La vie de couple c'était loin d'être simple mais pour la première fois de ma vie je faisais ce que mes parents ne voulaient pas. J'étais tomber très amoureuse de Clifford alors que j'étais en couple avec le parfait petit gendre spécialement choisi par mes parents. Je n'avais pas hésiter pour tout laisser tomber et vivre mon idylle avec lui. Seulement mes parents n'arrêtaient pas de nous mettre des bâtons dans les roues, et cliff lui en avait complétement marre de cette situation il n'arrêtait pas de vouloir que je vienne vivre avec lui. Je n'avais pas encore sauté le pas, enfin bon les choses ne s'arranger pas et je ne savais plus quoi faire. Je l'aimais, c'était mon grand amour c'est sûre mais bon quand ça concerne ma famille ce n'est jamais simple.

Bon j'avais fais l'effort de venir ici pour le voir, j'avais cherché du travail dans le coin et pour dire j'ai plus tôt bonne réputation dans mon métier donc ça ne poserait pas vraiment problème. Je ne l'avais pas prévenu de mon arrivé honnêtement j'étais venu avec l'idée de enfin m'installer et puis après être descendu de l'avion, avoir marché dans les rues et pris un café en terrasse je réfléchissais à cette situation. Et je me disais que si avec ma famille ça ne coller pas ça n'ira jamais pour la vie et je ne veux pas d'une vie de bagarre pendant les réunions de famille, les noël et les fêtes d'anniversaire des enfants sous tensions. Finalement je ferais mieux de tout arrêter ici. Enfin je ne savais plus qu'elle était la bonne décision. J'ai déjà 27 ans et j'ai l'impression que ma vie n'avance pas, je voulais une famille et des enfants et j'ai l'impression qu'avec Clifford je n'aurais jamais cette parfaite vie familial où les grands parents seraient heureux d'être là. Mais bon il fallait qu'on en parle. J'avais ma valise et je pris un taxi avant de me rendre là où habite mon copain. J'arrive devant chez lui, je paye le taxi et je fini par sonner à sa porte. J'espère qu'il sera heureux de me voir ici et que ce ne sera pas finalement une mauvaise surprise. 

Tout avait été tellement simple du temps où tu vivais sur Little Rock. Très tôt tu avais eu des problèmes avec Erin ou moins avec les proches d'Erin, mais au moins tu vivais avec elle, tu l'avais à proximité. Depuis deux mois environ vous ne vous voyiez plus comme avant, et tu en souffrais en silence. Tu avais dîné avec ta mère, ton frère et ta soeur la veille, par conséquent ce soir ce ne serait pas le cas. Oui la promesse disait un soir sur deux. Tu étais trop inquiet pour ta mère et tu ne voulais pas lui laisser le temps de se sentir trop seule. On dit souvent que les médecins vont les pires patients, les psychologues devaient certainement être ceux qui ont le plus de mal avec les épreuves de la vie, et le deuil n'était pas simple. Tu étais rentré du cabinet avec dans l'idée de prendre une soirée tranquille. Passer un premier coup de fil à Erin, prendre une douche des plus chaudes, te faire à manger et entamer une petite routine d'un simple vendredi soir sans extravagances.

A peine avais tu eu à peine le temps de retirer ta veste, déboutonner les premiers boutons de ta chemise et de déposer tes affaires que déjà tu entendais sonner à la porte. Tu as actionné la cafetière comme pour gagner un peu de temps, et les sourcils légèrement froncés tu t'es approché de la porte pour l'ouvrir. Surprise ! « Erin ? » C'était une agréable surprise. Tu as rit légèrement tant tu étais surpris et tu t'es approché d'elle. Elle te manquait beaucoup trop ces derniers temps, c'était affreux. Elle était ton équilibre, et malgré toutes les complications tu voyais mal ta vie sans elle. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Oui ce n'était pas prévu. Tu ne lui as pas trop laissé le temps de répondre, que déjà tes lèvres étaient scellées aux siennes en la glissant tes mains à  sa taille. Cela faisait deux mois que ton père était décédé, cela faisait deux mois que tu étais revenu à Siloam Springs et que par conséquent vous ne vous voyiez que quelques week-ends volés par ci, par là, et encore ça n'était jamais tout rose. Tu l'avais eu pas plus tard que ce matin au téléphone mais tu n'avais rien soupçonné. Tu as récupéré sa valise et tu l'as invité à rentrer avant toi pour refermer la porte derrière toi.

J'aimais cet homme c'était sûre auquel cas je ne serais pas ici et ça ne ferait pas autant de temps que je me bats de tout les côtés pour que ça marche. Mais bon peut être fallait il que je me fasse à l'idée que les choses ne s'arrangeront jamais. Ou alors je suis une pessimiste. J'étais là devant sa porte, j’hésitai une seconde avant de sonner et arrangea un peu mieux ma coiffure. J'aimais être toujours bien apprêté. Je sonne et quand il ouvre la porte je sais pas comment l'expliquer, mais quand mon regard a croisé le sien, un sourire se dessina sur mon visage. Je l'aimais j'en était certaine ! J'étais sur le point de lui répondre quand il s'empresse de m'embrasser avec passion et par la même occasion me faire ressentir tout son amour et à quel point je lui avais manquer. Je lâche mes affaires avant de glisser mes doigts dans ses cheveux et me laisser aller. Tout d'un coup je ne savais plus si j'étais capable de tout arrêter avec lui, il était mon oxygène qu'est ce que je pouvais bien faire sans lui. « Tu n'as pas arrêté de me demander de venir, je me suis finalement décidé et je voulais te faire une surprise » J'entre chez lui, c'était vraiment beau en même temps il est médecin, les revenus ne sont pas les mêmes. Je retire ma veste pour me retrouver en tenue de tout les jours ici.

Peut être que m'éloigner de ma famille arrangerait les choses enfin je ne sais pas. Je m'avance un peu en le suivant. J'étais très heureuse de le trouver mais encore une fois très stressée des répercutions que tout ça aura.

Tu savais qu'il fallait que tu sois là pour tes proches. C'était incontestable. Tu ne pouvais pas laisser en plan la clinique de ton père après son décès, et tu détestais l'idée que ta famille traverse cette épreuve seule mais au fond, fuir Little Rock à la première occasion venue ça avait peut-être été une manière de fuir les Stevens. Tu craignais qu'ils ne prennent le dessus sur votre relation. Erin était comme toi, très proche de sa famille. C'est une valeur que vous partagiez vraiment. C'est certainement la raison pour laquelle tu n'as jamais vraiment posé d'ultimatum strict. Tu l'aimais tellement que tu te battais pour qu'elle soit tienne, et en même temps tu avais l'impression d'être celui qui l'éloignait des siens. « Parce que tu ne serais pas venue si je ne l'avais pas réclamé ? » As-tu finis par demander. C'est que ça devait bien faire plus de quinze jours que vous ne vous étiez pas vus. Little Rock à au moins trois heures d'ici et ce n'était pas toujours simple. La question était de savoir si était le seul à ressentir ce besoin de la retrouver. Tu en doutais mais c'était pourtant comme ça qu'elle te vendait sa venue. La distance qui vous séparait semblait bien énorme comparée à celle qui la séparait de ses proches. En voilà un détail qui suffirait à vous éloigner bien plus encore.

Tu as récupéré la veste de ta chérie pour l'accrocher au porte manteau - maniaque que tu étais - et forcément tu ne manquais pas de remarquer à quel point elle était en beauté. « Okay... Combien de fois est-ce qu'on t'a abordé, aujourd'hui ? » Par curiosité, oui. Tu étais un vrai jaloux, et tu étais possessif. Il fallait l'avouer mais tu savais qu'elle aimait ça au moins parce qu'elle l'était au tant que toi. Vous en étiez conscients tous les deux, et c'est pour ça que tu avais ce petit sourire en coin en l'approchant. La fente de sa robe était très agréable quand on sait le corps qu'elle a.

Je savais très bien qu'il avait besoin d'être proche de sa famille et c'était pour ça qu'il était revenu habiter ici. Il m'avait manqué c'était sûre mais ça fait déjà un bout de temps que je vis dans le stresse, au lieu d'être dans une relation amoureuse parfaite on ne fait que subir des tensions à longueur de semaine. Je le serais fort contre moi, bien sure qu'il m'avait manqué ce n'était qu'un prétexte pour ne pas lui dire que j'étais là parce que j'avais besoin de parler et de sentir sa présence. Je me tourne face à lui et dit en passant une main dans mes cheveux « Bien-sûr que si mais ça aurait très bien pu être toi qui vienne ! Oh et ne commence pas hein je te fais une surprise et voilà comment je suis reçu avec des remarques » dis je en essayant de ne pas sourire. A chaque fois que je croisais son regards je ne pouvais m'empêcher d'avoir ce petit sourire sur le coin de mes lèvres. Je dépose un baisé sur sa joue droite. Je lui laisse ma veste pour qu'il puisse la ranger et quand il me pose cette fameuse question, je rigole amusé par sa réflexion et dit en m'asseyant sur son canapé et croisant les jambes de façon la plus sexy possible. « Je ne vois absolument pas du quoi tu parles ... » dis-je sur un ton amusé avec un petit sourire. J'avais ce regard profond, je pose une main sur ma cuisse et le regarde dans le blanc des yeux en me mordant la lèvre inférieur. Un de mes nombreux tics. Je le regardais de haut en bas en bougeant mon pied, mon dieu que mon homme était sexy.

A peine arrivée que déjà tu arrivais à la faire râler. C'est que tu étais doué on dirait ! « Arrête, je suis content que tu sois là, tu le sais. » Tu étais content qu'elle soit là et bien plus encore sous l'effet de surprise. Tu n'étais pas du tout à un stade de la relation où il fallait tout prévoir. D'ailleurs avec Erin, tu n'as jamais eu l'impression qu'elle prenait trop de place, ou qu'elle s'imposait. Jamais ! Non tout était toujours très spontané et naturel entre vous.Tellement naturel qu'il était évident que ton alter ego était elle, peu importe ce que les Stevens pouvait en penser. Tu la regardais te faire une pub pour collant féminin en croisant et décroisant les jambes et surtout tu l'observais l'innocente. Tu n'étais pas dupe, forcément elle se faisait courtisée encore plus depuis que vous n'êtes plus sur la même ville. C'était forcé. « C'est ça, fous toi de moi Bébéth.. » Tu aimais l'appeler comme ça quand il s'agissait d'être vilain avec elle. Tu ne lui as jamais caché que le plus gros défaut de ses parents après le fait d'être entêté, c'était le choix des seconds prénoms. Tu n'aimais pas le prénom Beth et tu ne l'expliquais pas. Alors oui parfois bébé devenait bébéth. Son second prénom était la seule chose que tu n'aimais pas particulièrement en elle. Tu t'es approché d'elle et en restant debout face à elle tu as finis par lui dire. « Embrasse moi au lieu de dire des bêtises.. » Tu savais qu'à un moment donné durant ces moments ensemble vous parleriez de choses sérieuses. Tu voulais qu'elle vienne vivre ici avec toi, tu voulais la convaincre que ses proches finiront par s'y faire sans même en être convaincu toi-même mais au delà de ça, tu voulais profiter de retrouvailles moins sérieuses avant d'attaquer les choses sérieuses. L'odeur du café se mêlait à celle du parfum d'Erin... et c'est exactement le genre d'ambiance dont tu rêvais dans ton chez toi.

Je ne voulais pas laisser mon amour mais je me demandais si on allait vraiment finir par être heureux ensemble avec tout ses problèmes. J'avais peur de l'avenir, mais ce n'était pas le moment pour y penser. Je devais profiter à fond de lui pendant que nous étions ensemble. Nous étions taquins l'un envers l'autre et il détestait mon prénom. Je ris amusé avant de lui jeter le coussin à la figure « Hé ! Winston je ne te permet pas » dis je en riant. Je voulais le séduire un peu, je le vois arriver et l'écoute me dire de l'embrasser. Je me lève et me colle à lui en regardant ses lèvres puis je plonge mon regard dans le sien avant de le tirer par la cravate. Je l'embrasse langoureusement en me laissant tomber sur le canapé. Je ne voulais plus le lâcher, je passais une main dans ses cheveux et ne cesser de l'embrasser à en perdre le souffle. J'avais envie de lui soudainement alors je m'arrête un peu essoufflée et lui dit en me séparant un peu de lui et me raclant la gorge « Alors tu m'offres un truc à boire ? »

En soit c'était complètement nul ce surnom de bébéth mais il prenait tout son sens quand on savait que tu n'aimais pas ce prénom, et que tu ne l'as jamais vraiment caché à Erin. Du coup ça marchait du tonnerre à chaque fois, elle ripostait tout le temps peu importe selon quelle manière. « J'vais me gêner tiens ! » Jamais. Non, elle s'en plaignait depuis longtemps et ça ne t'avait pas empêché de le ressortir ce soir. Tu as ramassé le coussin qui après t'avoir heurté, tomba au sol et tu t'es rapproché d'elle après son petit numéro sexy. Tu avais réclamer qu'elle t'embrasse et tu as eu bien plus. Là, au moins tu voyais que tu lui manquais. Tu t'étais laissé tiré par la cravate et tu avais prolongé cet échange jusqu'à ce qu'elle y mette fin sans prévenir. C'est vrai que ça pouvait aller très vite quand on sait que vous êtes souvent séparés. Tu as rit légèrement avant de glisser tes lèvres à son pour lui entre de baiser à son cou, justement. « Du café ? » C'était ta boisson du matin et de fin de journée. Tu affectionnais plus le café que la bière, c'est pour dire ! Déposant un dernier baiser à cou tu as fini par te redresser, presque malgré toi pour lui dire. « Il doit me rester du thé depuis la dernière fois, si tu préfères. » Tu n'en buvais que très peu, voir pas du tout. Pourtant les femmes de ta vie, elles, en raffolaient. Tu as desserré ta cravate, davantage pour finir par la retirer. Petit coup de chaud peut-être ? C'était même certain.

Il aimait m'embêter avec mon second prénom, c'est vrai qu'il ne l'aimait pas trop et me le faisait bien comprendre. J'en riais au fond de moi je trouvais ça mignon au fond de moi mais il était hors de question que je lui fasse remarquer. Je venais d'obéir à sa demande de l'embrasser, et je l'avais fait comme il se doit avec toute l'envie que j'avais. Mais il fallait que je me stoppe parce que sinon les choses allaient vite déraper. Je me redresse mais il revient pour m'embrasser dans le coup. J'avais ce frisson qui traversa mon corps. Je ferme les yeux me laissant aller. Puis merde j'avais envie de l'embrasser. Je me retourne face à lui et l'embrasse de nouveau amoureusement. Il me manque vraiment chaque jours de ma vie mais avec mes parents qui me mettent la pression je n'ai pas l'occasion de lui montrer comme il faut et je dis entre deux baisés « Mm.. un.. thé » quand mon téléphone retenti. Je met fin à notre baisé et je sors mon téléphone de mon sac à main. J'étais toujours près de lui quand je vois afficher "maison parents". Je soupire, voilà pourquoi je suis toujours sous pression, je ne peux pas passer un moment sans qu'il ne vienne m'embêter. Au fond je redoutais la réaction de Clifford, il n'allait surement pas apprécier.

C'est vrai que tu aurais pu resté là encore longtemps sur ce canapé à la câliner, à l'aimer comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma. Oui rien que ça. Elle était celle avec qui tu pouvais te permettre d'être vulnérable, celle à qui tu laissais transparaître tes failles. Elle était ton point fort et ton point faible. Tu as légèrement sourit en la laissant récupérer tes lèvres comme bien conscient qu'embrasser son cou ne la laissait pas indifférente, et tu as pris en note sa demande. Tu l'as quitté non sans mal pour rejoindre la cuisine, après avoir entendu son téléphone vibrer. Tu as bien remarqué que c'était ses parents, peu importe lequel des deux d'ailleurs. De la cuisine tu as finis par dire après avoir mis de l'eau à bouillir. « Tu leur as dit que tu venais ? » C'était inquiétant quand même. Elle était là pour toi, vous étiez en train de vous câliner et ils trouvaient le moyen d'appeler. Tu détestais ça uniquement parce que vos rapports étaient trop tendus. Il ne t'aimait pas sans justification aucune et ça, ça ne passait pas. Tu as glissé un sachet de thé dans un mug avant d'y ajouter l'eau bouillante quelques secondes plus tard. Comment avait-ils pu glacer l'ambiance en étant à trois heures d'ici ?! Tout ça te dépassait.

J'avais décider de ne pas répondre à l'appel de mes parents je laisse mon téléphone sur le canapé en soufflant un peu. Je sentais cette tension qui s'était installer d'un coup entre nous.Je me lève et l'écoute en le regardant préparer mon thé. Je soupire, non je ne leur ai pas dit en même temps je n'avais pas envie de me justifier et je n'habite pas avec mes parents pour les prévenir de chacun de mes faits et gestes. J'avais pris un avion sur un coup de tête, je ne demande pas non plus l'autorisation pour faire ce que j'ai envie « Non je ne l'ai pas fais Cliff' » je n'en dis pas plus et prends ma valise pour l'amener dans sa chambre, je ne sais pas pourquoi je faisais ça mais rester debout au milieu de la salle comme ça avec cette ambiance et bien je n'en avais absolument pas envie. Je sentais bien qu'une dispute aller exploser et qu'on allait surement régler nos comptes, Cliff' a en marre et je le ressent bien mais moi aussi j'en ai marre de cette situation. Et c'est surement pour moi que c'est le moins facile.

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Peut-être que si tu n'avais pas vu par inadvertance le nom s'afficher sur le téléphone de ta belle, il n'y aurait pas eu cette vilaine ambiance. Le silence semblait maître de la situation. Tu n'as rien dit, de plus jusqu'à ce qu'elle te réponde. Tu ne savais même pas comment prendre la réplique d'Erin. Le fait qu'elle ne leur ait rien dit était une bonne chose pour vous aux vues des circonstances et en même temps tu savais que dans une relation saine, il n'y aurait eu aucun problème à dire qu'elle était chez son petit ami à trois kilomètres de sa ville de résidence et ce, pour le week-end. Tu as essayé de trouver quelques petits trucs à grignoter, et tu as emmené ça dans le salon où elle n'était pas. « Dis moi que tu comptes rester au moins pour le week-end.. » Tu voulais gagner cette mini bataille face aux Stevens. C'est ça il fallait être égoiste si tu voulais avoir Erin rien que pour toi quelques temps en faisant comme si ses parents n'existaient pas. Au fond tu avais peur que toutes ses bêtises aient raison de votre histoire. Tu as déboutonné ta chemise pour la retirer et enfiler quelques chose de plus léger, de plus confortable.

Je sais que cette situation n'est simple pour personne mais je n'avais pas la solution. Plus le temps avançait et plus notre relation en prenait un coup on avait beau s'aimer tout les deux on ne pouvait pas s'empêcher de se prendre la tête. J'étais entre une guerre mes parents contre mon homme. Y a rien de pire les deux camps essayer de gagner des batailles en voyant auprès du quel je passerais plus de temps et ça me fatiguer de voir ça. J'aimais Clifford ça cest sure j'avais eu un coup de foudre pour lui. Mais est ce que notre couple va réussir face à ça est ce que l'on va tenir ? Je me ramène dans le salon et me rassois sur le canapé « Oui je suis venue pour le week-end mais il faut qu'on parle' » puisquil y avait déjà une mauvaise ambiance autant crèver l'abcès maintenant. Ça fait trop longtemps qu'on tourne autour du pot il faut prendre des décisions qu'elles soient bonnes ou mauvaises je ne peux plus vivre comme ça. Plus le temps passe et plus je me sent mal et de mauvaise humeur et je sais que ma santé morale en prend un coup.

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Tu lui avais demandé si elle comptait rester au moins pour le week-end, comme si ce n'était pas assez mais qu'au moins c'était déjà ça de pris. Elle t'avait répondu que oui, et c'était tant mieux. Tu as eu à peine le temps d'enfiler un pull un plus léger et décontracté qu'elle rejoignait le salon. Elle était tout en beauté mais de ton côté tu avais ressenti ce besoin de te changer, bien que tu n'avais pas changer de bas tant tu étais intrigué par Erin. Elle avait ce ton sérieux qui t'inquiétait. Du coup tu as rejoint le salon, en t'installant sur le canapé. « Qu'est-ce qui va pas ? » As-tu demandé comme quelqu'un qui cherchait à en savoir plus tout en s'attendant au pire. Enfin non. Tu ne t'attendais pas au pire mais tu étais persuadé que c'était pas une bonne chose. Elle était trop sérieuse, et surtout vous aviez parlé de ses parents quelques secondes avant, après que ces derniers se soient une fois de plus immiscés dans un moment rien qu'à vous, le tout sans être là. Ça te dépassait complètement. Tu buvais ton café en la regardant dans l'attente de sa réponse.

Je ne savais pas par où commencer. Avant qu'il n'arrive je bois une gorgée de mon thé chaud. Il revient vers moi habillé d'un pull plus léger, il était vraiment beau et sexy même si il portait un sac poubelle il serait irrésistible. Je le regarde et baisse mon regard, je ne savais pas par où commencer, je suis pas entrain de me répéter là ? Si un peu ! Je le regarde dans les yeux et prends mon courage à deux mains « Écoute Clifford... » quand je l'appeler par son prénom ce n'était jamais bon signe « ..Je peux plus vivre comme ça, c'est tensions sur tensions et on se vois très peu du moins pas suffisamment pour construire quelque chose de plus sérieux .. ». Je ne voulais pas le blesser et ce n'était pas simple pour moi mais je savais qu'il avait du caractère et que cette discussion aller devenir explosive. Ça j'en étais sûre lui et moi on s'aime mais dans la vie ça ne suffit pas que de s'aimer. Je lui en voulais au fond d'être parti vivre ici, je ne lui en avais jamais toucher un mot mais c'était pourtant vrai. C'était un stresse permanent nous deux oui en partie ou du moins totalement à cause de ma famille mais aussi de cette distance.

Arf ! L'expérience avait montré que quand elle t'appelait par ton prénom, c'était tout de suite mauvais signe. C'était toujours un surnom affectif en général, un surnom d'amoureux ou alors c'était ton nom de famille dans certains moments, ou le diminutif de ton prénom. Et dès qu'elle devenait trop sérieux elle avait cette manie de t'appeler par ton prénom. Tu as déglutis un moment. Avoir tous les Stevens contre toi c'était une chose mais quand elle devenait celle qui voyait noir, tu finissais vite perturbé. « Tu fais trois cent bornes, en fin de semaine, pour me dire un truc pareil ? » Trois cent kilomètres en voiture ça ne te posait pas problème du tout quand il s'agissait de la rejoindre, et tu savais que si c'était envisageable dans ton esprit c'est uniquement parce que tu étais persuadé que votre relation méritait que tu te battes pour elle. Mais tu avais souvent besoin d'être là pour la clinique, les gardes, c'était assez compliqué. « Vas y, vas au bout de ta pensée... encore faudrait-il que ce soit la tienne. » Elle avait l'air de rompre avec toi. C'était de l'inédit. A chaque dispute vous aviez su revenir l'un vers l'autre mais jamais vraiment vous n'aviez commencé une conversation de cette manière, surtout qu'il y a à peine quelques minutes vous étiez en train de vous câliner. Ta mâchoire s'est contractée légèrement, et tu as déposé ta tasse de café sur la table basse. Il était trop froid de toute façon. Tu ressentais le besoin de te relever et de ne pas rester assis. Ce n'était pas ces dires qui te foutaient à cran mais bien l'appel qui a ton sens avait glacé l'ambiance.

Il avait l'air énervé et pour cause il se lève bouge un peu dans tout les sens passe une main dans ses cheveux et le ton et les mots qu'il utilisait me le montrer parfaitement. Je n'avais plus goût à finir de boire mon thé il était froid en plus. Je le regarde et me lève à mon tour je ne pouvais pas rester assise comme une enfant il fallait que je lui fasse face ! Je le regarde dans les yeux et il me sortait son truc de dire que je faisais 300 km pour dire ça ! Il voulait que j'aille jusqu'au bout de ma pensée et bien allons y. Je dis sur un ton énervé « Tu te moque de moi ?! Tu préfères que je t'en parle au téléphone peut être et bah non désolé mais je suis adulte moi ! Ce genre de chose on en parle en vrai. » je passe une main dans mes cheveux puis une autre sur mes hanches je lui tourne le dos et me retourne avant de continuer ma lancer « ..tu veux que j'aille jusqu'au bout de ma pensée Tu te moque de moi ou quoi ?! Je suis pas un pantin que TOI ou mes PARENTS pouvaient manipuler à votre guise ! Et puis tu es bien gonfler toi de me parler de ça je te signale que c'est toi qui est partie à des kilomètres pour ta famille tu ne m'a pas demandé mon avis tu les as choisi eux plus tot que moi ! Et je devrais en retour te choisir toi au lieu de eux ! Si on est dans cette situation c'est que en partie c'est ta faute on est dans une relation et tu te barre comme ça à 300km !!! Oh ... Et tu crois quoi toi je suis organisatrice d'événement et en général le week end je bosse alors arrête de toujours me faire des reproches ! Bien sure que j'en ai marre .. ». Je venais de monter le son de ma voix, là on aller se prendre la tête bien comme il faut ! C'était inévitable y a trop de choses que l'on devait se dire et que l'on tourner autour du pot depuis des mois. Mais j'avais fini par lui dire ce que j'avais sur le cœur. 

Tes mains se sont glissées dans les poches de ton pantalon comme si la colère qui semblait s'éveillait se transformait en un cocktail émotionnel difficile à gérer. Tu étais peut-être à cran, mais la déception et la rage contre les Stevens se mêlait à un sentiment d'incompréhension. « Bien sur, mais dans ces cas-là, tu n'débarques pas par surprise. » Tu n'haussais pas la voix mais le ton était affirmé et clair. Elle t'a quand même enjolivé cette visite en la présentant comme une surprise que tu réclamais. C'était mignon comme tout, un belle attention et vos premières minutes n'avaient pas laissé présager ce genre de discussions, de crises. Vous le savez tous les deux que les choses étaient compliqués mais tu avais besoin que ton couple soit des plus solides face aux autres, et bien plus encore face à ses proches. Ils ne t'aimaient mais il y avait des choses auxquelles ils ne devaient pas se mêler ! Tout ce que tu retenais c'était qu'un seul appel avait suffit à tout faire basculer, et ce, sans même qu'elle n'y réponde. « Ça fait deux mois que je suis parti, et tu sais pourquoi je suis là Erin ! » Ta main droite avait quittée ta poche et tu l'avais pointé du doigts comme insister sur le fait qu'elle savait tout, contrairement à ses proches. Tu avais perdu ton père lors des incendies ravageurs, ta mère n'allait pas très bien, et puis il y avait la clinique. Sur trois enfants tu étais l'aîné et surtout le seul médecin. « On s'était promis qu'on les laisserait pas se mettre en nous, et c'est exactement ce qui se passe. » Tu en voulais à chaque fois à ses proches bien qu'à elle. Tu savais que sa situation n'était pas simple et tu culpabilisais même souvent mais si tu n'avait pas eu le cran de lui montrer que tu étais prêt à te battre pour votre histoire, elle t'aurait quitté il y a bien longtemps. « Alors quoi ? Je suis celui qui est parti et qui t'a abandonné ? Celui qui te colle des ultimatums, et t'impose de venir vivre avec lui ? Hopkins n'aurait pas fait ça, lui, hein ?! Tu me dissuaderas pas du fait qu'ils te montent la tête contre moi, jamais je ne changerai d'avis là-dessus...! »

Il venait de me dire que je n'aurais pas dû venir par surprise si c'était pour ça. Ma bouche s'est ouverte comme choqué ! Je le regarde et fronce les sourcils « Tu as raison continue de me faire des reproches ! Mais t'en fais pas je ne vais pas rester t'embêter ce soir avec ma visite surprise ! Il fallait le dire si je ne suis pas la bienvenue il doit y avoir pleins de jolies petites infirmières qui accepteront sûrement avec grand plaisir de te tenir compagnie . » ok la je mélangeais tout mais comme tous les couples je dérive sur un peu de jalousie et lui montrer que je savais pertinemment qu'il pourrait me remplacer avec toutes ses femmes qui bavent devant lui. Je savais pourquoi il était parti mais ça n'empêcher pas de me sentir seule et vexer de son départ. Je ne rebondis plus là dessus « ..oui tu met toujours la faute sur eux mais j'ai toujours des reproches alors qu'on en est là en partie à cause de toi ! Je ne dit pas qu'ils sont parfaits mais c'est mes parents ! Oh non ne commence pas sur ce terrain là ! Arrête de parler de lui je te remet ton ex en pleine face moi alors qu'il y aurait de quoi avec ta douce Émily ! Et merde je l'ai quitté pour toi alors arrête ! J'ai fais tous les sacrifices et toi rien du tout à part me dire que je ne réfléchis pas par moi même .. ». La on crier c'est bon la dispute était lancé ! Je passe devant lui furieuse et part dans sa chambre je fais rouler ma valise je prévoyais mon départ après cette prise de tête. Il n'essayait pas de trouver des solutions il gueulait enfin on gueulait et j'avais parfaitement compris le message qu'il m'avait dit

Tu reconnaissais plus Erin. Elle avait l'air d'un volcan et elle t'en voulait. Toi, tu ne comprenais simplement pas comment elle pouvait se positionner à ta porte après avoir fait trois cent bornes, et s'être fait belle pour toi, pour flirtouiller avec toi avant de laisser exploser une bombe que tu ne soupçonnais pas. « Tu te fous de moi, là Erin ! Tu te pointes en disant vouloir me faire plaisir, et dans le quart d'heure qui suit tu parles presque de rupture ! T'aurais du être clair dès le début, c'est tout ce que je suis en train de te dire. Il a suffit d'un coup de fil de leur part pour que tu finisses par me repousser.. » Tu n'avais même pas rebondi sur les histoires des infirmières. Tu étais intègre, et même si elle te manquait comme jamais ces derniers temps, tu n'avais jamais songé à aller voir ailleurs. C'était inconcevable quand on sait à quel point tu voyais les choses en grand avec Erin malgré tout ce qu'il pouvais y avoir de négatif entre vous. Elle avait entamé une tirade avant de fuir vers la chambre. Tu t'es retourné avec l'impression qu'elle ne t'écoutait pas parler. Les paumes de tes mains s'étaient posées à tes tempes quelques secondes. « On aurait jamais tenu vingt-six mois ensemble si tu n'avais pas pensé par toi-même, Erin. Je suis loin, et j'y peux rien et c'est forcément sur cet argument qu'ils ont raison de nous.» Tu n'en démordais pas. Elle avait beau te reprocher un tas de choses, tu étais en pleine guerre avec ses proches et non avec elle mais elle prenait tout pour elle. Pas étonnant quand on sait que ça fait plus de deux ans qu'elle tirailler entre toi et ses parents. « Je n'avais même pas rencontré les parents d'Emily, je me bas à supporter les tiens depuis deux ans ; ne compare pas l'incomparable. Elle n'avait pas rencontré les miens, alors qu'avec toi... » Tu n'as rien dit de plus. Tes proches étaient conscients que tu avais mis Erin à un niveau qu'aucune autre ne pourrait atteindre. « Si toi tu penses que je ne fais pas assez pour cette relation, dis le moi mais ne te laisse pas influencer par d'autres en période difficile. » Il était hors de question qu'elle aille de toute façon. Réconciliation ou pas.

« Tu me traite de menteuse en plus de ça ?! c'était le cas j'étais venue pour passe du temps avec toi et parler d'autre chose que mes parents et pourquoi pas voir ce qu'il y aurait pour moi ici ! Mais arrêtons de se mentir, depuis que tu es dans cette ville toi et moi, ce n'est plus comme avant, la moitié du temps on se prend la tête » Je n'en démordais pas, il m'énervait à toujours remettre tout nos problèmes sur ma famille. Je venais de récupérer ma valise que j'avais posé dans le salon « Tu vois, tu n'y peux rien bah oui tu as raison toi tu ne fais jamais rien de mal tu es le pauvre petit qui n'a rien demander à personne et que tout lui tombe dessus alors qu'il fait tout bien, qu'il prend les meilleurs décisions ! » dis-je ironiquement avant de lâcher un rire de désespoir en remuant la tête. Il avait tout fait foiré du moment où il m'avait abandonné en venant vivre ici, et moi je devais m'accrocher à lui encore et encore « TU m'as laissé ! » dis-je en le pointant du doigt « Tu es parti du jour au lendemain, tu n'as pas attendu que je me fasse à l'idée de venir ici, que je trouve quelque chose tu m'as demandé de quitter toute ma vie, tout vraiment tout pour toi ! Ma carrière, ma famille, mes amis pour te suivre alors que toi en retour tu n'as pas hésité une minute a revenir là, bah non monsieur c'était trop évident que la pauvre Erin allait te suivre désespérément » Je passe une main dans mes cheveux et soupirs, je tourne le regard sur cette photo de nous deux avant tout ça alors qu'il n'était pas encore venu ici. Je prends ma veste que je tiens en main et dit légèrement plus calme mais pas trop non plus « Qu'est ce que tu veux que je te dise, je suis toujours entre vous constamment ! J'ai l'impression que tu me demande de tout sacrifier alors que toi tu n'as jamais fait le quart pour notre couple, tous les efforts viennent de moi » Je prend ma valise d'une autre main.  

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« Alors pourquoi est-ce qu'on se prend la tête ? Comment tu peux venir pour envisager trouver quelque chose ici tout en me reprochant tout un tas de choses ? » C'était une question de bon sens pour toi. Tu voyais bien qu'elle était perdue et tu n'avais pas décelé ça quand tu lui avais ouvert la porte. Vous aviez été en phase totale comme à chaque fois, dès le moment où elle est rentré... jusqu'à cet appel. Tu as contracté la mâchoire en l'entendant. Elle allait trop loin et pour le coup elle t'a heurté. Tu n'as rien dit. Tu n'arrivais même pas à réaliser qu'elle venait de prononcer ses mots. Elle te faisait passer pour un calimero. Si tu avais su que c'est l'image qu'elle développerait de toi, tu aurais peut-être tout arrêté avant. « Ça fait deux mois que je suis là... bien sur que j'espérais que tu te joindrais mais à aucun moment je t'ai demandé de le faire du jour au lendemain. » Elle avait passé plusieurs jours avec toi et ta famille après le décès de ton père et tu avais eu besoin de sa présence plus que jamais à ce moment-là. La laisser repartir t'a été difficile mais tu n'étais pas certain de lui avoir la pression, la preuve tu supportais la distance ces deux derniers moi tout comme elle dans l'espoir que vous vous retrouviez dès que possible. « Je ne t'ai jamais demandé de choisir et je le ferai jamais. Rester à Little Rock après le décès de mon père c'était impensable et tu le sais. Je peux pas laisser la clinique deux mois après qu'il nous ait quitté, ce serait insensé. Je n'ai pas d'autres choix que d'être ici. J'étais persuadé que tu n'hésiterais pas, qu'il faudrait laisser le temps au temps et je commence à comprendre que finalement c'est peut-être insurmontable. » Peut-être que finalement ce n'était pas que ses parents le problème. Après tout on était à trois heures de sa famille, elle pourrait y aller en milieu de semaine, en week-end. Elle était douée elle trouverait forcément du travail ici après avoir terminé ses contrats en cours à Little Rock. « Reste là pour ce soir, tu pourras toujours t'en aller demain si tu veux.. ou alors va chez Eileen si tu préfères.  » Tu ne voulais pas qu'elle aille à l'hôtel. Elle pourrait toujours aller chez ta soeur pour la nuit si vraiment elle ne voulait pas rester. Tu ne la regardais plus, et tu t'es dirigé vers ton téléphone qui vibrait. Tu allais passé un sale week-end tu le sentais.

« Je n'ai pas arrêté de me battre pour nous deux ... J'ai cru que je comptais beaucoup plus que tout ça »J'avais du mal à me faire à l'idée qu'il m'avait laissé, je m'étais senti tellement mal quand il est parti et encore plus quand mes parents me demandaient de passer à autre chose. Je le regardais puis je ne dis plus rien, je n'avais plus la force pour tout ça, je me suis tellement battu. Je lui fais dos quand je vois qu'il part sur son téléphone et j'enfile ma veste, j'avais les larmes aux yeux. Je ne voulais pas lui faire face, je met mes talons et lui dit en me tournant face à lui « Non, je n'irais pas chez ta sœur ... » dis je d'une voix calme, je ravalais mes larmes. Je passe une méche de cheveux derrière l'oreille. Je prend mon sac à main et ma valise, je m'avance vers la porte d'entrée ...  

Tu étais complètement largué. Cela faisait deux mois que tu étais là et votre relation n'avait pas cessé. Elle avait passé quelques week-ends avec toi, ici, tu es retourné à Little Rock aussi pour un week-end mais là c'était comme signer la fin de votre relation. Tu ne savais pas d'où tout cela venait. « Qu'est-ce que tu crois que je fait depuis deux ans avec tes parents Erin ? Je me bats aussi ! Tu sais ce que c'est de faire face à ton père et l'entendre me dire que je serai jamais assez bien pour toi ?! Tu crois vraiment que je me serais infligé tout ça si je tenais pas à toi ?! » Tu l'aimais comme si elle avait été faite pour toi. Tu n'avais même pas eu le temps de lire le texto de ta secrétaire. Elle avait les larmes aux yeux, et elle s'apprêtait à partir et tu ne comprenais rien à ce qui se passait. Tu étais complètement largué. Pourtant tu étais chez toi, et tu faisais face à celle que tu considérais comme la femme de ta vie. Peut-être t'étais-tu trompé ? « J'ai pas envie que tu te retrouves dans hôtel comme si tu n'avais personne ici. Reste, s'il te plait. » La laisser partir ne te ressemblait pas. « C'est moi qui m'en irais si il le faut. Je dormirai chez ma mère. »

« Non ... Je vais surement me trouver un vol pour rentrer » J'avais du mal à dire ça, il était mon âme-soeur, mon grand amour. Je pense constamment à lui, je l'aime plus que tout au monde et je ne me vois pas vivre sans lui. Mais il faut croire que le souhait de mes parents aller se réaliser, je suis fatigué de toutes ses disputes et ses bagarres, des deux côtés que ce soit. Je ne m'attendais pas à ce que tout ça se passe de cette façon là. Je le regarde une dernière fois, de toute façon je ne l'écouterais pas ça serait trop dur pour moi de rester là sans le toucher ou dormir près de lui, j'en étais incapable. J'avais en plus un contrat le week-end prochain ici, ça allait être encore plus dure de venir dans cette ville après tout ça.