des mensonges à répétition. tu fouilles nerveusement dans ton bordel ambiant, les mains qui tremblent, l'esprit trop loin. tu fouilles pour échapper à tes problèmes, à tes souffrances inavouées, étouffées près des tombes glacées. il est loin le temps des amours, loin de le temps heureux. ils semblent disparus à jamais, ces jours à bethel, ces jours avec ton frère. il semble s'effacer pour toujours, le jour où tristan s'est levé contre tous. quand dans ta robe blanche, tu as tourné le dos à cette vie, à ces amours, quand tu t'es envolée aux dessus des galaxies avec tristan, lui parsemant des baisers enflammés sur ta peau porcelaine. les baisers ce sont transformés en cris sanglants, en larmes gelées. tu t'es perdue sage, t'as perdu l'nord, et il a fallu d'une nuit hors de ton lit pour que l'espoir que tu gardais s'effondre lamentablement, château de carte, de cœur, de pique. l'armoire est pleine à craquer, et tu cherches une jolie robe noire, essayant d'effacer la majestueuse blanche de ton souvenir pâle. la porte claque, tu te retournes brutalement, poupée brusquée, poupée de peine. « tu vas où comme ça ? j'croyais qu'on passait la soirée ensemble ? » ta lèvre subit des violences rudes. t'avais oublié princesse, que ce soir, t'étais enfermée dans ta cage. « j'avais oublié. » tu mens, relâchant les affaires propres, les affaires sales. tu le regardes dans les yeux, essayant de briser son visage dur, son visage froid. tu laisses tes manigances en plan pour t'approcher de tristan. « ce soir, toi et moi. que tout les deux? » fais moi espérer encore, que l'amour n'est pas mort.