Hey you!

J'avais parlé par SMS à Iago, il avait l'air d'aller presque bien et moi bah j'avais revu Ronn la vieille comment ça pourrait aller bien? Surtout qu'il allait plutôt mal enfin c'était avant. Aujourd'hui il va mieux. C'est la logique des choses, avec le temps tout s'arrange c'est ce qu'on dit. J'avais répondu à son dernier message en disant qu'il n'avait rien à ramener. J'ai déjà tout ce qu'il faut alors il n'avait pas besoin de prendre quelque chose. S'il venait c'était déjà cool, j'avais besoin de lui parler. Bon c'était un colocataire à Ronn mais il lui racontait pas qu'on était pote enfin, j'imagine. Sinon Iago et Ronn se seraient surement engueulé, ou pas, sur le fait que j'ai couché avec lui. Mais au final on a décidé de rester pote alors où est le mal?

Je l'attendais assise sur mon canapé je ne portais qu'un simple jean et un t-shirt ample. Ce n'était pas sexy mais ça n'avait pas à l'être ce n'était qu'Iago, il n'avait pas besoin de me voir en robe ou ce genre de truc. En fait je ne voulais pas me prendre la tête à m'habiller comme une princesse juste pour des potes. Bon, revenons au sujet du départ. J'attendais Iago pour qu'on parle. J'avais des bières dans le frigo un brownie fait ce matin et une playlist qui tournait sur mon téléphone et qui était diffusée dans mon appartement. J'étais là à rien faire dans mon salon en train de l'attendre gentiment. Je ne savais pas encore comment lui parler de Ronn, c'était surement un des trucs que j'avais à raconter d'important autre que la fait que je m'étais faits battre par Nate. De toute manière moi et Iago c'était simple on parlait simplement comme si on était frère et soeur, enfin quand même pas. Mais bon j'entendis sonner à l'interphone et je filai lui ouvrir. Et quand je le vis devant mon appartement je lui sautai dessus. Ce n'était pas qu'une façon de parler hein, je lui avais vraiment sauté dessus et je lui faisais un câlin. En fait j'avais mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de son cou. Iago c'était comme mon meilleur ami en fait, sans l'être vraiment. Mais bon on était proche et c'est que qui comptait. "Howardou." dis-je en mettant ma tête dans le creux de son cou. "Bon, raconte-moi ce qui va pas? Enfin on rentre dans l'appart surtout." Je descendis, enfin dire descendre de quelqu'un c'était compliqué mais je rentrai dans mon appartement suivi d'Iago, ou aussi appeler Howardou parce que j'étais nul au niveau des surnoms.

même si c'était mon choix, je regrettais un peu le fait d'être parti de chez moi, d'avoir abandonné ma famille en quelque sorte. ils me manquaient. et puis jackson qui t'avais suivi et que les incendies avaient emportés, ça me touchait tellement. il était comme un frère pour moi, j'arrivais pas à vivre pleinement sans lui, j'arrivais pas à faire mon deuil même si j'avais rencontré des personnes formidables après sa mort. je pensais tous les jours à lui. tous les matins je me réveillais avec son souvenir, nos souvenirs. j'avais besoin de parler, sinon j'allais exploser. et comme par miracle, zelda m'avait envoyé un message quand j'étais au boulot pour me demander de mes nouvelles et au final, me dire de passer chez elle. maintenant que j'ai terminé le boulot, je me dirige chez elle. je n'ai pas pris la peine de passer à l'appart me changer, pas de ça entre nous, elle le sait très bien. je sonne enfin à la porte et dès qu'elle m'ouvre, elle me saute au cou. certes, ça avait dérapé une fois entre nous mais on en a jamais tenu compte, nous sommes simplement de très bons amis, des meilleurs amis. elle est là quand j'ai besoin d'elle et je suis là quand elle a besoin de moi. - coucou beauté je dépose un baiser sur son épaule avant qu'elle ne se repose à terre et je pars me jeter dans la canapé, façon de parler. - je ne sais même pas par où commencer. j'ai tellement de choses qui se percutent dans ma tête que ça m'empêche de réfléchir... ouais, tant qu'à faire autant ne pas tourner mille ans autour du pot et renter directement dans le vif du sujet. c'était une première pour moi de me confier autant mais j'étais prêt, j'avais confiance en zizi comme j'aimais l’appeler. - jackson déjà, il me manque tellement que... je baisse la tête, j'étais incapable de parler de lui sans avoir envie de verser toutes les larmes de mon corps. je n'avais jamais pleuré devant quelqu'un et ce n'est pas aujourd'hui que ça allait commencer. zelda était au courant pour jackson, elle m'avait même accompagnée à son enterrement. - j'arrive plus à vivre comme on vivait, j'arrive plus à profiter pleinement. je le relève la tête pour planter mes yeux clairs dans les siens.

Hey you!

Iago c'était le genre de mec que j'aimais le plus, je ne l'aimais pas comme si c'était mon copain mais je veux dire comme meilleurs amis il s'était jeté dans le canapé en rentrant et franchement je m'en foutais. Il aurait même pu aller se chercher une bière dans le frigo je n'aurais pas réagi en fait on en est à ce point-là de notre amitié. J'étais heureuse de le voir, de pouvoir lui parler mais j'eut rapidement peur quand il commença à m’annoncer qu'il n'allait pas bien. Je m'assis alors à côté de lui et j'écoutai ce qu'il avait à me dire. Enfin quand il prononça sa première phrase j'étais déjà là à lui dire "Je suis là tu sais." puis après avoir prononcé cette phrase je me sentais conne. Bien sûr, il le savait sinon il ne serait pas venu ou il ne m'en parlerait pas. Puis il me parla de Jackson, je ne savais pas vraiment quoi faire, je voulais le prendre dans mes bras lui de que tout ira bien mais c'était faux. Il était mort et la seule chose qu'il restait à faire c'était qu'il fasse son deuil et j'étais prête à l'aider avec cela. J'étais là pour ça. "Il n'aimerait pas te savoir dans un tel état... Il voudrait que tu ailles bien, que tu t'éclates et que tu profites de la vie... Il voudrait que tu le fasses pour lui..." Je disais ça alors qu'il était là devant moi accablé par tout ça. Je voulais tellement l'aider du mieux que je le pusse mais la chose triste à dire c'était que je ne pouvais pas faire plus que ce que je faisais déjà. Si je pouvais je lui donnerais la chance de le revoir, de lui parler. Mais malheureusement j'étais impuissante dans tout ça. tout ce que je pouvais faire c'est essayer de faire en sort qu'il aille mieux.