elle allait dans la chambre de Ronn pour reprendre ses affaires sûrement, Reese faisait des grimaces à son frère histoire de bien le faire enrager. Mesdames et messieurs je vous présente Reese Mcfallen, vingt deux ans, deux ans d'âge mental.